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Poutine: les armes chimiques syriennes sont une alternative aux armes nucléaires israéliennes

Poutine: les armes chimiques syriennes sont une alternative aux armes nucléaires israéliennes
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Le président russe, Vladimir Poutine, a souligné que l'arsenal chimique syrien est une réponse aux armes nucléaires d' «Israël». Il a fait part de sa confiance envers Damas sur le démantèlement de son arsenal chimique, sans toutefois promettre que le plan sera mené jusqu'à son terme.

S'exprimant jeudi 19 septembre devant un parterre d'experts étrangers et russes au forum de Valdaï qui se tient en Russie, M. Poutine a affirmé que les armes chimiques de la Syrie ont été créées comme une «alternative» aux armes nucléaires de l'entité sioniste.

Interrogé s'il a confiance envers Damas sur le démantèlement de l'arsenal chimique, il a affiché saPoutine: les armes chimiques syriennes sont une alternative aux armes nucléaires israéliennes confiance sur ces engagements : «La Syrie a annoncé qu'elle est prête à rejoindre la Convention sur les armes chimiques, et pas seulement prête, elle se considère comme déjà membre», a-t-il dit.

Et le président russe de poursuivre : «Voici les mesures concrètes que le gouvernement syrien a déjà prises. S'il sera en mesure de poursuivre le processus jusqu‘à la fin, je ne peux pas en être sûr à 100%, mais tout ce que nous avons vu jusqu‘à maintenant ces derniers jours porte à croire que c'est possible.»

Selon Vladimir Poutine, l'attaque chimique du 21 août est le fait des rebelles. «Nous avons toutes les raisons de croire qu'il s'agissait d'une provocation, une provocation rusée et ingénieuse», a-t-il dit. Il a cependant ajouté que les auteurs de l'attaque se sont appuyés sur une technologie «primitive», utilisant des vieilles munitions de fabrication soviétique que ne sont plus dans l'inventaire de l'armée syrienne.

M. Poutine a insisté sur le fait que la Russie s'est fortement opposée à une attaque américaine contre la Syrie, car elle violerait les principes fondamentaux du droit international et saperait le rôle de l'ONU, non pas parce qu'il essayait de garder Assad au pouvoir. «Nous n'avons pas d'intérêts spécifiques en Syrie qui nous entraîneraient à protéger le gouvernement actuel», a-t-il déclaré. «Nous nous efforçons de préserver les principes du droit international», a-t-il ajouté.

«Lors de ses discussions avec les dirigeants occidentaux, ceux-ci ne sont pas parvenus à répondre à la question au sujet de ce que ferait l'Occident si les militants d'Al-Qaïda finissaient par déloger Assad et prenaient le pouvoir en Syrie», a-t-il indiqué, demandant «quel sens cela a-t-il de lancer un raid si vous ne savez pas comment cela finira ?».

Source : agences et rédaction

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