Syrie: l’opposition repousse sa décision de participer à Genève-2, l’armée progresse
Au moment où l’armée loyaliste réalise des exploits sur le terrain, l’opposition syrienne, profondément divisée, repousse au 9 novembre sa décision de participer à Genève-2.
La soi-disant «Coalition de l'opposition syrienne», profondément divisée, a repoussé au 9 novembre sa décision de participer à la conférence de paix dite de Genève-2, a indiqué jeudi un de ses membres Samir Nashar.
«Nous avons pris la décision de reporter la réunion de l'Assemblée générale et du Comité politique (de l'opposition) à Istanbul au 9 novembre», a-t-il affirmé.
Prévue initialement le 22 octobre, elle avait été reportée en raison de la tenue de la réunion à Londres du groupe des soi-disant «Amis de la Syrie». Elle devait se tenir tout début novembre, mais a été à nouveau remise au 9 novembre.
«Il y a un effort international et notamment américain pour convaincre la Coalition de participer à Genève-2. Le sentiment général au sein de la coalition était jusqu'à présent plutôt une opposition à la participation à la Conférence et le refus de participer du Conseil national syrien (CNS) a suscité beaucoup de réactions tant au niveau régional qu'international», a indiqué M. Nashar.
Le «CNS», principale composante de la «coalition», avait annoncé sa décision le 13 octobre.
«Les puissances internationales essaient de réunir à Genève le plus grand nombre d'opposants. Reporter la réunion jusqu'au 9 novembre vise à donner plus de temps à la discussion et à favoriser les tentatives pour faire changer d'avis ceux qui s'opposent à la réunion internationale», a-t-il ajouté.
Selon M. Nashar, «la délégation du ministère américain des Affaires étrangères est à Istanbul et y restera jusqu'à la réunion de l'Assemblée générale pour être en contact avec toutes les forces présentes et les convaincre» de venir à Genève.
L'ambassadeur américain pour la Syrie Robert Ford a rencontré plusieurs dirigeants de l'opposition syrienne à Istanbul pour tenter de les convaincre de participer à la conférence de paix Genève-2, a annoncé le département d'Etat mercredi.
Attentat terroriste à Homs
Sur le terrain, l’armée arabe syrienne continue a progressé et a réalisé de nouveaux exploits. Elle a pris jeudi le contrôle total de la région de Hataïtet al-Turkmane près de Damas.
«Des affrontements ont opposé jeudi les soldats à des groupes armés dans la localité de Jobar», un quartier périphérique du nord-est de Damas, ont indiqué des sources militaires, ajoutant que «l’armée a également attaqué des positions rebelles près de Beit Sahem», au sud de la capitale.
Toujours sur le plan sécuritaire, «un attentat terroriste à la voiture piégée au rond-point al-Nouzha à Homs a fait un martyr et 43 blessés, dont des femmes et des enfants», a indiqué jeudi la télévision officielle syrienne.
Combats entre Kurdes et extrémistes
Près de la frontière irakienne, de violents combats opposaient jeudi les combattants kurdes aux extrémistes pour le contrôle d'une localité.
«Les affrontements ont commencé vers minuit et ont duré environ douze heures, lorsque les Kurdes ont avancé en direction d'Alyaaroubié, une localité contrôlée par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et d'autres formations jihadistes», a précisé le soi-disant Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
«Les Kurdes ont pu prendre deux villages contrôlés par les jihadistes mais il leur sera difficile de s'emparer d'Alyaaroubié car l'EIIL y a regroupé de nombreux combattants», a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane.
Pour les Kurdes comme pour les extrémistes, il est essentiel de contrôler les localités près de la frontière avec l'Irak, car ce sont des points de passage pour les hommes et les munitions. Depuis plusieurs mois, des combats les opposent pour le contrôle du nord-est de la Syrie, riche en pétrole et grenier à blé du pays.
Retour progressif du courant
Concernant le courant électrique, il a été rétabli progressivement jeudi dans plusieurs régions de Syrie, y compris dans la capitale, après une coupure quasi-générale provoquée par une attaque rebelle contre un gazoduc alimentant une centrale, selon des sources officielles.
L'attaque menée mercredi soir a visé le gazoduc alimentant la principale centrale du sud du pays.
Il n'était pas clair si le gazoduc a été saboté par des explosifs ou visé par des bombardements.
Selon l'agence officielle Sana, citant le ministre de l'Electricité Imad Khamis, «le courant est rétabli progressivement dans certaines provinces après l'approvisionnement de la centrale en carburant».
Les habitants de la capitale syrienne ont affirmé que dès mercredi soir l'électricité était revenue dans plusieurs quartiers, avant un retour quasi-général dans Damas.
«Les travaux continuent pour réparer les dégâts provoqués par l'attentat terroriste contre le gazoduc et le courant devra être rétabli totalement dans les 48 heures», a ajouté le ministre.
