Pollution catastrophique en Chine: inspection des zones polluées
Le gouvernement chinois a annoncé jeudi l'envoi d'équipes d'inspection dans les provinces et les villes les plus affectées par la pollution atmosphérique pour vérifier que la législation est bien appliquée.
Le gouvernement chinois a annoncé de nombreux plans de lutte contre la pollution ces dernières années, mais les résultats se font attendre, notamment dans le nord et le nord-est du pays, où
la forte croissance industrielle se fait grâce au charbon.
La mise en œuvre de la réglementation est problématique, les puissantes entreprises publiques ne tenant souvent pas compte de la réglementation et falsifiant même parfois leurs données concernant les émissions.
Sur son site internet, le ministère de l'environnement précise que des équipes se rendront dès maintenant et jusqu'en mars à Pékin et dans les régions qui entourent la capitale, dans les deltas de la rivière des Perles et du Yangzé et dans les villes de Chengdu, capitale du Sichuan, Chongqing et Urumqi, capitale de la région autonome de Xinjiang. Toutes ces zones ont des problèmes de smog, une brume grisâtre provenant d'un mélange de polluants.
Les équipes s'assureront que les usines ont installé les équipements nécessaires pour réduire les émissions de dioxyde de soufre, que les usines fermées le restent effectivement et que les gouvernements locaux appliquent bien la réglementation, précise le ministère.
«Airpocalypse»
Ces derniers jours, une épaisse chape de pollution paralysait Harbin, mégalopole de 11 millions d'habitants de la province du Heilongjiang dans le nord-est de la Chine, forçant la fermeture des écoles et de l’aéroport et entravant le réseau de transports.
La visibilité a été réduite à dix mètres. Ce pic de pollution de l'air a été lié à l'arrivée de l'hiver et à l'utilisation du chauffage domestique.
Les relevés atmosphériques pratiqués lundi dernier indiquaient un indice de 1 000 pour les particules fines PM2,5 (particules dont le diamètre est de 2,5 micromètres) présentes dans l'air.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un indice supérieur à 300 est considéré comme dangereux et le seuil maximal quotidien doit rester inférieur à 20.
La Chine, deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.
En outre le pays tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La qualité de l'air est devenue un sujet de préoccupation dans la population chinoise. L'«airpocalypse» à Harbin faisait mardi la une de divers journaux dans le pays, de plus en plus inquiets de la dégradation de l’environnement.
La pollution de l’air a contribué au décès prématuré de 1,2 million de personnes en Chine en 2010, avait estimé l’organisation Health Effects Institute, dans une étude parue en mars dernier.
Source: agences et rédaction
Le gouvernement chinois a annoncé de nombreux plans de lutte contre la pollution ces dernières années, mais les résultats se font attendre, notamment dans le nord et le nord-est du pays, où
la forte croissance industrielle se fait grâce au charbon. La mise en œuvre de la réglementation est problématique, les puissantes entreprises publiques ne tenant souvent pas compte de la réglementation et falsifiant même parfois leurs données concernant les émissions.
Sur son site internet, le ministère de l'environnement précise que des équipes se rendront dès maintenant et jusqu'en mars à Pékin et dans les régions qui entourent la capitale, dans les deltas de la rivière des Perles et du Yangzé et dans les villes de Chengdu, capitale du Sichuan, Chongqing et Urumqi, capitale de la région autonome de Xinjiang. Toutes ces zones ont des problèmes de smog, une brume grisâtre provenant d'un mélange de polluants.
Les équipes s'assureront que les usines ont installé les équipements nécessaires pour réduire les émissions de dioxyde de soufre, que les usines fermées le restent effectivement et que les gouvernements locaux appliquent bien la réglementation, précise le ministère.
«Airpocalypse»
Ces derniers jours, une épaisse chape de pollution paralysait Harbin, mégalopole de 11 millions d'habitants de la province du Heilongjiang dans le nord-est de la Chine, forçant la fermeture des écoles et de l’aéroport et entravant le réseau de transports.
La visibilité a été réduite à dix mètres. Ce pic de pollution de l'air a été lié à l'arrivée de l'hiver et à l'utilisation du chauffage domestique.
Les relevés atmosphériques pratiqués lundi dernier indiquaient un indice de 1 000 pour les particules fines PM2,5 (particules dont le diamètre est de 2,5 micromètres) présentes dans l'air.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un indice supérieur à 300 est considéré comme dangereux et le seuil maximal quotidien doit rester inférieur à 20.La Chine, deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial, voit son environnement menacé par ses nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes.
En outre le pays tire plus de 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La qualité de l'air est devenue un sujet de préoccupation dans la population chinoise. L'«airpocalypse» à Harbin faisait mardi la une de divers journaux dans le pays, de plus en plus inquiets de la dégradation de l’environnement.
La pollution de l’air a contribué au décès prématuré de 1,2 million de personnes en Chine en 2010, avait estimé l’organisation Health Effects Institute, dans une étude parue en mars dernier.
Source: agences et rédaction
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