Lorsque sayed Nasrallah partage le jeu des puissances
Aucun avion de chasse israélien n'accomplit une mission avant que les renseignements militaires ne donnent le feu vert. L'objectif bombardé en Syrie était apparemment important. Pourtant, sayed Hassan Nasrallah a transformé la menace en une opportunité par excellence.
Toutes les analyses évoquaient deux éventualités : riposte au raid ou abstention. Mais sayed Nasrallah a conçu une riposte non prévue par les Israéliens.
En premier lieu, les armes capables de briser l'équilibre, varient entre des types déterminés de roquettes sol-sol, des armes de défense aérienne (sol-air) et des armes chimiques.
Sayed Nasrallah avait écarté le choix des armes chimiques pour des considérations religieuses.
De la sorte, «Israël» est placé devant deux éventualités : des roquettes de qualité ou des armes sol-air.
Et puisque la possession de missiles sol-sol à longue portée et plus destructifs- en comparaison avec les arsenaux détenus actuellement par la résistance- ne changera pas les résultats de toute nouvelle confrontation, la possession des armes de défense aérienne demeure la plus probable.
Ce type d'armes est en mesure de briser les équilibres, car elles sont capables d'entraver l'action de tous les avions à basse ou à moyenne altitude, dont, les drones, les hélicoptères et les avions de chasse au moment du raid mené contre la cible.
Dans toute prochaine guerre, la confrontation terrestre revêt une importance extrême, vu son rôle déterminant dans toute guerre. Sur ce, neutraliser les hélicoptères et les avions de reconnaissance au minimum et les empêcher d'appuyer les forces terrestres, provoquera un problème à l'armée israélienne, qui s'entraîne depuis des ans sur des opérations interdépendantes (des opérations menées conjointement par les forces terrestres, aériennes et maritimes).
De ce fait, il ne serait pas nécessaire que le Hezbollah possède des systèmes de défense aérienne, similaires à ceux des armées classiques. Il lui suffit de posséder des types d'armes plus pratiques, suffisantes pour briser les équilibres de la dissuasion dans toute prochaine guerre.
En second lieu, l'hommage rendu par sayed Nasrallah au Parlement jordanien pour sa position à l'égard d'«Israël», complète la dernière démarche iranienne, entreprise par le ministre iranien des AE Ali Akbar Salehi. Ce dernier avait transmis à Amman un message clair, suivant la politique du bâton et de la carotte.
La visite du responsable iranien notamment en Jordanie, découle de craintes d'une action militaire contre la Syrie, à partir de la Jordanie et de la Turquie.
En troisième lieu, sayed Nasrallah a transformé la question du Golan du point faible en un point de force. Ce plateau est désormais une scène pour la résistance. Cette question n'est plus une épée de Damoclès au-dessus de la tête du Hezbollah. Par son discours à ce propos, sayed Nasrallah a illustré son rôle historique en Syrie. Il a brisé dans ses deux derniers discours le tabou, par un discours politique par excellence, loin de toute approche confessionnelle ou sectaire.
Le premier ministre défunt Rafic Hariri avait, par son intelligence, a connu les facteurs déterminants dans la culture du Hezbollah et gagné dans les dernières années de sa vie, la confiance du commandement du parti.
En dépit des slogans religieux prônés par le parti et du patrimoine culturel qui régit son action, les ennemis les plus acharnés du Hezbollah ne peuvent le comparer aux groupes takfiris, au niveau du comportement et du discours.
En quatrième lieu, un changement fondamental est survenu dans le discours de la résistance à l'égard de la crise syrienne, depuis son déclenchement.
En cinquième lieu, le discours de sayed Nasrallah reflète une coordination étroite avec Téhéran, Moscou et Damas.
Ce tandem est placé, depuis le retrait américain de l'Irak, devant une réalité : le monde se dirige vers une multipolarité. Pas de place aux faibles.
La Russie et la Chine réalisent ce constat. L'Angleterre, la France et les États-Unis le réalisent aussi. Mais certains Arabes, tout comme les Turcs, campent sur leurs positions et s'entêtent, sur fond de rancunes personnelles.
Le dernier discours de sayed Nasrallah, fut le premier pas «public» en voie du jeu avec les puissances. Par conséquent, l'arroseur est arrosé. Sayed Nasrallah a répondu au sujet du raid israélien en énonçant trois objectifs : Le Golan, et les armes capables de briser l'équilibre; le troisième, demeure confidentiel; C'est la riposte dans le lieu et le timing adéquats.