L'attaque avait provoqué un énorme incendie qui a été maîtrisé dans la nuit, selon les autorités syriennes.
Source: agences et rédaction
La soi-disant «Coalition de l'opposition syrienne», profondément divisée, a repoussé au 9 novembre sa décision de participer à la conférence de paix dite de Genève-2, a indiqué jeudi un de ses membres Samir Nashar.
«Nous avons pris la décision de reporter la réunion de l'Assemblée générale et du Comité politique (de l'opposition) à Istanbul au 9 novembre», a-t-il affirmé.
Prévue initialement le 22 octobre, elle avait été reportée en raison de la tenue de la réunion à Londres du groupe des soi-disant «Amis de la Syrie». Elle devait se tenir tout début novembre, mais a été à nouveau remise au 9 novembre.
«Il y a un effort international et notamment américain pour convaincre la Coalition de participer à Genève-2. Le sentiment général au sein de la coalition était jusqu'à présent plutôt une opposition à la participation à la Conférence et le refus de participer du Conseil national syrien (CNS) a suscité beaucoup de réactions tant au niveau régional qu'international», a indiqué M. Nashar.
Le «CNS», principale composante de la «coalition», avait annoncé sa décision le 13 octobre.
«Les puissances internationales essaient de réunir à Genève le plus grand nombre d'opposants. Reporter la réunion jusqu'au 9 novembre vise à donner plus de temps à la discussion et à favoriser les tentatives pour faire changer d'avis ceux qui s'opposent à la réunion internationale», a-t-il ajouté.
Selon M. Nashar, «la délégation du ministère américain des Affaires étrangères est à Istanbul et y restera jusqu'à la réunion de l'Assemblée générale pour être en contact avec toutes les forces présentes et les convaincre» de venir à Genève.
L'ambassadeur américain pour la Syrie Robert Ford a rencontré plusieurs dirigeants de l'opposition syrienne à Istanbul pour tenter de les convaincre de participer à la conférence de paix Genève-2, a annoncé le département d'Etat mercredi.
Attentat terroriste à Homs
Sur le terrain, l’armée arabe syrienne continue a progressé et a réalisé de nouveaux exploits. Elle a pris jeudi le contrôle total de la région de Hataïtet al-Turkmane près de Damas.
«Des affrontements ont opposé jeudi les soldats à des groupes armés dans la localité de Jobar», un quartier périphérique du nord-est de Damas, ont indiqué des sources militaires, ajoutant que «l’armée a également attaqué des positions rebelles près de Beit Sahem», au sud de la capitale.
Toujours sur le plan sécuritaire, «un attentat terroriste à la voiture piégée au rond-point al-Nouzha à Homs a fait un martyr et 43 blessés, dont des femmes et des enfants», a indiqué jeudi la télévision officielle syrienne.
Combats entre Kurdes et extrémistes
Près de la frontière irakienne, de violents combats opposaient jeudi les combattants kurdes aux extrémistes pour le contrôle d'une localité.
«Les affrontements ont commencé vers minuit et ont duré environ douze heures, lorsque les Kurdes ont avancé en direction d'Alyaaroubié, une localité contrôlée par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et d'autres formations jihadistes», a précisé le soi-disant Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
«Les Kurdes ont pu prendre deux villages contrôlés par les jihadistes mais il leur sera difficile de s'emparer d'Alyaaroubié car l'EIIL y a regroupé de nombreux combattants», a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane.
Pour les Kurdes comme pour les extrémistes, il est essentiel de contrôler les localités près de la frontière avec l'Irak, car ce sont des points de passage pour les hommes et les munitions. Depuis plusieurs mois, des combats les opposent pour le contrôle du nord-est de la Syrie, riche en pétrole et grenier à blé du pays.
Retour progressif du courant
Concernant le courant électrique, il a été rétabli progressivement jeudi dans plusieurs régions de Syrie, y compris dans la capitale, après une coupure quasi-générale provoquée par une attaque rebelle contre un gazoduc alimentant une centrale, selon des sources officielles.
L'attaque menée mercredi soir a visé le gazoduc alimentant la principale centrale du sud du pays.
Il n'était pas clair si le gazoduc a été saboté par des explosifs ou visé par des bombardements.Selon l'agence officielle Sana, citant le ministre de l'Electricité Imad Khamis, «le courant est rétabli progressivement dans certaines provinces après l'approvisionnement de la centrale en carburant».
Les habitants de la capitale syrienne ont affirmé que dès mercredi soir l'électricité était revenue dans plusieurs quartiers, avant un retour quasi-général dans Damas.
«Les travaux continuent pour réparer les dégâts provoqués par l'attentat terroriste contre le gazoduc et le courant devra être rétabli totalement dans les 48 heures», a ajouté le ministre.
L'attaque avait provoqué un énorme incendie qui a été maîtrisé dans la nuit, selon les autorités syriennes.
Source: agences et rédaction
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