Khamenei à Assad : Notre appui, absolu et illimité
«La réponse au raid israélien en Syrie est inéluctable. Elle est ouverte à toutes les possibilités, sans ébranler l'équilibre de la terreur dans la région». Une phrase qui résume la position de Téhéran, prêt à poursuivre son appui absolu à la Syrie, comme l'a confirmé un message direct envoyé par l'imam Khamenei au commandement syrien.
Téhéran réalise l'essence de l'équation : le raid israélien a visé Damas, mais l'objectif était l'Iran et le Hezbollah. Plusieurs déclarations ont été faites à partir de Téhéran, mais la teneur demeure la même : appui absolu à la Syrie et refus catégorique de sa chute dans les mains des ennemis.
Ce sont les propos de l'imam Khamenei, transmis par son émissaire, Ali Akbar Salehi au président Bachar Assad. Ce message survient à la lumière de l'avancée de l'armée sur la scène syrienne et des préparatifs pour la tenue de deux congrès dans la capitale iranienne : une rencontre inter syrienne élargie et une rencontre des amis du peuple syrien.
M. Salehi a transmis aux responsables et peuple syriens «un message de solidarité et de soutien iranien illimité, sur le plan politique, militaire et économique, en face des terroristes takfiris, d'Israël, des Etats-Unis et de tous ceux qui seraient tentés d'agresser ce pays».
Des sources iraniennes bien informées estiment que «ce message est similaire à ce qu'avait annoncé dernièrement le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah».
Avertissement au roi de Jordanie
M. Salehi avait effectué une visite éclair en Jordanie, durant laquelle il avait remis un message direct : «l'Iran est déterminé à protéger le président Assad et la Syrie. Il ne permettra pas la chute de la Syrie. Vous devez être conscient qu'en cas de guerre américaine contre ce pays, votre monarchie en payera le prix fort». Le responsable iranien a mis en garde le roi de la Jordanie contre «le piège tendu par les États-Unis, dont le coût serait la perte du trône, voire la disparition de la Jordanie de la carte». Selon le message transmis par Salehi, «la République islamique est prête à vous fournir les aides pour résister face aux pressions, afin de cesser le débordement du conflit syrien sur la scène jordanienne». «L'Iran est prêt à assurer le passage de la Jordanie dans son camp, si le roi en avait l'intention».
Des sources jordaniennes ont qualifié le message de l'imam Khamenei, transmis par Salehi, de « ferme et affable». Ces sources proches du palais jordanien ajoutent : «l'entretien de Salehi avec le roi fut cordial, avec le premier ministre, pratique, alors qu'avec le ministre des Affaires Étrangères, le climat fut mauvais».
Et de préciser : «Le roi était cordial. Il a indiqué avoir compris la position iranienne. Il a affirmé à Salehi que la Jordanie n'interviendra pas en Syrie. Pour sa part, le premier ministre jordanien a abordé avec son hôte la coopération économique. Les deux responsables ont convenu la tenue de la réunion du haut comité irano-jordanien. Quant au ministre jordanien des AE, il ne fut pas courtois. Ses propos étaient hostiles. Il a évoqué la question du Bahreïn et le différend irano-émirati».
De retour à l'agression israélienne contre la Syrie, les sources iraniennes affirment que la riposte de l'axe de la Résistance aura lieu à deux niveaux : sur la scène syrienne, selon une stratégie militaire efficace et en dehors de la Syrie, sans toutefois ébranler l'équilibre de la terreur qui prévaut dans la région. Selon les sources iraniennes, la décision de transformer le Golan en nouveau Fath land est définitive. Ce front est désormais ouvert aux Syriens, Palestiniens et à tous ceux qui veulent combattre contre "Israël".
Dans le même contexte, la source révèle que Téhéran avait reçu des messages américains et russes, sur la nature isolée du raid israélien, niant toute intention de guerre contre la Syrie.
D'après la source, le raid mené à l'aube du dimanche, fait partie d'une tentative de semer le chaos aux portes de Damas, à la veille de la rencontre Kerry-Lavrov à Moscou. Un scenario mort-né. «Les terroristes commandés par Israël, ont voulu profiter du raid, pour faire entraver l'avancée de l'armée syrienne à Qosseir et à Alep. C'est dans ce contexte que s'inscrivent les neuf offensives menées contre les postes de l'armée syrienne, aux périphéries de Damas».
La source ajoute : «le second genre de riposte, sera par la tenue de deux congrès à Téhéran. Un congrès élargi entre les parties syriennes. Les deux ministres Ali Haydar et Kadri Jamil y représenteront le régime. Le second congrès regroupera les amis du peuple syrien, en présence des représentants de 40 pays. La République islamique y lancera une nouvelle initiative pour régler le conflit syrien.
Ce congrès est censé regrouper les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Koweït, le Sultanat d'Oman, l'Arabie Saoudite et des pays de l'Asie, tels l'Inde, la Malaisie et le Pakistan, ainsi que l'organisation du congrès islamique et les pays non-alignés.
Concernant la position russe, les responsables iraniens affirment que les Russes tiendront toujours à leurs positions.
À rappeler que deux importantes déclarations ont été récemment faites par deux responsables iraniens : Celle du commandant adjoint des Gardes de la Révolution, Hassan Salami, selon laquelle, Téhéran aurait étendu la superficie de sa sécurité nationale vers l'est de la Méditerranée.
