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Kerry: les États-Unis «sont allés trop loin» dans l’espionnage

Kerry: les États-Unis «sont allés trop loin» dans l’espionnage
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Le secrétaire d'État américain John Kerry a reconnu jeudi pour la première fois que les États-Unis étaient parfois allés «trop loin» en matière d'espionnage, en pleine polémique avec l'Europe sur la collecte massive de données par l'Agence nationale de sécurité (NSA).

«Dans certains cas, je vous le concède, comme l'a fait le président (américain Barack Obama), certaines de ces actions sont allées trop loin et nous allons nous assurer que cela n'arrive plus à l'avenir», a admis M. Kerry lors d'une conférence à Londres à laquelle il participait depuisKerry: les États-Unis «sont allés trop loin» dans l’espionnage Washington par liaison vidéo.

Dans son intervention retransmise à Londres, en présence de son homologue britannique William Hague, le chef de la diplomatie américaine a longuement justifié les pratiques de renseignements et de collecte d'informations par «la nécessaire lutte antiterroriste» et «la prévention contre d'éventuels attentats».

«Je vous assure que dans ce processus des personnes innocentes n'ont pas été trompées, mais nous nous efforçons de rassembler des informations. Et oui, dans certains cas, c'est allé trop loin de manière inappropriée», a encore reconnu M. Kerry, dans ce premier aveu du gouvernement américain après dix jours de polémique internationale entre les États-Unis et leurs alliés.

«Notre président est résolu à tenter de clarifier et (...) procède à un réexamen (de ces pratiques) afin que personne ne se sente trompé», a encore insisté le secrétaire d'État.

Mercredi, le magazine italien Panorama rapporte que les conversations téléphoniques du Vatican ont été écoutées par les services de renseignement américains, au moment où le Washington Post assure sur son site internet que la NSA a intercepté des données de centaines de millions d'utilisateurs de Google et Yahoo, dont des Américains. L'Agence nationale de sécurité a catégoriquement démenti mercredi soir ces informations médiatiques.

Le Monde en France, Der Spiegel en Allemagne ou El Mundo en Espagne se sont fait l'écho d'informations transmises par l'informaticien Edward Snowden, ancien collaborateur de la NSA, selon lesquelles les services de renseignement américains ont intercepté des dizaines de millions d'appels téléphoniques en Europe.  Les révélations sur les activités de la NSA, qui aurait écouté plusieurs dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel, ont contraint la Maison blanche à promettre des réformes.

Source: agences et rédaction

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