Le Soudan livre des armes aux miliciens
Le gouvernement soudanais aurait vendu des armes fabriquées en Chine et au Qatar, aux rebelles en Syrie après transit par la Turquie, rapporte le New York Times dans son édition de mardi 13 août citant des sources occidentales et syriennes concordantes.
Selon les experts du quotidien américain, les livraisons aux rebelles comprennent des missiles antiaériens, des munitions d'armes légères ainsi que d'autres catégories d'armes, toutes de fabrication chinoise, y compris des armes de précision et des missiles antichars. Ces équipements ont été localisés ensuite dans les zones de combat en Syrie.
«Le Soudan s'est positionné comme un fournisseur majeur mondial d'armes et dont les
marchandises ont touché plusieurs zones de conflit, y compris syriennes», a déclaré un responsable américain familier des transferts de matériel militaire vers la Turquie.
L'implication du Soudan ajoute encore une autre complication au conflit syrien qui dure depuis presque trois ans. Le Soudan entretient des liens avec les miliciens en Syrie, et voit dans la poursuite du conflit un intérêt financier. Les livraisons aux rebelles s'expliqueraient par un manque de liquidités du Soudan qui fait l'objet d'un embargo international sur les armes. Ces livraisons s'ajouteraient donc à celles de nombreux régimes régionaux qui ont fait part de leur alignement aux groupes armés en Syrie comme le Qatar, les Émirats, la Jordanie ou l'Arabie Saoudite.
Le Soudan est historiquement connu pour fournir des armes aux groupes armés tout en niant publiquement son implication dans ces transferts. Ses armes ou munitions passent au Sud-Soudan, en Somalie, Côte-d'Ivoire, Tchad, Kenya, Guinée, Mali ou Ouganda, a déclaré Jonah Leff, un analyste du Soudan pour le Small Arms Survey, un projet de recherche sure l'armement des pays en guerre.
Le Soudan aurait fourni des armes à l'Armée de résistance Joseph Kony, aux rebelles en Libye, et aux janjawids, des milices pro-gouvernementales accusées d'une campagne d'atrocités au Darfour.
Les autorités soudanaises démentent
«Le Soudan n'a pas envoyé d'armes à la Syrie», a déclaré Imad Sid Ahmad, le secrétaire de presse du président Omar Hassan al-Bashir lors d'un entretien journal américain New York Times. Al-Sawarmi Khalid Saad, porte-parole des forces armées soudanaises, a ajouté que ces allégations «défient le bon sens».
«Nous n'avons aucun intérêt à soutenir les groupes rebelles en Syrie, surtout si le résultat du combat n'est pas clair», a déclaré M. Saad. «Ces allégations sont destinées à nuire au Soudan et aux relations qu'il entretient avec certains pays».
Pour sa part, un responsable qatari a pour sa part affirmé qu'il n'avait pas d'information quant au rôle de son pays dans le recrutement ou le déplacement de matériel militaire en provenance du Soudan.
Source : i24news et rédaction
Selon les experts du quotidien américain, les livraisons aux rebelles comprennent des missiles antiaériens, des munitions d'armes légères ainsi que d'autres catégories d'armes, toutes de fabrication chinoise, y compris des armes de précision et des missiles antichars. Ces équipements ont été localisés ensuite dans les zones de combat en Syrie.
«Le Soudan s'est positionné comme un fournisseur majeur mondial d'armes et dont les
marchandises ont touché plusieurs zones de conflit, y compris syriennes», a déclaré un responsable américain familier des transferts de matériel militaire vers la Turquie.L'implication du Soudan ajoute encore une autre complication au conflit syrien qui dure depuis presque trois ans. Le Soudan entretient des liens avec les miliciens en Syrie, et voit dans la poursuite du conflit un intérêt financier. Les livraisons aux rebelles s'expliqueraient par un manque de liquidités du Soudan qui fait l'objet d'un embargo international sur les armes. Ces livraisons s'ajouteraient donc à celles de nombreux régimes régionaux qui ont fait part de leur alignement aux groupes armés en Syrie comme le Qatar, les Émirats, la Jordanie ou l'Arabie Saoudite.
Le Soudan est historiquement connu pour fournir des armes aux groupes armés tout en niant publiquement son implication dans ces transferts. Ses armes ou munitions passent au Sud-Soudan, en Somalie, Côte-d'Ivoire, Tchad, Kenya, Guinée, Mali ou Ouganda, a déclaré Jonah Leff, un analyste du Soudan pour le Small Arms Survey, un projet de recherche sure l'armement des pays en guerre.
Le Soudan aurait fourni des armes à l'Armée de résistance Joseph Kony, aux rebelles en Libye, et aux janjawids, des milices pro-gouvernementales accusées d'une campagne d'atrocités au Darfour.
Les autorités soudanaises démentent
«Le Soudan n'a pas envoyé d'armes à la Syrie», a déclaré Imad Sid Ahmad, le secrétaire de presse du président Omar Hassan al-Bashir lors d'un entretien journal américain New York Times. Al-Sawarmi Khalid Saad, porte-parole des forces armées soudanaises, a ajouté que ces allégations «défient le bon sens».
«Nous n'avons aucun intérêt à soutenir les groupes rebelles en Syrie, surtout si le résultat du combat n'est pas clair», a déclaré M. Saad. «Ces allégations sont destinées à nuire au Soudan et aux relations qu'il entretient avec certains pays».
Pour sa part, un responsable qatari a pour sa part affirmé qu'il n'avait pas d'information quant au rôle de son pays dans le recrutement ou le déplacement de matériel militaire en provenance du Soudan.
Source : i24news et rédaction
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