Bandar et Al-Faysal à Paris: riposte à la bataille de Qousseir
Par Mohammad Ballout
La bataille d'Alep à laquelle se prépare l'armée syrienne, est une préoccupation commune pour la France et l'Arabie Saoudite. Un autre tracas a été au menu des discussions entre le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le chef des Renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan et le ministre saoudien, Saoud el-Faysal : ne pas tenir le congrès de Genève afin d'éviter la déclaration de la défaite de l'opposition syrienne.
La question parait logique aux deux parties, à l'ombre des équilibres actuels des forces et de la victoire remportée par l'armée syrienne et le Hezbollah par la reprise de Qousseir et de son rif.
La délégation diplomatique saoudienne et les hauts responsables des AE françaises, se sont mobilisés en face du tandem Iran-Syrie-Hezbollah, afin de contrer ce qui a eu lieu à Qousseir et de prévenir ce qui est prévu au rif nord d'Alep.
Une source diplomatique a qualifié les réunions des deux parties de «mobilisation générale pour faire face à l'implication, sans précédent du Hezbollah et de l'Iran dans les combats. Elles ont planché sur les moyens d'empêcher la défaite militaire de l'opposition».
Avec le début du compte à rebours de Genève 2, les parties concernées expriment des doutes sur la possibilité de la tenue de la conférence internationale. Il est probable que la délégation saoudienne ait mis en garde ses partenaires français contre la tenue de cette conférence à l'ombre de la division de l'opposition syrienne et contre la tombée d'une large branche de cette opposition aux mains des salafistes «jihadistes».
Les deux parties partagent les points de vue sur les risques de la tenue de la conférence de Genève. Le porte-parole du ministère français des AE a averti contre la participation d'une partie affaiblie à ce congrès, en face d'une autre en un état de force.
Les faucons parmi «les amis de la Syrie», dont notamment la France, l'Arabie et le Qatar, avaient œuvré l'an dernier, pour imposer un équilibre de force en faveur de l'opposition. Ils ont empêché toute interprétation consensuelle des principes de l'accord de Genève 1, durant la période de l'équilibre entre les deux parties du conflit en Syrie.
Il semble ces jours-ci que les diplomaties, française et saoudienne, ont tiré des leçons de la bataille de Qousseir, comme avait affirmé le porte-parole du ministère français, Philippe Lalliot. «Qousseir occupe un site stratégique. Nous sommes devant un tournant décisif dans le conflit syrien. De ce fait, il faut renforcer les relations avec la Coalition syrienne et avec sa structure militaire, notamment durant le rencontre prévue avec le général Selim Idriss», avait-il dit.
Lalliot avait de même évoqué l'éventuel armement de l'opposition syrienne par la France. Il a précisé que «la décision n'a pas été encore prise, mais qu'elle était désormais possible, à la suite de la levée du blocus imposé par l'Union Européenne sur l'acheminement des armes à l'opposition. Aucun obstacle légal n'entrave une telle décision française après le début du mois d'août. D'ailleurs la bataille de Qousseir et ce qui est prévu à Alep, a créé une nouvelle donne».
Le discours diplomatique français parait bien imprégné de celui de l'Arabie, notamment en ce qui concerne la caractérisation des combattants en Syrie. Le porte-parole du ministère français avait fait état «d'implication croissante du Hezbollah et de l'Iran dans les combats, dans un contexte de partenariat entre l'Iran et le régime syrien et d'équivalence entre l'armée syrienne loyaliste et les forces du Hezbollah».
Source : Assafir, traduit par : l'équipe du site
La bataille d'Alep à laquelle se prépare l'armée syrienne, est une préoccupation commune pour la France et l'Arabie Saoudite. Un autre tracas a été au menu des discussions entre le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le chef des Renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan et le ministre saoudien, Saoud el-Faysal : ne pas tenir le congrès de Genève afin d'éviter la déclaration de la défaite de l'opposition syrienne.
La question parait logique aux deux parties, à l'ombre des équilibres actuels des forces et de la victoire remportée par l'armée syrienne et le Hezbollah par la reprise de Qousseir et de son rif.
La délégation diplomatique saoudienne et les hauts responsables des AE françaises, se sont mobilisés en face du tandem Iran-Syrie-Hezbollah, afin de contrer ce qui a eu lieu à Qousseir et de prévenir ce qui est prévu au rif nord d'Alep.
Une source diplomatique a qualifié les réunions des deux parties de «mobilisation générale pour faire face à l'implication, sans précédent du Hezbollah et de l'Iran dans les combats. Elles ont planché sur les moyens d'empêcher la défaite militaire de l'opposition».
Avec le début du compte à rebours de Genève 2, les parties concernées expriment des doutes sur la possibilité de la tenue de la conférence internationale. Il est probable que la délégation saoudienne ait mis en garde ses partenaires français contre la tenue de cette conférence à l'ombre de la division de l'opposition syrienne et contre la tombée d'une large branche de cette opposition aux mains des salafistes «jihadistes».
Les deux parties partagent les points de vue sur les risques de la tenue de la conférence de Genève. Le porte-parole du ministère français des AE a averti contre la participation d'une partie affaiblie à ce congrès, en face d'une autre en un état de force.
Les faucons parmi «les amis de la Syrie», dont notamment la France, l'Arabie et le Qatar, avaient œuvré l'an dernier, pour imposer un équilibre de force en faveur de l'opposition. Ils ont empêché toute interprétation consensuelle des principes de l'accord de Genève 1, durant la période de l'équilibre entre les deux parties du conflit en Syrie.
Il semble ces jours-ci que les diplomaties, française et saoudienne, ont tiré des leçons de la bataille de Qousseir, comme avait affirmé le porte-parole du ministère français, Philippe Lalliot. «Qousseir occupe un site stratégique. Nous sommes devant un tournant décisif dans le conflit syrien. De ce fait, il faut renforcer les relations avec la Coalition syrienne et avec sa structure militaire, notamment durant le rencontre prévue avec le général Selim Idriss», avait-il dit.
Lalliot avait de même évoqué l'éventuel armement de l'opposition syrienne par la France. Il a précisé que «la décision n'a pas été encore prise, mais qu'elle était désormais possible, à la suite de la levée du blocus imposé par l'Union Européenne sur l'acheminement des armes à l'opposition. Aucun obstacle légal n'entrave une telle décision française après le début du mois d'août. D'ailleurs la bataille de Qousseir et ce qui est prévu à Alep, a créé une nouvelle donne».
Le discours diplomatique français parait bien imprégné de celui de l'Arabie, notamment en ce qui concerne la caractérisation des combattants en Syrie. Le porte-parole du ministère français avait fait état «d'implication croissante du Hezbollah et de l'Iran dans les combats, dans un contexte de partenariat entre l'Iran et le régime syrien et d'équivalence entre l'armée syrienne loyaliste et les forces du Hezbollah».
Source : Assafir, traduit par : l'équipe du site