Conférence sur la Syrie: Damas dit refuser tout "diktat"
Le régime syrien et ses alliés refusent tout «diktat» imposé dans la perspective de la conférence de paix internationale proposée par Washington et Moscou, a affirmé le vice-ministre des Affaires étrangères, en référence notamment au départ du président Assad réclamé par l'opposition.
«La Syrie n'acceptera aucun diktat et ses amis ne l'accepteront pas non plus», a affirmé Fayçal Moqdad dans un entretien mardi soir avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya. La Russie et l'Iran sont les principaux alliés de Damas.
Mardi, le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi avait déjà exclu «toute discussion sur le sort du président Bachar al-Assad», estimant que cette question était du ressort «du peuple syrien et des urnes», en référence à la présidentielle de 2014 en Syrie.
L'opposition syrienne a posé le départ du président Assad comme une «condition sine qua non» pour tout plan visant à sortir de la crise.
Dans l'interview, le vice-ministre a renvoyé la balle aux parrains de l'opposition, notamment l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar.
«La réussite de toute conférence internationale (...) en vue de parvenir à une solution politique à la crise actuelle est liée à la bonne foi de ceux qui soutiennent le terrorisme», a indiqué M. Moqdad.
«L'arrêt du terrorisme et de la violence est un facteur essentiel pour l'arrêt de la crise», a-t-il ajouté.
Moscou et Washington sont tombés d'accord la semaine dernière pour relancer le processus de Genève, du nom d'un accord signé le 30 juin 2012 en Suisse entre les grandes puissances sur une transition politique en Syrie.
Mardi, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué que l'organisation d'une conférence internationale sur la Syrie réunissant des représentants de l'opposition et du régime est «très difficile».
Source: Agences, édité par: moqawama.org