60 % des Américains contre une intervention militaire en Syrie
Selon un récent sondage Reuters/Ipsos, 60 % des Américains se prononcent contre une intervention militaire en Syrie.
Neuf pour cent seulement des personnes interrogées dans cette étude, réalisée entre le 19 et le 23 août - soit après le raid présumé du faubourg damascène de la Gouta survenu le 21 août au matin -, pensent que le président Barack Obama se doit d'agir.
Dans le détail, un Américain sur quatre interrogé dans ce sondage apporterait son soutien à une intervention américaine en cas d' «attaque à l'arme chimique par le chef de l'Etat syrien dirigée contre des civils». Ils seraient 46% à s'y opposer.
Ce soutien à une action militaire marque une baisse par rapport au sondage Reuters/Ipsos du 13 août, qui donnait une proportion de 30,2% d'Américains favorables à une intervention et de 41,6% de personnes hostiles.
Le dernier sondage a été réalisé alors que les premières images, souvent poignantes, de victimes du raid présumé commençaient à faire le tour du monde.
Mercredi dernier, une offensive au gaz innervant a été lancée dans la Ghouta orientale faisant entre 500 et 1.000 morts. Les rebelles syriens accusent les forces du président Assad d’être à l’origine de cette attaque. Damas a catégoriquement démenti ces accusations tandis que la Russie a avancé des documents et des preuves selon lesquels les rebelles auraient pu lancer l’attaque eux-mêmes pour provoquer une réaction internationale.
Quatre jours après cette attaque chimique, des bruits de bottes se font entendre à Washington. Barack Obama a réuni samedi ses principaux conseillers à la sécurité nationale pour passer en revue avec eux «toutes les options possibles, y compris militaires». L'armée américaine s'est déclarée «prête à agir en Syrie» si la Maison-Blanche l'ordonnait.
Joignant le geste à la parole, les États-Unis ont décidé samedi de renforcer leur présence militaire navale en Méditerranée, en y envoyant un quatrième destroyer, armé de missiles de croisière.
Pour sa part, Damas s’est annoncée lundi prête à faire face «à tous les scénarios», selon un responsable sécuritaire syrien.
Le président syrien Bachar al-Assad a de même prévenu Washington que toute intervention militaire contre son régime serait vouée «à l'échec», qualifiant d'«insensées» les accusations occidentales sur l'usage d'armes chimiques par son régime.
Soure: agences et rédaction
Neuf pour cent seulement des personnes interrogées dans cette étude, réalisée entre le 19 et le 23 août - soit après le raid présumé du faubourg damascène de la Gouta survenu le 21 août au matin -, pensent que le président Barack Obama se doit d'agir.
Dans le détail, un Américain sur quatre interrogé dans ce sondage apporterait son soutien à une intervention américaine en cas d' «attaque à l'arme chimique par le chef de l'Etat syrien dirigée contre des civils». Ils seraient 46% à s'y opposer.
Ce soutien à une action militaire marque une baisse par rapport au sondage Reuters/Ipsos du 13 août, qui donnait une proportion de 30,2% d'Américains favorables à une intervention et de 41,6% de personnes hostiles.
Le dernier sondage a été réalisé alors que les premières images, souvent poignantes, de victimes du raid présumé commençaient à faire le tour du monde.
Mercredi dernier, une offensive au gaz innervant a été lancée dans la Ghouta orientale faisant entre 500 et 1.000 morts. Les rebelles syriens accusent les forces du président Assad d’être à l’origine de cette attaque. Damas a catégoriquement démenti ces accusations tandis que la Russie a avancé des documents et des preuves selon lesquels les rebelles auraient pu lancer l’attaque eux-mêmes pour provoquer une réaction internationale.
Quatre jours après cette attaque chimique, des bruits de bottes se font entendre à Washington. Barack Obama a réuni samedi ses principaux conseillers à la sécurité nationale pour passer en revue avec eux «toutes les options possibles, y compris militaires». L'armée américaine s'est déclarée «prête à agir en Syrie» si la Maison-Blanche l'ordonnait.
Joignant le geste à la parole, les États-Unis ont décidé samedi de renforcer leur présence militaire navale en Méditerranée, en y envoyant un quatrième destroyer, armé de missiles de croisière.
Pour sa part, Damas s’est annoncée lundi prête à faire face «à tous les scénarios», selon un responsable sécuritaire syrien.
Le président syrien Bachar al-Assad a de même prévenu Washington que toute intervention militaire contre son régime serait vouée «à l'échec», qualifiant d'«insensées» les accusations occidentales sur l'usage d'armes chimiques par son régime.
Soure: agences et rédaction