Lavrov: «des experts étrangers soutiennent l’opposition sur le terrain»
Le soutien par l'Occident de l'opposition syrienne armée sous prétexte de rétablir l'équilibre des forces constitue une voie qui ne mène nulle part, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Il faudrait faire un choix. J'ai plusieurs fois déclaré que (…) soit nous soutenons le processus politique, et dans ce cas il faudrait obliger toutes les parties à s'assoir à la table des négociations, soit nous souhaitons un changement du régime. Nous sommes préoccupés par les déclarations faites par les chefs de la prétendue armée syrienne libre et certains représentants américains qui affirment que le soutien à l'opposition armée continuera tant que l'équilibre des forces ne sera pas rétabli. C'est une voie qui ne mène nulle part", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique Ekmeleddin Ihsaboglu en visite à Moscou.
Selon le ministre russe, soutenir l'opposition armée engendre "un cercle vicieux de la violence".
"J'espère que tous nos partenaires qui se sont déclarés prêts à soutenir activement l'initiative russo-américaine (sur la conférence de Genève 2, ndlr), s'y tiendront fermement dans leurs actions pratiques. Il ne s'agit pas d'un jeu géopolitique ici. Nous devons penser au sort du peuple de Syrie et des pays voisins, qui souffrent eux aussi", a souligné le ministre russe des Affaires étrangères.
M. Lavrov a confirmé « la présence d’experts étrangers entraînant des militants en Syrie » ajoutant « que toute déformation des faits de ce qui s’est passé à Qousseir est hypocrite et inacceptable ».
Il a exprimé la profonde inquiétude de son pays sur le sort des civils. Et de poursuivre : « tous les acteurs internationaux ont intérêt à multiplier leurs efforts pour faire démarrer le processus politique en Syrie ». Il y a un grand risque d’internationalisation de la crise syrienne. Il a indiqué lors d'une conférence de presse que « les appels d’étendre les opérations militaires au-delà de Qousseir sont des déclarations hypocrites. Lavrov a insisté « sur le respect des principes du droit humanitaire par le gouvernement et l'opposition, tout mensonge est inacceptable ». «Nous avons de grandes réserves sur ce qu’on appelle l’Armée syrienne libre et aussi sur les déclarations des responsables américains de soutenir de manière continue l'opposition. En fait cette voie est une impasse », a-t-il martelé. M. Lavrov a conclu sur la nécessité de «revenir aux initiatives » surtout « l’initiative américano-russe russe et de ne pas oublier que le peuple syrien souffre de la crise ».
Source: RIA NOVOSTI
"Il faudrait faire un choix. J'ai plusieurs fois déclaré que (…) soit nous soutenons le processus politique, et dans ce cas il faudrait obliger toutes les parties à s'assoir à la table des négociations, soit nous souhaitons un changement du régime. Nous sommes préoccupés par les déclarations faites par les chefs de la prétendue armée syrienne libre et certains représentants américains qui affirment que le soutien à l'opposition armée continuera tant que l'équilibre des forces ne sera pas rétabli. C'est une voie qui ne mène nulle part", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique Ekmeleddin Ihsaboglu en visite à Moscou.
Selon le ministre russe, soutenir l'opposition armée engendre "un cercle vicieux de la violence".
"J'espère que tous nos partenaires qui se sont déclarés prêts à soutenir activement l'initiative russo-américaine (sur la conférence de Genève 2, ndlr), s'y tiendront fermement dans leurs actions pratiques. Il ne s'agit pas d'un jeu géopolitique ici. Nous devons penser au sort du peuple de Syrie et des pays voisins, qui souffrent eux aussi", a souligné le ministre russe des Affaires étrangères.
M. Lavrov a confirmé « la présence d’experts étrangers entraînant des militants en Syrie » ajoutant « que toute déformation des faits de ce qui s’est passé à Qousseir est hypocrite et inacceptable ».
Il a exprimé la profonde inquiétude de son pays sur le sort des civils. Et de poursuivre : « tous les acteurs internationaux ont intérêt à multiplier leurs efforts pour faire démarrer le processus politique en Syrie ». Il y a un grand risque d’internationalisation de la crise syrienne. Il a indiqué lors d'une conférence de presse que « les appels d’étendre les opérations militaires au-delà de Qousseir sont des déclarations hypocrites. Lavrov a insisté « sur le respect des principes du droit humanitaire par le gouvernement et l'opposition, tout mensonge est inacceptable ». «Nous avons de grandes réserves sur ce qu’on appelle l’Armée syrienne libre et aussi sur les déclarations des responsables américains de soutenir de manière continue l'opposition. En fait cette voie est une impasse », a-t-il martelé. M. Lavrov a conclu sur la nécessité de «revenir aux initiatives » surtout « l’initiative américano-russe russe et de ne pas oublier que le peuple syrien souffre de la crise ».
Source: RIA NOVOSTI
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