Quatre extrémistes britanniques tués en Syrie
Quatre extrémistes britanniques ont été tués en combattant aux côtés de miliciens liés à Al-Qaida en Syrie, rapporte le quotidien The Times. Le ministère britannique des Affaires étrangères dit «avoir connaissance de 200 individus liés au Royaume-Uni qui se sont rendus en Syrie et qui sont un motif d'inquiétude», tout en précisant que «leur nombre réel est vraisemblablement plus élevé».
Quatre britanniques ont été tués en Syrie cet été en combattant dans les rangs d'Al-Qaida, rapporte jeudi 21 novembre The Times. L'un d'eux, selon le journal, est Mohammed Al-Araj, un Londonien de 23 ans utilisant le nom d'«Abou Khalid». Il a été mortellement blessé en août dans une tentative d'embuscade contre les forces du régime. Toujours selon le quotidien, il combattait aux côtés de trois autres Britanniques tués deux semaines plus tôt près d'Alep avec neuf combattants d'autres nationalités.
Menace croissante
Les services de renseignement britanniques ont récemment estimé que les Britanniques partant
combattre dans les rangs extrémistes en Syrie posaient une menace croissante pour la sécurité nationale. Ils estiment ces Britanniques à «quelques centaines».
Selon le Times, deux hommes revenant de Syrie ont été arrêtés dans le centre de Londres en octobre, soupçonnés, d'être impliqués dans un projet d'attentat. En septembre, deux frères britanniques avaient été arrêtés à Douvres en provenance de Calais, accusés de s'être rendus dans un camp d'«entraînement terroriste» en Syrie et en possession d'armes.
La BBC a quant à elle diffusé lundi soir dans le cadre de son émission Newsnight le témoignage recueilli par lien vidéo d'un jeune homme de 23 ans originaire de Portsmouth, affirmant combattre en Syrie avec le groupe extrémiste de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (ISIS). «C'est mon devoir (...), des musulmans sont massacrés», a notamment expliqué cet homme, du nom d'Ifthekar Jaman selon la BBC, ajoutant qu'il ne comptait pas rentrer au Royaume-Uni.
Inquiétude en Allemagne
Burak Karan, ex-international juniors allemand de football a été tué le 11 octobre dernier lors d'un raid aérien en Syrie, annonçait lundi Bild en citant le frère de la victime. Selon le quotidien le plus lu d'Allemagne, Karan (26 ans) est mort dans un village près de la ville d'Azaz, situé à deux kilomètres de la frontière turque. Bild a publié une photo du jeune Allemand d'origine turque avec une kalachnikov au poing, tirée d'une vidéo parue sur Youtube.
En novembre 2008, le jeune footballeur de 20 ans avait mystérieusement mis un terme à sa
carrière. Une carrière qui s'annonçait pourtant prometteuse. Burak Karan comptait déjà sept sélections dans la Mannschaft (équipe nationale allemande) des moins de 16 et 17 ans. Des sélections lors desquelles il avait notamment pu côtoyer de futures stars du ballon rond comme l'actuel milieu de terrain du Real Madrid Sami Khedira ou Kevin-Prince Boateng, international ghanéen.
Depuis plusieurs années déjà, Karan était surveillé de près par les autorités allemandes, rappelle Der Spiegel. En 2010, le procureur de Düsseldorf a diligenté une enquête sur le jeune homme, soupçonné de préparer «des actes de violence mettant en danger l'État».
La même année, aux côtés de deux frères salafistes de Wuppertal (ouest de l'Allemagne), sa ville natale, il tente de gagner l'Afghanistan. Burak, lui, ne parvient pas à rejoindre le pays en guerre, contrairement à ses deux compagnons. Quelques mois plus tard, l'un d'eux perdra la vie au Pakistan après une attaque de drone américain. L'autre, emprisonné en Allemagne, devra répondre en juin devant la cour de Francfort de son appartenance supposée à al-Qaida.
