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Syrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion

Syrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion
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Les Etats-Unis baignent dans la plus grande confusion au sujet de la Syrie.

Après le rejet par le Parlement britannique d'une motion sur une intervention contre Damas, la Maison Blanche a affirmé jeudi que Barack Obama prendrait sa décision dans le dossier syrien selon les intérêts des Etats-Unis.

«Les Etats-Unis continueront à consulter le gouvernement britannique, l'un de nos alliés et amis les plus proches», mais «les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dansSyrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion l'intérêt des Etats-Unis», a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Caitlin Hayden.

M. Obama «pense que des intérêts cruciaux des Etats-Unis sont en jeu, et que les pays qui violent les règles internationales sur les armes chimiques doivent rendre des comptes», a-t-elle poursuivi.

Plus tôt jeudi, le Parlement britannique a rejeté, pour 285 voix contre 272, la motion du Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d'une intervention en Syrie «en réponse à l'usage d'armes chimiques» dont il accuse Damas.

«Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d'intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence», a réagi M. Cameron après ce camouflet, ajoutant qu'il était «attaché au respect de la volonté de la Chambre des Communes».

Les Américains contre l’intervention

Dans la journée, la Maison Blanche avait déjà laissé entendre que M. Obama se réservait le droit d'agir «unilatéralement» contre le régime syrien pour le «punir», sans attendre l'ONU ou ses alliésSyrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion comme Londres.

«Nous prenons nos décisions en suivant notre propre calendrier», avait ainsi prévenu le porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Marie Harf, tandis que son homologue de la Maison Blanche, Josh Earnest avait indiqué que «le président doit avant tout rendre des comptes aux Américains qui l'ont élu pour les protéger».

Ces mêmes Américains se sont rassemblés jeudi soir par des centaines à Times square à New York pour manifester leur opposition à toute intervention US en Syrie.

Une «coalition internationale»

En revanche, le chef du Pentagone Chuck Hagel a affirmé vendredi que les Etats-Unis recherchent toujours «une coalition internationale».

«Notre approche est de continuer pour trouver une coalition internationale qui agira de concert», a déclaré le secrétaire américain à la Défense lors d'une conférence de presse à Manille.Syrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion

Chuck Hagel a précisé que Washington respectait le vote du parlement britannique. «Il est de la responsabilité de chaque pays de prendre ses propres décisions», a-t-il dit.

«Nous continuons de consulter les Britanniques, comme les autres alliés. Cette consultation comprend des façons d'aller de l'avant ensemble pour répondre à cette attaque à l'arme chimique en Syrie», a précisé le haut responsable.

Chuck Hagel est actuellement à Manille, dernière étape de sa tournée d'une semaine en Asie, qui s'est déroulée à l'ombre de la crise syrienne.

Un cinquième destroyer US déployé

Sur le terrain, les Etats-Unis ont ainsi annoncé jeudi le déploiement d'un destroyer supplémentaire face aux côtes syriennes, portant temporairement à cinq le nombre de naviresSyrie: Après la retraite du GB, les USA baignent dans la confusion équipés de missiles de croisière en Méditerranée orientale.

En temps normal, trois destroyers américains croisent en Méditerranée, sous responsabilité de la VIe flotte américaine, essentiellement pour une mission de «défense antimissile».

«L'USS Stout est amené à prendre la relève sur place de l'USS Mahan, mais les deux navires devraient croiser ensemble, avec trois autres destroyers, pendant un temps indéterminé au large des côtes syriennes», selon un responsable US de la Défense.

A l'heure actuelle, quatre destroyers, le Mahan, le Ramage, le Barry et le Gravely, croisent en Méditerranée orientale, prêts à lancer leurs missiles Tomahawk si le président américain l’ordonne.

Source: agences et rédaction

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