Des dizaines de femmes et d’enfants pris en otage par des rebelles extrémistes
Des rebelles relevant des groupes liés à Al-Qaida ont attaqué des villages de la région de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie. Des dizaines de femmes sont utilisées comme monnaie d'échange.
Des groupes rebelles extrémistes ont attaqué des villages du gouvernorat syrien de Lattaquié, dans
les montagnes à une centaine de kilomètres de la côte. Les hommes de cette région majoritairement loyale au président Bachar el-Assad ont été massacrés par les extrémistes. Quelques 200 vieillards, enfants et femmes sont désormais captifs. Les groupes extrémistes entendent les marchander pour obtenir la libération des détenus au main du régime.
La prise d'otages a eu lieu à l'issue d'une offensive rebelle, qui a débuté dimanche dernier. Des groupes extrémistes, dont deux sont liés à Al-Qaida, Jabhat al-Nosra et l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont lancé une attaque coordonnée contre plusieurs villages aux environs de Selma. Les otages viennent en majorité des villages de Aramo et Sterba selon une source qui veut rester anonyme et qui est en contact avec le chef d'un des groupes extrémistes impliqués dans la prise d'otages, un bataillon appartenant au groupe Al-Mohajireen («les migrants») et composé presque exclusivement de Libyens: «Trois groupes retiennent ces otages: une katiba (unité) de Tchétchènes en a un peu plus de septante; l'EIIL le même nombre et les Libyens d'Al-Mohajireen en auraient une cinquantaine.»
Les demandes n'ont pas encore été clairement formulées et les extrémistes impliqués seraient à la recherche d'éventuels négociateurs. «Ils élaborent une liste précise des personnes qu'ils retiennent et la transmettront prochainement, précise la source anonyme. C'est la première fois qu'il y a un si grand nombre de prisonniers, la plupart du temps, il n'y a que des morts.»
Source : Le Temps et rédaction
Des groupes rebelles extrémistes ont attaqué des villages du gouvernorat syrien de Lattaquié, dans
les montagnes à une centaine de kilomètres de la côte. Les hommes de cette région majoritairement loyale au président Bachar el-Assad ont été massacrés par les extrémistes. Quelques 200 vieillards, enfants et femmes sont désormais captifs. Les groupes extrémistes entendent les marchander pour obtenir la libération des détenus au main du régime. La prise d'otages a eu lieu à l'issue d'une offensive rebelle, qui a débuté dimanche dernier. Des groupes extrémistes, dont deux sont liés à Al-Qaida, Jabhat al-Nosra et l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont lancé une attaque coordonnée contre plusieurs villages aux environs de Selma. Les otages viennent en majorité des villages de Aramo et Sterba selon une source qui veut rester anonyme et qui est en contact avec le chef d'un des groupes extrémistes impliqués dans la prise d'otages, un bataillon appartenant au groupe Al-Mohajireen («les migrants») et composé presque exclusivement de Libyens: «Trois groupes retiennent ces otages: une katiba (unité) de Tchétchènes en a un peu plus de septante; l'EIIL le même nombre et les Libyens d'Al-Mohajireen en auraient une cinquantaine.»
Les demandes n'ont pas encore été clairement formulées et les extrémistes impliqués seraient à la recherche d'éventuels négociateurs. «Ils élaborent une liste précise des personnes qu'ils retiennent et la transmettront prochainement, précise la source anonyme. C'est la première fois qu'il y a un si grand nombre de prisonniers, la plupart du temps, il n'y a que des morts.»
Source : Le Temps et rédaction
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