Attentats en Turquie : 40 morts et plus de 100 blessés
Au moins 40 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessés, dont une trentaine grièvement, dans une attaque la plus meurtrière enregistrée en Turquie depuis plusieurs années. Des réfugiés syriens pourraient être parmi les victimes.
Trois attentats ont ensanglanté samedi 11 mai la petite ville de Reyhanli, au sud de la Turquie. Située à huit kilomètres de la frontière syrienne, cette ville héberge un grand nombre de réfugiés syriens. De même, un camp où sont entrainés les combattants des «groupes armés syriens» se trouve à quelques kilomètres de la ville.
Ce sont tout d'abord deux véhicules qui ont explosé devant la mairie et la poste de Reyhanli, localité de 60 000 habitants de la province de Hatay. Quelques heures après ce double attentat, qui a fait plusieurs dizaines de morts, une troisième déflagration est survenue dans un quartier de logements collectifs à plusieurs centaines de mètres du centre-ville. Etabli dans un premier temps à 18 morts, le bilan provisoire des deux premières explosions est passé à 40 morts et au moins 100 blessés selon le ministre de l'Intérieur turc, interrogé par la chaîne NTV. Muammer Güler ajoutait que le bilan pourrait encore s'alourdir, 29 blessés étant dans un état grave. Des réfugiés syriens pourraient être parmi les victimes.
Les déflagrations étaient particulièrement puissantes et les secouristes recherchaient d'éventuelles victimes sous des décombres d'immeubles effondrés, selon Anatolie, qui mentionnait plusieurs véhicules totalement détruits par les explosions. Les vitres de la plupart des bâtiments étaient soufflés jusqu'à 200 mètres de la zone des explosions. La mairie notamment a subi de très graves dégâts et les explosions ont provoqué une coupure d'électricité dans toute la région avoisinant Reyhanli, a rapporté la chaîne de télévision d'information NTV. Une quinzaine d'ambulances, deux avions et plusieurs hélicoptères médicalisés ont été dépêchés à la ville.
Précipitant toute enquête, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a estimé que le régime de Damas et le président syrien Bachar al-Assad faisaient figure de suspects. «Avec leurs services de renseignement et leurs groupes armés, ils font certainement figure de suspects habituels pour la mise en œuvre et davantage encore pour l'instigation d'un plan aussi démoniaque», a-t-il déclaré Bülent Arinç, sur NTV, soulignant toutefois que l'enquête n'en était qu'à son commencement.
Un acte condamné par plusieurs pays
A L'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon «condamne de manière la plus ferme les attentats mortels» qui ont eu lieu à Reyhanli», a indiqué son porte-parole. «Il condamne tous les actes de terrorisme et réaffirme que rien ne justifie jamais que l'on s'en prenne aux civils». «Il espère que les coupables seront rapidement identifiés et traduits en justice», a ajouté le porte-parole.
En France, dans un communiqué, l'Elysée a exprimé «sa solidarité avec le peuple et les autorités turcs». Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius a condamné «avec la plus grande fermeté» le double attentat.
L'Algérie a condamné ces attentats avec «la plus grande force», a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères. «Rien ne saurait justifier de tels actes, a-t-il ajouté. Dans ces circonstances tragiques, nous exprimons notre pleine solidarité aux autorités et peuple turcs et nous adressons nos condoléances aux familles et proches des victimes.»
Aux Etats-Unis, le secrétaire d'Etat John Kerry a condamné les attentats «horribles». L'ambassadeur américain en Turquie a indiqué que Washington «se tenait aux côtés du peuple et du gouvernement turcs pour identifier les coupables et les présenter devant la justice».
Au Royaume-Uni, le chef de la diplomatie William Hague a déclaré : «Nous nous tenons aux côtés du peuple de Turquie».
De son côté, l'Iran a condamné l'attentat «terroriste sauvage», a indiqué le site de la télévision d'Etat. «Cet acte est un acte terroriste sauvage et de tels crimes sont condamnables partout dans le monde», a affirmé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. «Il est du devoir de tous les pays de lutter contre le terrorisme», a-t-il ajouté.
