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Le chef des talibans menace l’Afghanistan et les Etats-Unis

Le chef des talibans menace l’Afghanistan et les Etats-Unis
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Le mollah Omar, chef des insurgés talibans afghans, a averti dimanche 13 octobre que la signature d'un accord entre Washington et Kaboul sur le maintien d'une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014 aurait de «graves conséquences».

Les États-Unis et l'Afghanistan négocient depuis des mois un traité bilatéral de sécurité (BSA) qui doit encadrer la présence américaine dans le pays au terme de la mission de combat de l'OTAN, fin 2014, mais aussi le nombre des bases et le statut des soldats qui resteraient sur place.

Samedi, à l'issue de longues tractations à Kaboul, le président Hamid Karzaï et le secrétaire d'ÉtatLe chef des talibans menace l’Afghanistan et les Etats-Unis John Kerry ont annoncé être parvenus à un accord partiel, sans avoir pu toutefois régler totalement la question sensible de l'immunité des soldats américains.

«Les envahisseurs et leurs alliés doivent comprendre que (la signature) de l'accord stratégique aurait de graves conséquences pour eux», déclare le mollah Omar dans un communiqué publié sur un site internet des talibans, à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd El-Kébir.

Le chef des insurgés prévient également les États-Unis que le maintien de bases américaines sur le sol afghan «ne sera jamais accepté» et que «le djihad armé se poursuivra à leur encontre avec encore plus de force».

Chassés du pouvoir en 2001 par une coalition internationale menée par les Américains, les talibans combattent depuis férocement le gouvernement afghan et les forces de l'OTAN. La signature d'un accord de sécurité avec les Américains permettrait à l'armée afghane, minée par des problèmes de désertion et sous-équipée, de disposer d'une force de soutien après le retrait fin 2014 des 87 000 troupes de l'OTAN.

Le départ des soldats de la coalition s'effectuera dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. Dans son communiqué, le mollah Omar a réaffirmé qu'il «rejetait» ce scrutin instrumentalisé selon lui par les puissances étrangères, et a appelé les Afghans à «ne pas y participer».

Source : agences

 

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