Moscou enquête sur l’enlèvement présumé d’un Russe en Syrie
La Russie est en train de vérifier des informations sur l'enlèvement présumé en Syrie d'un Russe par des rebelles, après la diffusion la veille sur internet d'une vidéo montrant cet homme, a déclaré jeudi une source au ministère des Affaires étrangères.
«L'ambassade de Russie à Damas est en train de vérifier les informations concernant le citoyen russe Sergueï Gorbounov en Syrie», a déclaré cette source à l'agence de presse Interfax.
Une vidéo montrant un homme barbu parlant russe et disant s'appeler Sergueï Gorbounov a été
diffusée mercredi sur des sites «jihadistes» et sur YouTube.
Il y affirme avoir été enlevé à l'aéroport militaire de Mennegh, dans la province d'Alep, conquis par les rebelles début août.
L'otage indique que ses ravisseurs proposent de l'échanger, via le Comité international de la Croix-Rouge, contre un Saoudien capturé à Hama par le pouvoir syrien, Khaled Souleïman.
«Ils (les ravisseurs) m'ont dit que je pourrai être échangé», dit cet homme filmé assis et en train de lire avec hésitation un texte en russe, avec un léger accent.
«Si on ne m'échange pas d'ici à cinq jours, ils me tueront», dit-il. Il en appelle aux gouvernements russe et syrien, disant «avoir peur».
L'agence de presse officielle russe Itar-Tass a indiqué, sans toutefois préciser ses sources, que l'enlèvement avait été revendiqué par la «Katiba al-Muhajireen», une brigade très majoritairement constituée de combattants étrangers, dont de nombreux Tchétchènes, qui s'est illustrée notamment par des vidéos sanglantes de décapitation.
Source: agences et rédaction
«L'ambassade de Russie à Damas est en train de vérifier les informations concernant le citoyen russe Sergueï Gorbounov en Syrie», a déclaré cette source à l'agence de presse Interfax.
Une vidéo montrant un homme barbu parlant russe et disant s'appeler Sergueï Gorbounov a été
diffusée mercredi sur des sites «jihadistes» et sur YouTube.Il y affirme avoir été enlevé à l'aéroport militaire de Mennegh, dans la province d'Alep, conquis par les rebelles début août.
L'otage indique que ses ravisseurs proposent de l'échanger, via le Comité international de la Croix-Rouge, contre un Saoudien capturé à Hama par le pouvoir syrien, Khaled Souleïman.
«Ils (les ravisseurs) m'ont dit que je pourrai être échangé», dit cet homme filmé assis et en train de lire avec hésitation un texte en russe, avec un léger accent.
«Si on ne m'échange pas d'ici à cinq jours, ils me tueront», dit-il. Il en appelle aux gouvernements russe et syrien, disant «avoir peur».
L'agence de presse officielle russe Itar-Tass a indiqué, sans toutefois préciser ses sources, que l'enlèvement avait été revendiqué par la «Katiba al-Muhajireen», une brigade très majoritairement constituée de combattants étrangers, dont de nombreux Tchétchènes, qui s'est illustrée notamment par des vidéos sanglantes de décapitation.
Source: agences et rédaction
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