Damas: un attentat terroriste secoue Jaramana, des martyrs et des blessés
La banlieue de Damas a été secouée samedi par un nouvel attentat meurtrier à l'entrée de la ville de Jaramana, faisant des martyrs et des blessés, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.
Selon les médias, les terroristes ont tenté de conquérir un barrage stratégique entre Jaramana, ville à majorité chrétienne et druze, et la localité rebelle adjacente de Mléha.
«L’attentat à la voiture piégée a visé le barrage de l’armée syrienne près du complexe Tamiko, à l'entrée de Jaramana», ont précisé des sources médiatiques.
Par ailleurs, le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'Homme» (OSDH) a fait état de «16 soldats tués dans cet attentat et dans les intenses combats qui ont suivi».
Selon cette ONG, l'attentat a été perpétré «par un kamikaze du Front Al-Nosra», un groupe extrémiste affilié à Al-Qaïda.
Brahimi en tournée régionale
Cet attentat sanglant intervient alors que le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi entame samedi en Egypte une tournée régionale qui doit également le conduire à Damas et Téhéran.
«C’est une tournée préparatoire de M. Brahimi en vue de la conférence de Genève 2», a indiqué vendredi à Genève sa porte-parole, Khawla Mattar.
L’émissaire onusien «va démarrer sa tournée régionale samedi au Caire où il va rencontrer le ministre des Affaires étrangères égyptien et le secrétaire général de la Ligue arabe», a-t-elle précisé.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry participera mardi à Londres à une réunion des soi-disant «Amis de la Syrie», les pays soutenant l'opposition syrienne (dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et l'Arabie saoudite) pour discuter de cette conférence, baptisée Genève-2. Elle s'annonce compliquée, d'autant que l'opposition reste profondément divisée sur la question de sa participation.
Les tentatives de parvenir à une solution diplomatique au conflit interviennent un peu plus d'un mois après la conclusion d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Les armes chimiques « transportées par bateau»
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser la destruction de cet arsenal, a annoncé avoir vérifié 14 des plus de 20 sites signalés par Damas.
La proposition de M. Kerry en vue de transporter les armes chimiques par bateau est «prématurée», a estimé samedi Moscou, après que le secrétaire d'Etat américain eut assuré qu'elles pourraient être «convoyées par bateau en dehors de la région» pour être détruites «en toute sécurité».
Source: agences et rédaction
Selon les médias, les terroristes ont tenté de conquérir un barrage stratégique entre Jaramana, ville à majorité chrétienne et druze, et la localité rebelle adjacente de Mléha.
«L’attentat à la voiture piégée a visé le barrage de l’armée syrienne près du complexe Tamiko, à l'entrée de Jaramana», ont précisé des sources médiatiques.
Par ailleurs, le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'Homme» (OSDH) a fait état de «16 soldats tués dans cet attentat et dans les intenses combats qui ont suivi».
Selon cette ONG, l'attentat a été perpétré «par un kamikaze du Front Al-Nosra», un groupe extrémiste affilié à Al-Qaïda.
Brahimi en tournée régionale
Cet attentat sanglant intervient alors que le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi entame samedi en Egypte une tournée régionale qui doit également le conduire à Damas et Téhéran.
«C’est une tournée préparatoire de M. Brahimi en vue de la conférence de Genève 2», a indiqué vendredi à Genève sa porte-parole, Khawla Mattar.
L’émissaire onusien «va démarrer sa tournée régionale samedi au Caire où il va rencontrer le ministre des Affaires étrangères égyptien et le secrétaire général de la Ligue arabe», a-t-elle précisé.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry participera mardi à Londres à une réunion des soi-disant «Amis de la Syrie», les pays soutenant l'opposition syrienne (dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et l'Arabie saoudite) pour discuter de cette conférence, baptisée Genève-2. Elle s'annonce compliquée, d'autant que l'opposition reste profondément divisée sur la question de sa participation.
Les tentatives de parvenir à une solution diplomatique au conflit interviennent un peu plus d'un mois après la conclusion d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Les armes chimiques « transportées par bateau»
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser la destruction de cet arsenal, a annoncé avoir vérifié 14 des plus de 20 sites signalés par Damas.
La proposition de M. Kerry en vue de transporter les armes chimiques par bateau est «prématurée», a estimé samedi Moscou, après que le secrétaire d'Etat américain eut assuré qu'elles pourraient être «convoyées par bateau en dehors de la région» pour être détruites «en toute sécurité».
Source: agences et rédaction