Il revient désormais aux autorités allemandes de mener l'enquête pour tenter de comprendre les circonstances de cette mort et le parcours du jeune extrémiste depuis son arrivée au Moyen-Orient.
Source : Le Monde et agences
Quatre britanniques ont été tués en Syrie cet été en combattant dans les rangs d'Al-Qaida, rapporte jeudi 21 novembre The Times. L'un d'eux, selon le journal, est Mohammed Al-Araj, un Londonien de 23 ans utilisant le nom d'«Abou Khalid». Il a été mortellement blessé en août dans une tentative d'embuscade contre les forces du régime. Toujours selon le quotidien, il combattait aux côtés de trois autres Britanniques tués deux semaines plus tôt près d'Alep avec neuf combattants d'autres nationalités.
Menace croissante
Les services de renseignement britanniques ont récemment estimé que les Britanniques partant
combattre dans les rangs extrémistes en Syrie posaient une menace croissante pour la sécurité nationale. Ils estiment ces Britanniques à «quelques centaines».Selon le Times, deux hommes revenant de Syrie ont été arrêtés dans le centre de Londres en octobre, soupçonnés, d'être impliqués dans un projet d'attentat. En septembre, deux frères britanniques avaient été arrêtés à Douvres en provenance de Calais, accusés de s'être rendus dans un camp d'«entraînement terroriste» en Syrie et en possession d'armes.
La BBC a quant à elle diffusé lundi soir dans le cadre de son émission Newsnight le témoignage recueilli par lien vidéo d'un jeune homme de 23 ans originaire de Portsmouth, affirmant combattre en Syrie avec le groupe extrémiste de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (ISIS). «C'est mon devoir (...), des musulmans sont massacrés», a notamment expliqué cet homme, du nom d'Ifthekar Jaman selon la BBC, ajoutant qu'il ne comptait pas rentrer au Royaume-Uni.
Inquiétude en Allemagne
Burak Karan, ex-international juniors allemand de football a été tué le 11 octobre dernier lors d'un raid aérien en Syrie, annonçait lundi Bild en citant le frère de la victime. Selon le quotidien le plus lu d'Allemagne, Karan (26 ans) est mort dans un village près de la ville d'Azaz, situé à deux kilomètres de la frontière turque. Bild a publié une photo du jeune Allemand d'origine turque avec une kalachnikov au poing, tirée d'une vidéo parue sur Youtube.
En novembre 2008, le jeune footballeur de 20 ans avait mystérieusement mis un terme à sa
carrière. Une carrière qui s'annonçait pourtant prometteuse. Burak Karan comptait déjà sept sélections dans la Mannschaft (équipe nationale allemande) des moins de 16 et 17 ans. Des sélections lors desquelles il avait notamment pu côtoyer de futures stars du ballon rond comme l'actuel milieu de terrain du Real Madrid Sami Khedira ou Kevin-Prince Boateng, international ghanéen. Depuis plusieurs années déjà, Karan était surveillé de près par les autorités allemandes, rappelle Der Spiegel. En 2010, le procureur de Düsseldorf a diligenté une enquête sur le jeune homme, soupçonné de préparer «des actes de violence mettant en danger l'État».
La même année, aux côtés de deux frères salafistes de Wuppertal (ouest de l'Allemagne), sa ville natale, il tente de gagner l'Afghanistan. Burak, lui, ne parvient pas à rejoindre le pays en guerre, contrairement à ses deux compagnons. Quelques mois plus tard, l'un d'eux perdra la vie au Pakistan après une attaque de drone américain. L'autre, emprisonné en Allemagne, devra répondre en juin devant la cour de Francfort de son appartenance supposée à al-Qaida.
Il revient désormais aux autorités allemandes de mener l'enquête pour tenter de comprendre les circonstances de cette mort et le parcours du jeune extrémiste depuis son arrivée au Moyen-Orient.
Source : Le Monde et agences
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