Source : Assafir, traduit par : moqawama.org
Toutes les analyses évoquaient deux éventualités : riposte au raid ou abstention. Mais sayed Nasrallah a conçu une riposte non prévue par les Israéliens.
En premier lieu, les armes capables de briser l'équilibre, varient entre des types déterminés de roquettes sol-sol, des armes de défense aérienne (sol-air) et des armes chimiques.
Sayed Nasrallah avait écarté le choix des armes chimiques pour des considérations religieuses.
De la sorte, «Israël» est placé devant deux éventualités : des roquettes de qualité ou des armes sol-air.
Et puisque la possession de missiles sol-sol à longue portée et plus destructifs- en comparaison avec les arsenaux détenus actuellement par la résistance- ne changera pas les résultats de toute nouvelle confrontation, la possession des armes de défense aérienne demeure la plus probable.
Ce type d'armes est en mesure de briser les équilibres, car elles sont capables d'entraver l'action de tous les avions à basse ou à moyenne altitude, dont, les drones, les hélicoptères et les avions de chasse au moment du raid mené contre la cible.
Dans toute prochaine guerre, la confrontation terrestre revêt une importance extrême, vu son rôle déterminant dans toute guerre. Sur ce, neutraliser les hélicoptères et les avions de reconnaissance au minimum et les empêcher d'appuyer les forces terrestres, provoquera un problème à l'armée israélienne, qui s'entraîne depuis des ans sur des opérations interdépendantes (des opérations menées conjointement par les forces terrestres, aériennes et maritimes).
De ce fait, il ne serait pas nécessaire que le Hezbollah possède des systèmes de défense aérienne, similaires à ceux des armées classiques. Il lui suffit de posséder des types d'armes plus pratiques, suffisantes pour briser les équilibres de la dissuasion dans toute prochaine guerre.
En second lieu, l'hommage rendu par sayed Nasrallah au Parlement jordanien pour sa position à l'égard d'«Israël», complète la dernière démarche iranienne, entreprise par le ministre iranien des AE Ali Akbar Salehi. Ce dernier avait transmis à Amman un message clair, suivant la politique du bâton et de la carotte.
La visite du responsable iranien notamment en Jordanie, découle de craintes d'une action militaire contre la Syrie, à partir de la Jordanie et de la Turquie.
En troisième lieu, sayed Nasrallah a transformé la question du Golan du point faible en un point de force. Ce plateau est désormais une scène pour la résistance. Cette question n'est plus une épée de Damoclès au-dessus de la tête du Hezbollah. Par son discours à ce propos, sayed Nasrallah a illustré son rôle historique en Syrie. Il a brisé dans ses deux derniers discours le tabou, par un discours politique par excellence, loin de toute approche confessionnelle ou sectaire.
Le premier ministre défunt Rafic Hariri avait, par son intelligence, a connu les facteurs déterminants dans la culture du Hezbollah et gagné dans les dernières années de sa vie, la confiance du commandement du parti.
En dépit des slogans religieux prônés par le parti et du patrimoine culturel qui régit son action, les ennemis les plus acharnés du Hezbollah ne peuvent le comparer aux groupes takfiris, au niveau du comportement et du discours.
En quatrième lieu, un changement fondamental est survenu dans le discours de la résistance à l'égard de la crise syrienne, depuis son déclenchement.
En cinquième lieu, le discours de sayed Nasrallah reflète une coordination étroite avec Téhéran, Moscou et Damas.
Ce tandem est placé, depuis le retrait américain de l'Irak, devant une réalité : le monde se dirige vers une multipolarité. Pas de place aux faibles.
La Russie et la Chine réalisent ce constat. L'Angleterre, la France et les États-Unis le réalisent aussi. Mais certains Arabes, tout comme les Turcs, campent sur leurs positions et s'entêtent, sur fond de rancunes personnelles.
Le dernier discours de sayed Nasrallah, fut le premier pas «public» en voie du jeu avec les puissances. Par conséquent, l'arroseur est arrosé. Sayed Nasrallah a répondu au sujet du raid israélien en énonçant trois objectifs : Le Golan, et les armes capables de briser l'équilibre; le troisième, demeure confidentiel; C'est la riposte dans le lieu et le timing adéquats.
Source : Assafir, traduit par : moqawama.org