Damas à Brahimi : Il revient au peuple de choisir ses dirigeants
Le régime syrien a réaffirmé qu'il revenait au peuple syrien de choisir ses dirigeants, rejetant les appels à un départ du président Bachar el-Assad dans le cadre d'une solution politique lors de la conférence de paix Genève 2.
«La Syrie participera à Genève 2 sur la base du droit exclusif du peuple syrien à décider de son avenir politique, à choisir ses dirigeants et sur le refus de toute forme d'intervention extérieure», a déclaré mardi 29 octobre le ministre syrien des Affaires étrangères lors de sa rencontre avec l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.
Walid Mouallem a insisté que «le dialogue se fera entre Syriens», rejetant ainsi toute interférence régionale et internationale. Il a par ailleurs dénoncé la déclaration du groupe des soi-disant «Amis du peuple syrien», réunissant des pays soutenant l'opposition, qui avait affirmé le 22 octobre à Londres que M. Assad n'aurait «aucun rôle» dans le futur gouvernement syrien.
Pour sa part, M. Brahimi a affirmé être venu à Damas pour préparer «une conférence pour le dialogue entre les parties syriennes», ajoutant que «seuls les Syriens décideront de l'avenir de la Syrie».
L'émissaire a également rencontré les représentants de l'opposition syrienne pour évoquer leur participation à la deuxième conférence internationale de Genève sur le règlement de la crise syrienne (Genève-2).
Qadri Jamil limogé
Dans le même temps, M. Assad a démis de ses fonctions le vice-Premier ministre Qadri Jamil, qui a mené des «activités et (tenu) des rencontres en dehors du pays sans concertation avec le gouvernement», a rapporté l'agence SANA. Selon une source politique syrienne, M. Jamil a rencontré samedi 26 octobre l'ambassadeur américain Robert Ford chargé du dossier syrien et demandé à faire partie de la délégation de l'opposition à Genève 2, ce que M. Ford a refusé, faisant valoir qu'il était difficile d'être à la fois au gouvernement et dans l'opposition. La composition de la délégation de l'opposition à cette conférence voulue par les États-Unis et la Russie est un casse-tête en raison des divergences qui la traversent et des menaces des groupes armés contre ceux qui oseraient s'y rendre.
Décret d'amnistie
Par ailleurs, le président Assad a émis un décret d'amnistie pour les conscrits réfractaires et les soldats déserteurs, à condition qu'ils se rendent aux autorités, a également rapporté l'agence SANA.
Source : agences
«La Syrie participera à Genève 2 sur la base du droit exclusif du peuple syrien à décider de son avenir politique, à choisir ses dirigeants et sur le refus de toute forme d'intervention extérieure», a déclaré mardi 29 octobre le ministre syrien des Affaires étrangères lors de sa rencontre avec l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.
Walid Mouallem a insisté que «le dialogue se fera entre Syriens», rejetant ainsi toute interférence régionale et internationale. Il a par ailleurs dénoncé la déclaration du groupe des soi-disant «Amis du peuple syrien», réunissant des pays soutenant l'opposition, qui avait affirmé le 22 octobre à Londres que M. Assad n'aurait «aucun rôle» dans le futur gouvernement syrien.
Pour sa part, M. Brahimi a affirmé être venu à Damas pour préparer «une conférence pour le dialogue entre les parties syriennes», ajoutant que «seuls les Syriens décideront de l'avenir de la Syrie».
L'émissaire a également rencontré les représentants de l'opposition syrienne pour évoquer leur participation à la deuxième conférence internationale de Genève sur le règlement de la crise syrienne (Genève-2).
Qadri Jamil limogé
Dans le même temps, M. Assad a démis de ses fonctions le vice-Premier ministre Qadri Jamil, qui a mené des «activités et (tenu) des rencontres en dehors du pays sans concertation avec le gouvernement», a rapporté l'agence SANA. Selon une source politique syrienne, M. Jamil a rencontré samedi 26 octobre l'ambassadeur américain Robert Ford chargé du dossier syrien et demandé à faire partie de la délégation de l'opposition à Genève 2, ce que M. Ford a refusé, faisant valoir qu'il était difficile d'être à la fois au gouvernement et dans l'opposition. La composition de la délégation de l'opposition à cette conférence voulue par les États-Unis et la Russie est un casse-tête en raison des divergences qui la traversent et des menaces des groupes armés contre ceux qui oseraient s'y rendre.
Décret d'amnistie
Par ailleurs, le président Assad a émis un décret d'amnistie pour les conscrits réfractaires et les soldats déserteurs, à condition qu'ils se rendent aux autorités, a également rapporté l'agence SANA.
Source : agences