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Train déraillé à Paris: au moins six morts et 30 blessés

Train déraillé à Paris: au moins six morts et 30 blessés
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Trois enquêtes ont été diligentées après le déraillement d'un train à Brétigny-sur-Orge vendredi après-midi. Selon un bilan provisoire, six personnes ont été tuées et 30 autres blessées. Pour le moment, les causes de l'accident sont inconnues.

Un train Intercités en direction de Limoges (Haute-Vienne) avec 370 personnes à son bord a déraillé vendredi vers 17 heures à Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne, au sud de Paris. D'aprèsTrain déraillé à Paris: au moins six morts et 30 blessés
le dernier bilan provisoire dressé dans la nuit de vendredi à samedi par le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, l'accident a causé la mort de six personnes.

Selon une source proche de l'enquête, cinq des six corps recensés ont été extraits dans la nuit de la carcasse du train. Le travail d'identification de ces défunts est en cours. On dénombre également 30 blessés, dont huit graves. Les secours «n'ont pas identifié de nouvelles victimes », a indiqué samedi Frédéric Cuvillier, ministre des Transports.

Mobilisation des services de secours

Secours, agents de la SNCF et policiers restaient à pied d'œuvre samedi à l'aube à la gare où un wagon gris restait couché sur les voies. Un deuxième, déformé par la violence du choc, restait à cheval entre les rails et le quai, un bras d'alimentation électrique dressé vers le ciel, ses pharesTrain déraillé à Paris: au moins six morts et 30 blessés
rouges encore allumés. Quatre wagons ont déraillé en tout. Autour du quai, partiellement détruit par l'accident, de nombreux gravats et pièces de métal jonchaient le sol. Des poteaux électriques étaient couchés au-dessus des voies.

Le président français François Hollande, arrivé sur les lieux vendredi peu après 20 heures, a exprimé sa «solidarité aux familles» et annoncé que «trois enquêtes [l'une par la justice, l'autre par la Sncf et enfin par les services du ministre des Transports, NDLR] avaient été diligentées» et salué la «mobilisation des services de secours». «La France est un pays qui est capable, lorsqu'il y a une catastrophe, de faire face», a-t-il ajouté.

Pour l'instant, les causes restent floues

Les explications du drame restent encore floues. Certains évoquent un problème d'aiguillage, mais il est très difficile d'avancer, pour l'heure, une explication précise. «On ne sait pas. Il est trop tôt pour le dire. Tout est possible mais rien n'est privilégié», a indiqué dans la nuit le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Le ministre des Transports a en tout cas exclu une vitesse excessive. Avec 385 voyageurs, le train n'était a priori pas surchargé.

Il est «beaucoup trop tôt pour tirer quelques conclusions que ce soit», renchérit le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, apparu très ému sur les lieux de ce qu'il a décrit comme uneTrain déraillé à Paris: au moins six morts et 30 blessés
«catastrophe ferroviaire» au sens où l'entend la SNCF. D'après lui, «une collision avec un autre train a été évitée» grâce aux cheminots «qui ont permis d'arrêter le train et d'éviter qu'il ne percute un autre train qui venait en sens inverse».

Spectacle effroyable

Sur les photos prises par des témoins, on peut apercevoir le train disloqué qui a littéralement traversé le quai de la gare. Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales et huit hélicoptères ont été mobilisés. «Le train est arrivé en gare à grande vitesse. Il a été séparé en deux [...]. Une partie du train a continué à rouler tandis qu'une autre s'est couchée sur le flanc sur le quai», a indiqué une source policière.

«Nous étions tranquillement en train de quitter Paris, puis nous avons été violemment secoués pendant plusieurs secondes. On a vu un nuage de fumée. On s'est rendu compte que les wagons derrière nous étaient couchés avec des gens coincés dedans [...]. Le train était plein [...]. La SNCF nous a dit que des personnes avaient été décapitées», a raconté un passager à FRANCE 24.

Le plan rouge, «destiné à organiser» les secours en cas «d'événement provoquant un nombre élevé de victimes», a été déclenché.

Circulation interrompue

La ligne ferroviaire entre Paris/Limoges/Toulouse sera interrompue le temps de l'enquête puis des travaux, a annoncé samedi la SNCF, sans préciser dans l'immédiat la durée de cette interruption.

La SNCF va mettre en place quelques trains en circulation pour rallier les trois villes, par un circuit passant par Nevers, donc plus long, a indiqué Alain Krakovitch, directeur de la sécurité lors d'une conférence de presse. La SNCF invite les voyageurs à reporter leurs déplacements vers ces directions.

Source: divers et rédaction

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