Assad prêt à se présenter à la présidentielle de 2014
Le président syrien Bachar el-Assad s'est déclaré prêt à se présenter à la présidentielle de 2014, dans une interview diffusée lundi soir par la chaîne libanaise Al-Mayadeen.
À la question de savoir s'il comptait se présenter à la prochaine élection présidentielle, M. Assad a affirmé: «Ma réponse dépend de deux facteurs: le premier est le désir personnel, et le second
est la volonté du peuple».
«Pour le premier point, celui me concernant personnellement, je ne vois aucun obstacle à ce que je me porte candidat à la prochaine élection», a-t-il souligné.
Conditions pas réunies pour des négociations de paix
Concernant la conférence de Genève-2 voulue par la Russie et les Etats-Unis, pour tenter de trouver une solution au conflit en réunissant représentants du régime et de l'opposition, le président syrien a par ailleurs indiqué que les «conditions n'étaient pas encore réunies pour des négociations de paix» avec l'opposition.
«Aucune date n'a été fixée, et les conditions ne sont pas encore réunies si nous voulons qu'elle réussisse», a-t-il déclaré.
«Quelles sont les forces qui y prendront part ? Quel lien ont-elles avec le peuple syrien ? Ces forces représentent-elles le peuple syrien, ou représentent-elles les Etats qui les ont inventées?», s'est-il interrogé.
Et de poursuivre: «Comment ces forces peuvent-elles représenter le peuple syrien si elles vivent à l'étranger ? Elles n'osent pas venir en Syrie».
Les Frères musulmans, des terroristes
«La solution (au conflit syrien) doit être une solution syrienne», a-t-il martelé.
Le chef de l'État syrien a qualifié au passage les Frères musulmans, une composante de l'opposition, de «groupe terroriste».
«Concernant les Frères musulmans, ils deviennent de plus en plus terroristes (...), il s'agit d'un groupe terroriste et opportuniste (...), qui utilise la religion pour des objectifs politiques», a-t-il affirmé.
Le médiateur doit être neutre
Alors que l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe doit se rendre en Syrie dans le cadre de la tournée qu'il effectue actuellement dans la région pour discuter de Genève-2, qui était espérée pour fin novembre, M. Assad a demandé à l'émissaire Lakhdar Brahimi de «ne pas dévier du cadre de la mission» qui lui a été confiée.
«Nous lui demandons de respecter sa mission, de ne pas dévier du cadre de sa mission. Il a été chargé d'une mission de médiation, le médiateur doit être neutre», a-t-il dit.
Et de souligner: «Il ne devrait pas faire des tâches qui lui ont été assignées par d'autres pays, mais se concentrer sur le processus de dialogue entre les parties en conflit sur le terrain».
Le président Assad s’en est pris aux pays qui soutiennent les groupes armés en Syrie, notamment l’Arabie.
«L'Arabie Saoudite est un Etat qui exécute, pleinement, la politique des Etats-Unis, un Etat qui soutient, ouvertement, les groupes armés», a-t-il déclaré.
«L'Arabie, le Qatar et la Turquie sont impliqués dans le soutien au terrorisme en Syrie», a indiqué le président syrien.
Source: agences et rédaction
À la question de savoir s'il comptait se présenter à la prochaine élection présidentielle, M. Assad a affirmé: «Ma réponse dépend de deux facteurs: le premier est le désir personnel, et le second
est la volonté du peuple».«Pour le premier point, celui me concernant personnellement, je ne vois aucun obstacle à ce que je me porte candidat à la prochaine élection», a-t-il souligné.
Conditions pas réunies pour des négociations de paix
Concernant la conférence de Genève-2 voulue par la Russie et les Etats-Unis, pour tenter de trouver une solution au conflit en réunissant représentants du régime et de l'opposition, le président syrien a par ailleurs indiqué que les «conditions n'étaient pas encore réunies pour des négociations de paix» avec l'opposition.
«Aucune date n'a été fixée, et les conditions ne sont pas encore réunies si nous voulons qu'elle réussisse», a-t-il déclaré.
«Quelles sont les forces qui y prendront part ? Quel lien ont-elles avec le peuple syrien ? Ces forces représentent-elles le peuple syrien, ou représentent-elles les Etats qui les ont inventées?», s'est-il interrogé.
Et de poursuivre: «Comment ces forces peuvent-elles représenter le peuple syrien si elles vivent à l'étranger ? Elles n'osent pas venir en Syrie».
Les Frères musulmans, des terroristes
«La solution (au conflit syrien) doit être une solution syrienne», a-t-il martelé.
Le chef de l'État syrien a qualifié au passage les Frères musulmans, une composante de l'opposition, de «groupe terroriste».
«Concernant les Frères musulmans, ils deviennent de plus en plus terroristes (...), il s'agit d'un groupe terroriste et opportuniste (...), qui utilise la religion pour des objectifs politiques», a-t-il affirmé.
Le médiateur doit être neutre
Alors que l'émissaire de l'ONU et la Ligue arabe doit se rendre en Syrie dans le cadre de la tournée qu'il effectue actuellement dans la région pour discuter de Genève-2, qui était espérée pour fin novembre, M. Assad a demandé à l'émissaire Lakhdar Brahimi de «ne pas dévier du cadre de la mission» qui lui a été confiée.
«Nous lui demandons de respecter sa mission, de ne pas dévier du cadre de sa mission. Il a été chargé d'une mission de médiation, le médiateur doit être neutre», a-t-il dit.
Et de souligner: «Il ne devrait pas faire des tâches qui lui ont été assignées par d'autres pays, mais se concentrer sur le processus de dialogue entre les parties en conflit sur le terrain».
Le président Assad s’en est pris aux pays qui soutiennent les groupes armés en Syrie, notamment l’Arabie.
«L'Arabie Saoudite est un Etat qui exécute, pleinement, la politique des Etats-Unis, un Etat qui soutient, ouvertement, les groupes armés», a-t-il déclaré.
«L'Arabie, le Qatar et la Turquie sont impliqués dans le soutien au terrorisme en Syrie», a indiqué le président syrien.
Source: agences et rédaction
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