Paris défavorable à la présence de l’Iran à la conférence internationale sur la Syrie
Paris refuse la participation de Téhéran à la conférence internationale en projet sur la Syrie.
«En ce qui nous concerne, en tous les cas, [nous ne voulons] pas l'Iran», a affirmé vendredi 17 mai le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Philippe Lalliot.
«La crise syrienne, par contagion, touche toute la zone. Il y a un enjeu de stabilité régionale, on voit mal qu'un pays [l'Iran] qui représente une menace pour cette stabilité participe à cette conférence», a ajouté M. Lalliot.
La Russie a affirmé jeudi qu'elle voulait que l'Iran et l'Arabie saoudite soient invités à la conférence, considérant ces pays comme deux acteurs clés pour trouver une solution politique à la crise.
Ces deux pays n'avaient pas participé à la réunion de Genève de juin 2012, qui doit constituer la base des prochaines négociations. Le médiateur d'alors, Kofi Annan, avait proposé leur présence, mais les Etats-Unis et la France s'y étaient opposés.
Réunir l'opposition et le régime
Le diplomate français a reconnu que la question du choix des interlocuteurs pour négocier était un point clé pour la réussite de cette réunion. Le principal enjeu de cette conférence est en effet de réunir représentants de l'opposition et du régime syriens autour d'une même table, et donc de trouver des interlocuteurs acceptés par les belligérants et leurs soutiens respectifs.
«Chacun exprime ses positions aujourd'hui. On va essayer de les rapprocher pour permettre que se tienne cette conférence avec les bonnes personnes, dans le bon format, pour qu'elle soit utile et efficace», a déclaré M. Lalliot.
«Pour nous, il est clair que la Coalition nationale syrienne [CNS], reconnue comme le seul représentant légitime du peuple syrien, est au cœur de la négociation. Mais nous ne serons pas intrusifs au point de coucher sur le papier les noms de ceux qui représenteront l'opposition aux négociations. C'est à elle de faire ses choix», a déclaré M. Lalliot.
Paris est un des principaux parrains de la CNS, qu'il a le premier reconnue comme représentant légitime du peuple syrien.
En ce qui concerne les représentants du régime, il faut «qu'ils n'aient pas de sang sur les mains», a-t-il réaffirmé.
Source : agences, édité par : moqawama.org
«En ce qui nous concerne, en tous les cas, [nous ne voulons] pas l'Iran», a affirmé vendredi 17 mai le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, Philippe Lalliot.
«La crise syrienne, par contagion, touche toute la zone. Il y a un enjeu de stabilité régionale, on voit mal qu'un pays [l'Iran] qui représente une menace pour cette stabilité participe à cette conférence», a ajouté M. Lalliot.
La Russie a affirmé jeudi qu'elle voulait que l'Iran et l'Arabie saoudite soient invités à la conférence, considérant ces pays comme deux acteurs clés pour trouver une solution politique à la crise.
Ces deux pays n'avaient pas participé à la réunion de Genève de juin 2012, qui doit constituer la base des prochaines négociations. Le médiateur d'alors, Kofi Annan, avait proposé leur présence, mais les Etats-Unis et la France s'y étaient opposés.
Réunir l'opposition et le régime
Le diplomate français a reconnu que la question du choix des interlocuteurs pour négocier était un point clé pour la réussite de cette réunion. Le principal enjeu de cette conférence est en effet de réunir représentants de l'opposition et du régime syriens autour d'une même table, et donc de trouver des interlocuteurs acceptés par les belligérants et leurs soutiens respectifs.
«Chacun exprime ses positions aujourd'hui. On va essayer de les rapprocher pour permettre que se tienne cette conférence avec les bonnes personnes, dans le bon format, pour qu'elle soit utile et efficace», a déclaré M. Lalliot.
«Pour nous, il est clair que la Coalition nationale syrienne [CNS], reconnue comme le seul représentant légitime du peuple syrien, est au cœur de la négociation. Mais nous ne serons pas intrusifs au point de coucher sur le papier les noms de ceux qui représenteront l'opposition aux négociations. C'est à elle de faire ses choix», a déclaré M. Lalliot.
Paris est un des principaux parrains de la CNS, qu'il a le premier reconnue comme représentant légitime du peuple syrien.
En ce qui concerne les représentants du régime, il faut «qu'ils n'aient pas de sang sur les mains», a-t-il réaffirmé.
Source : agences, édité par : moqawama.org