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Un «imam» Suédois achemine clandestinement des armes en Syrie

Un «imam» Suédois achemine clandestinement des armes en Syrie
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Un «imam» Suédois a acheminé clandestinement de grandes quantités d'armes destinées aux groupes armés en Syrie, un délit passible de quatre ans de prison.

Des sources ont déclaré à Sveriges Radio (SR) que l'homme d'origine syrienne était l'un des principaux fournisseurs d'armes aux groupes armés terroristes en Syrie et qu'il leur livrait des armes depuis 18 mois.

Selon SR, le fournisseur d'armes présumé qui se nomme Haytham Rahmeh aurait acheté des armes principalement en Libye, mais aurait aussi fait des achats en Bosnie-Herzégovine. Les armes ont ensuite été transportées à travers la Turquie puis livrées aux miliciens en Syrie.

Nazir Hakim, président de la Commission pour la Protection des Civils a confirmé que RahmehUn «imam» Suédois achemine clandestinement des armes en Syrie avait collecté des fonds pour l'organisation et qu'une partie de l'argent avait servi à acheter des armes.

Raphaël Lefèvre, un chercheur de l'Université de Cambridge qui a interviewé Rahmeh, a déclaré sur SR que ce dernier a été souvent vu auprès de la soi-disant «opposition syrienne» et ne s'est pas caché d'envoyer des armes aux groupes armés via une organisation appelée Commission pour la Protection des Civils. «L'envoi d'armes en Syrie par cette organisation n'est pas un secret», a dit Lefèvre sur SR.

Rahmeh a officié pendant plusieurs années en tant qu'imam à la mosquée de Stockholm qui se trouve près de Medborgarplatsen, en centre-ville. Il a aussi été président de l'organisation européenne des imams avant de tourner son attention vers l'assistance aux miliciens en Syrie.

Thomas Tjäder, un expert en matière de sécurité à l'Agence Suédoise pour la Non-Prolifération et le Contrôle des Exportations (Inspektionen för strategiska produkter - ISP) a expliqué que la contrebande d'armes en Syrie était une infraction à la réglementation suédoise sur le contrôle des armes et était passible d'une peine pouvant aller jusqu'à quatre ans de prison.

La loi s'applique à tous les citoyens Suédois ainsi qu'aux étrangers en séjour régulier, que les armes aient transité par la Suède ou pas, a déclaré Tjäder sur SR. L'embargo de l'Union Européenne sur les armes pour la Syrie implique de veiller à son application au niveau des Etats, a-t-il expliqué, voulant dire ainsi que c'était à la Suède d'enquêter sur d'éventuelles infractions.

Source : Mounadil al Djazaïri et rédaction

 

 

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