Environ 800 Tunisiens combattent au côté des extrémistes en Syrie
Le ministre tunisien des affaires étrangères Othmane Jarandi a estimé, samedi 11 mai, que quelque 800 Tunisiens combattaient aux côtés des rebelles extrémistes contre le régime en Syrie. "Nous n'avons pas de recensement exhaustif, car de nombreux jeunes ont été amenés à partir de manière illégale, les chiffres les plus plausibles portant sur 800 au maximum", a-t-il déclaré.
Les autorités tunisiennes sont très critiquées par les ONG et l'opposition depuis la rupture en février 2011 des relations diplomatiques avec Damas, et accusées d'abandonner à leur sort les Tunisiens en Syrie. Une ONG tunisienne a notamment demandé que des avocats tunisiens puissent plaider la cause de leurs compatriotes détenus devant la justice syrienne.
Selon M. Jarandi, "le retour de Tunisiens dans leur pays peut être facilité par l'ambassade au Liban, le gouvernement devant établir d'une manière ou d'une autre le contact avec les autorités syriennes au sujet des Tunisiens emprisonnés".
Contrôle renforcé aux frontières
Mi-mars, le parquet a ouvert une enquête sur les réseaux qui facilitent le départ de Tunisiens pour aller combattre en Syrie et le ministère de l'intérieur a renforcé le contrôle aux frontières, affirmant avoir empêché depuis le départ de 1 000 Tunisiens.
M. Jarandi a estimé en outre à 1 500 le nombre de Tunisiens établis régulièrement dans ce pays. Les médias tunisiens ont dénoncé un réseau de recrutement dans lequel les mosquées joueraient un rôle central et accusé le Qatar de financer l'envoi de recrues en Syrie. Le parti islamiste au pouvoir Ennahda a dit s'opposer à la participation de Tunisiens à un soi-disant "jihad" (la guerre sainte). De nombreux Tunisiens ont par le passé combattu avec les extrémistes en Afghanistan et en Irak.
Source: Le monde, édité par moqawama.org
Les autorités tunisiennes sont très critiquées par les ONG et l'opposition depuis la rupture en février 2011 des relations diplomatiques avec Damas, et accusées d'abandonner à leur sort les Tunisiens en Syrie. Une ONG tunisienne a notamment demandé que des avocats tunisiens puissent plaider la cause de leurs compatriotes détenus devant la justice syrienne.
Selon M. Jarandi, "le retour de Tunisiens dans leur pays peut être facilité par l'ambassade au Liban, le gouvernement devant établir d'une manière ou d'une autre le contact avec les autorités syriennes au sujet des Tunisiens emprisonnés".
Contrôle renforcé aux frontières
Mi-mars, le parquet a ouvert une enquête sur les réseaux qui facilitent le départ de Tunisiens pour aller combattre en Syrie et le ministère de l'intérieur a renforcé le contrôle aux frontières, affirmant avoir empêché depuis le départ de 1 000 Tunisiens.
M. Jarandi a estimé en outre à 1 500 le nombre de Tunisiens établis régulièrement dans ce pays. Les médias tunisiens ont dénoncé un réseau de recrutement dans lequel les mosquées joueraient un rôle central et accusé le Qatar de financer l'envoi de recrues en Syrie. Le parti islamiste au pouvoir Ennahda a dit s'opposer à la participation de Tunisiens à un soi-disant "jihad" (la guerre sainte). De nombreux Tunisiens ont par le passé combattu avec les extrémistes en Afghanistan et en Irak.
Source: Le monde, édité par moqawama.org