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L’ouverture de la France sur l’Iran étonne les observateurs

L’ouverture de la France sur l’Iran étonne les observateurs
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L’ouverture sans précédent exprimée par la France à l’égard de l’Iran a vu sa consécration dans la rencontre qui a réuni le président François Hollande et son homologue iranien, Hassan Rohani, à New York, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Il est difficile de comprendre cette ouverture, d’autant que Paris et Londres ont été en pointe de la campagne diplomatique engagée en vue de l’inscription de «l’aile militaire» du Hezbollah sur la listeL’ouverture de la France sur l’Iran étonne les observateurs des «organisations terroristes» de l’Union européenne.

Dans ce cadre, un diplomate européen chevronné, expliquant la position française, affirme que le président français et son équipe veulent saisir le «long bâton» tendu par les nouvelles autorités iraniennes, car «l’Iran reste, en fin de compte, un grand pays ayant des liens avec la France», ajoutant que «l’espoir d’une éventuelle normalisation des relations avec l’Iran intéresse les Français».

Par ailleurs, le diplomate souligne que la France ne veut pas donner l’impression qu’elle traîne de pied derrière les Américains, «comme ce fut le cas à Saint-Pétersbourg lors du deal conclu entre les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine, en marge du sommet du G20». Partant de là, la rencontre entre Hollande et Rohani a été rapidement organisée, afin de permettre à la France de reprendre l’initiative.

Un député européen d’un parti de droite français affirme, de son côté, qu’«il serait irréaliste de mettre les Iraniens à l’écart, si nous souhaitons régler la question syrienne».

Il a, en outre, estimé que la France a commis deux erreurs: elle a fait la promotion de l’éventuelle action «punitive» militaire contre Bachar al-Assad; elle a ensuite opté pour une approche morale, sachant que la diplomatie ne peut pas être gérée par des considérations morales.

Source: As-Safir, traduit par mediarama

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