Source : agences, édité par : moqawama.org
Trois attentats ont ensanglanté samedi 11 mai la petite ville de Reyhanli, au sud de la Turquie. Située à huit kilomètres de la frontière syrienne, cette ville héberge un grand nombre de réfugiés syriens. De même, un camp où sont entrainés les combattants des «groupes armés syriens» se trouve à quelques kilomètres de la ville.
Ce sont tout d'abord deux véhicules qui ont explosé devant la mairie et la poste de Reyhanli, localité de 60 000 habitants de la province de Hatay. Quelques heures après ce double attentat, qui a fait plusieurs dizaines de morts, une troisième déflagration est survenue dans un quartier de logements collectifs à plusieurs centaines de mètres du centre-ville. Etabli dans un premier temps à 18 morts, le bilan provisoire des deux premières explosions est passé à 40 morts et au moins 100 blessés selon le ministre de l'Intérieur turc, interrogé par la chaîne NTV. Muammer Güler ajoutait que le bilan pourrait encore s'alourdir, 29 blessés étant dans un état grave. Des réfugiés syriens pourraient être parmi les victimes.
Les déflagrations étaient particulièrement puissantes et les secouristes recherchaient d'éventuelles victimes sous des décombres d'immeubles effondrés, selon Anatolie, qui mentionnait plusieurs véhicules totalement détruits par les explosions. Les vitres de la plupart des bâtiments étaient soufflés jusqu'à 200 mètres de la zone des explosions. La mairie notamment a subi de très graves dégâts et les explosions ont provoqué une coupure d'électricité dans toute la région avoisinant Reyhanli, a rapporté la chaîne de télévision d'information NTV. Une quinzaine d'ambulances, deux avions et plusieurs hélicoptères médicalisés ont été dépêchés à la ville.
Précipitant toute enquête, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a estimé que le régime de Damas et le président syrien Bachar al-Assad faisaient figure de suspects. «Avec leurs services de renseignement et leurs groupes armés, ils font certainement figure de suspects habituels pour la mise en œuvre et davantage encore pour l'instigation d'un plan aussi démoniaque», a-t-il déclaré Bülent Arinç, sur NTV, soulignant toutefois que l'enquête n'en était qu'à son commencement.
Un acte condamné par plusieurs pays
A L'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon «condamne de manière la plus ferme les attentats mortels» qui ont eu lieu à Reyhanli», a indiqué son porte-parole. «Il condamne tous les actes de terrorisme et réaffirme que rien ne justifie jamais que l'on s'en prenne aux civils». «Il espère que les coupables seront rapidement identifiés et traduits en justice», a ajouté le porte-parole.
En France, dans un communiqué, l'Elysée a exprimé «sa solidarité avec le peuple et les autorités turcs». Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius a condamné «avec la plus grande fermeté» le double attentat.
L'Algérie a condamné ces attentats avec «la plus grande force», a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères. «Rien ne saurait justifier de tels actes, a-t-il ajouté. Dans ces circonstances tragiques, nous exprimons notre pleine solidarité aux autorités et peuple turcs et nous adressons nos condoléances aux familles et proches des victimes.»
Aux Etats-Unis, le secrétaire d'Etat John Kerry a condamné les attentats «horribles». L'ambassadeur américain en Turquie a indiqué que Washington «se tenait aux côtés du peuple et du gouvernement turcs pour identifier les coupables et les présenter devant la justice».
Au Royaume-Uni, le chef de la diplomatie William Hague a déclaré : «Nous nous tenons aux côtés du peuple de Turquie».
De son côté, l'Iran a condamné l'attentat «terroriste sauvage», a indiqué le site de la télévision d'Etat. «Cet acte est un acte terroriste sauvage et de tels crimes sont condamnables partout dans le monde», a affirmé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. «Il est du devoir de tous les pays de lutter contre le terrorisme», a-t-il ajouté.
Source : agences, édité par : moqawama.org