Ashraf Rifi, l’émir des axes de Tripoli
Selon le curriculum vitae de l'ancien directeur général libanais des Forces de Sécurité intérieure (FSI), l'homme avait suivi des sessions d'entrainement en Jordanie, en France et au Canada. Il avait de même donné des conférences dans les quatre coins du monde.
Mais le fait qu'il utilise des termes, tels, «la dignité de Tripoli», «les mesquins de Jabal-Mohsen et leurs maitres», «ils payent le prix», et «Tripoli les a renvoyés dans des linceuls»... Tous ces termes montrent que son voyage au royaume de cheikh Mohammad Ben Abdel Wahab, avait marqué et marque toujours sa vie et sa conscience.
Depuis qu'il avait atteint l'âge de la retraite, en début d'avril dernier, nul ne doutait qu'Ashraf Rifi -en faveur duquel le premier ministre (Nagib Mikati) avait visiblement démissionné- sera à l'avant-scène de la vie politique. Son nom est toujours posé pour la présidence du gouvernement ou le ministère de l'Intérieur. Mais nul ne pouvait imaginer que cet homme entame sa vie politique à partir des ruelles de Bab-Tebbéné, de Bakkar et de Riva ou par le soutien des voyous des axes des combats à Tripoli. Ces voyous «courageux qui défendent la dignité de la ville»!!!
Une dignité préservée uniquement par l'effusion du sang «des mesquins de Jabal-Mohsen, qui ont empiété sur Tripoli et en payeront le prix». Il serait bon de rappeler à «ces mesquins que leurs maitres avaient envoyé à Tripoli, l'organisation Fath el-Islam, encore plus puissante, mais que Tripoli les a renvoyés dans les linceuls».
Le fils de l'institution militaire, laquelle a perdu deux martyrs et des dizaines de blessés dans les rues de Tripoli cette semaine, a statué que toutes les armes de Tripoli sont légitimes. Mêmes celles qui ouvrent le feu contre les unités de l'armée. Cet expert en sociologie criminelle a enfin reconnu, que les dirigeants des axes des combats lui étaient proches, comme des fils. Peut-être, il était sur le point de révéler qu'il était derrière leur financement.
Hier, on a constaté que le refus du 8 Mars de renouveler le mandat d'Ashraf Rifi à la tête des FSI, était une décision sage, même au prix de la démission du gouvernement. C'était une des positions clairvoyantes.
Hier, certains ont évoqué des dizaines de reportages publiés depuis 2005, sur le parrainage par «l'institution de Rifi» de la mise en place de milices dans le but de créer un équilibre en face «des milices de la résistance».
L'ancien chef des FSI a enlevé, hier, la tenue de l'homme d'Etat et de l'officier, pour montrer son vrai visage. Il a décidé de porter une toge et de s'introniser, officiellement, comme émir des axes de combats à Tripoli.
Source : Al-Akhbar, traduit par : French.alahednews
Mais le fait qu'il utilise des termes, tels, «la dignité de Tripoli», «les mesquins de Jabal-Mohsen et leurs maitres», «ils payent le prix», et «Tripoli les a renvoyés dans des linceuls»... Tous ces termes montrent que son voyage au royaume de cheikh Mohammad Ben Abdel Wahab, avait marqué et marque toujours sa vie et sa conscience.
Depuis qu'il avait atteint l'âge de la retraite, en début d'avril dernier, nul ne doutait qu'Ashraf Rifi -en faveur duquel le premier ministre (Nagib Mikati) avait visiblement démissionné- sera à l'avant-scène de la vie politique. Son nom est toujours posé pour la présidence du gouvernement ou le ministère de l'Intérieur. Mais nul ne pouvait imaginer que cet homme entame sa vie politique à partir des ruelles de Bab-Tebbéné, de Bakkar et de Riva ou par le soutien des voyous des axes des combats à Tripoli. Ces voyous «courageux qui défendent la dignité de la ville»!!!
Une dignité préservée uniquement par l'effusion du sang «des mesquins de Jabal-Mohsen, qui ont empiété sur Tripoli et en payeront le prix». Il serait bon de rappeler à «ces mesquins que leurs maitres avaient envoyé à Tripoli, l'organisation Fath el-Islam, encore plus puissante, mais que Tripoli les a renvoyés dans les linceuls».
Le fils de l'institution militaire, laquelle a perdu deux martyrs et des dizaines de blessés dans les rues de Tripoli cette semaine, a statué que toutes les armes de Tripoli sont légitimes. Mêmes celles qui ouvrent le feu contre les unités de l'armée. Cet expert en sociologie criminelle a enfin reconnu, que les dirigeants des axes des combats lui étaient proches, comme des fils. Peut-être, il était sur le point de révéler qu'il était derrière leur financement.
Hier, on a constaté que le refus du 8 Mars de renouveler le mandat d'Ashraf Rifi à la tête des FSI, était une décision sage, même au prix de la démission du gouvernement. C'était une des positions clairvoyantes.
Hier, certains ont évoqué des dizaines de reportages publiés depuis 2005, sur le parrainage par «l'institution de Rifi» de la mise en place de milices dans le but de créer un équilibre en face «des milices de la résistance».
L'ancien chef des FSI a enlevé, hier, la tenue de l'homme d'Etat et de l'officier, pour montrer son vrai visage. Il a décidé de porter une toge et de s'introniser, officiellement, comme émir des axes de combats à Tripoli.
Source : Al-Akhbar, traduit par : French.alahednews