Et puis celle du ministre iranien de la Défense, Ahmad Wahidi, sur la disposition de la République à entrainer l'armée syrienne. Une déclaration interprétée comme une orientation pour envoyer des forces iraniennes en Syrie.
Source : Al Akhbar, traduit par : moqawama.org
Téhéran réalise l'essence de l'équation : le raid israélien a visé Damas, mais l'objectif était l'Iran et le Hezbollah. Plusieurs déclarations ont été faites à partir de Téhéran, mais la teneur demeure la même : appui absolu à la Syrie et refus catégorique de sa chute dans les mains des ennemis.
Ce sont les propos de l'imam Khamenei, transmis par son émissaire, Ali Akbar Salehi au président Bachar Assad. Ce message survient à la lumière de l'avancée de l'armée sur la scène syrienne et des préparatifs pour la tenue de deux congrès dans la capitale iranienne : une rencontre inter syrienne élargie et une rencontre des amis du peuple syrien.
M. Salehi a transmis aux responsables et peuple syriens «un message de solidarité et de soutien iranien illimité, sur le plan politique, militaire et économique, en face des terroristes takfiris, d'Israël, des Etats-Unis et de tous ceux qui seraient tentés d'agresser ce pays».
Des sources iraniennes bien informées estiment que «ce message est similaire à ce qu'avait annoncé dernièrement le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah».
Avertissement au roi de Jordanie
M. Salehi avait effectué une visite éclair en Jordanie, durant laquelle il avait remis un message direct : «l'Iran est déterminé à protéger le président Assad et la Syrie. Il ne permettra pas la chute de la Syrie. Vous devez être conscient qu'en cas de guerre américaine contre ce pays, votre monarchie en payera le prix fort». Le responsable iranien a mis en garde le roi de la Jordanie contre «le piège tendu par les États-Unis, dont le coût serait la perte du trône, voire la disparition de la Jordanie de la carte». Selon le message transmis par Salehi, «la République islamique est prête à vous fournir les aides pour résister face aux pressions, afin de cesser le débordement du conflit syrien sur la scène jordanienne». «L'Iran est prêt à assurer le passage de la Jordanie dans son camp, si le roi en avait l'intention».
Des sources jordaniennes ont qualifié le message de l'imam Khamenei, transmis par Salehi, de « ferme et affable». Ces sources proches du palais jordanien ajoutent : «l'entretien de Salehi avec le roi fut cordial, avec le premier ministre, pratique, alors qu'avec le ministre des Affaires Étrangères, le climat fut mauvais».
Et de préciser : «Le roi était cordial. Il a indiqué avoir compris la position iranienne. Il a affirmé à Salehi que la Jordanie n'interviendra pas en Syrie. Pour sa part, le premier ministre jordanien a abordé avec son hôte la coopération économique. Les deux responsables ont convenu la tenue de la réunion du haut comité irano-jordanien. Quant au ministre jordanien des AE, il ne fut pas courtois. Ses propos étaient hostiles. Il a évoqué la question du Bahreïn et le différend irano-émirati».
De retour à l'agression israélienne contre la Syrie, les sources iraniennes affirment que la riposte de l'axe de la Résistance aura lieu à deux niveaux : sur la scène syrienne, selon une stratégie militaire efficace et en dehors de la Syrie, sans toutefois ébranler l'équilibre de la terreur qui prévaut dans la région. Selon les sources iraniennes, la décision de transformer le Golan en nouveau Fath land est définitive. Ce front est désormais ouvert aux Syriens, Palestiniens et à tous ceux qui veulent combattre contre "Israël".
Dans le même contexte, la source révèle que Téhéran avait reçu des messages américains et russes, sur la nature isolée du raid israélien, niant toute intention de guerre contre la Syrie.
D'après la source, le raid mené à l'aube du dimanche, fait partie d'une tentative de semer le chaos aux portes de Damas, à la veille de la rencontre Kerry-Lavrov à Moscou. Un scenario mort-né. «Les terroristes commandés par Israël, ont voulu profiter du raid, pour faire entraver l'avancée de l'armée syrienne à Qosseir et à Alep. C'est dans ce contexte que s'inscrivent les neuf offensives menées contre les postes de l'armée syrienne, aux périphéries de Damas».
La source ajoute : «le second genre de riposte, sera par la tenue de deux congrès à Téhéran. Un congrès élargi entre les parties syriennes. Les deux ministres Ali Haydar et Kadri Jamil y représenteront le régime. Le second congrès regroupera les amis du peuple syrien, en présence des représentants de 40 pays. La République islamique y lancera une nouvelle initiative pour régler le conflit syrien.
Ce congrès est censé regrouper les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Koweït, le Sultanat d'Oman, l'Arabie Saoudite et des pays de l'Asie, tels l'Inde, la Malaisie et le Pakistan, ainsi que l'organisation du congrès islamique et les pays non-alignés.
Concernant la position russe, les responsables iraniens affirment que les Russes tiendront toujours à leurs positions.
À rappeler que deux importantes déclarations ont été récemment faites par deux responsables iraniens : Celle du commandant adjoint des Gardes de la Révolution, Hassan Salami, selon laquelle, Téhéran aurait étendu la superficie de sa sécurité nationale vers l'est de la Méditerranée.
Et puis celle du ministre iranien de la Défense, Ahmad Wahidi, sur la disposition de la République à entrainer l'armée syrienne. Une déclaration interprétée comme une orientation pour envoyer des forces iraniennes en Syrie.
Source : Al Akhbar, traduit par : moqawama.org