Le choix syrien … victoire politique ou victoire militaire
Est-ce la guerre qui s'annonce en attendant l'étincelle pour se déchainer? Ou ce serait un règlement politique conformément aux dispositions de la déclaration de Genève, selon l'interprétation russe?
Nous vivons ces jours-ci des moments difficiles et glorieux de l'histoire du Levant.
La Syrie n'a pas riposté, par une tactique similaire, à la frappe israélienne dont les objectifs directs ont échoué. Elle a modifié la totalité du spectacle stratégique : fin de la trêve au Golan par le lancement de la résistance populaire; prise de mesures militaires et de décisions de riposte immédiate à toute offensive, sans revenir au commandement. Elle a annoncé, à haute voix, qu'elle fournira toujours les armes au Hezbollah.
Dès lors, les règles de l'engagement ont changé. «Israël» ne dispose plus d'une marge pour commettre une nouvelle erreur.
Le facteur israélien a-t-il été épuisé ou la guerre régionale globale sera-t-elle déclenchée?
A l'heure actuelle, il est possible d'interpréter les faits, depuis la visite de Barack Obama dans la région (il avait révélé son vrai visage : Un George Bush noir).
Il avait des différends avec le premier ministre de l'ennemi, Benjamin Netanyahu, mais il s'est employé à le satisfaire. Il a aboli les controverses secondaires entre ses deux alliés, sioniste et ottoman. Il a pavé la voie à son secrétaire d'état, John Kerry, pour conclure la coalition arabo-sioniste, illustrée plus tard dans l'initiative qatarie, relative à l'échange des terrains. Une initiative rejetée par Netanyahu. Ce dernier exige un prix pour assumer la guerre contre la Syrie et le Hezbollah. Il insiste pour obtenir la reconnaissance de «l'état juif» et d'y expulser les Arabes, en un nouvel exode de ceux qui ont résisté sur le territoire occupé en 1948.
Les Etats-Unis sont dans l'incapacité de mener la guerre. Les Turcs ne peuvent agir en l'absence d'une couverture internationale ou de l'Otan, qui leur permette de passer outre les objections de l'institution militaire. Les Arabes sont en pleine impuissance.
Seul «Israël» est donc prêt à assumer la mission. De la sorte, si ses chances sont épuisées, la mission sera déléguée au second plan, sinon, la guerre sera déclenchée.
Dans le premier cas, l'armée syrienne poursuivra ses opérations sur le terrain et nettoiera le pays des terroristes. Tout rebelle armé en Syrie est un terroriste. Le président Assad sortira victorieux de la crise, fort et digne...libéré des engagements de la trêve avec Israël et de la position arabe unanime autour de la capitulation. En cas de guerre, il en sortira comme un nouvel Abdul Nasser, réitérant le leadership du Nationalisme arabe, comme fut le résultat de l'offensive tripartite de 1956. En effet, la force réservée par le tandem syrien-libanais et iranien pour la prochaine confrontation, est immunisée contre la défaite.
En outre, la soi-disant opposition syrienne a été démasquée. Il s'est avéré qu'elle est une cinquième colonne. Elle a perdu la bataille militaire et morale. Son avenir politique est banni.
L'agression israélienne contre Damas a suscité l'enthousiasme d'un large public « d'intellectuels », de «journalistes» et d'activistes, aveuglés par le fanatisme confessionnel et dépourvus de tout sens de patriotisme; Acclamer «Israël», l'allié, n'éveille plus leur honte; des «Islamistes» sous la bannière du «Jihad» arabo-sioniste, des libéraux sous la rubrique de la «démocratie», collaborateurs de Washington et amis de «Tel-Aviv».
Toute cette formation financée par le pétrodollar, est désormais dans le dépotoir de l'histoire.
Des leaders des Frères Musulmans, des salafistes du «jihad» contre la résistance et des membres de l'Armée syrienne libre (libres de toutes les valeurs nationales), n'ont pas seulement applaudi l'agression israélienne, mais y étaient au courant. Ils ont attaqué les postes de l'armée durant les raids. Ils n'ont récolté que l'infamie.
Dorénavant, il n'y a plus de place à la neutralité. Nous devons pointer du doigt les traitres! Dès lors, il n'y a plus d'opposition nationale ou démocratique ou autre en Syrie; Il n'y a que des combattants sur le front du nouveau «Nasser», Bachar Assad, ou des traitres, quels qu'en seraient les noms et les positions.
Ce que le quotidien Al-Akhbar avait prévu le 29 avril 2012, sur l'approbation des Etats-Unis, des pays arabes et de la Turquie, de charger «Israël» d'agresser la Syrie, a été confirmé.
Les préparatifs étaient en cours en attendant l'heure H, accélérée pour deux raisons : les réalisations de l'armée syrienne contre les gangs armés et les terroristes, et le discours tranchant, scellé par Hassan Nasrallah. Sayed Nasrallah avait mis les points de la Résistance sur les «i» de la Syrie. Ce discours a provoqué un climat de tension, imbibé de messages de défi.
Ainsi, «Israël» a lancé son offensive contre les postes militaires syriens, à l'aube du dimanche dernier, plus tôt que prévu. Une offensive coordonnée notamment avec les gangs des Frères Musulmans, lesquels ont tenté, en vain, de profiter des raids israéliens, pour briser la crédibilité du secrétaire Général du Hezbollah et propager la panique.
Pour cet objectif, les Israéliens ont prétendu que tous les sites ciblés sur le territoire syrien, étaient ceux du Hezbollah.
«Tel-Aviv» répond donc au défi lancé par Nasrallah. Supposons-le et examinons l'équation : ceux qui visent le Hezbollah à Damas doivent prévoir comment le parti prendra la revanche...de Damas. A l'heure actuelle, tous les fronts sont en effervescence. Les doigts sur la gâchette, en attendant la capitulation de l'ennemi ou sa folie.
Source : Al-Akhbar, traduit par : moqawama.org
Nous vivons ces jours-ci des moments difficiles et glorieux de l'histoire du Levant.
La Syrie n'a pas riposté, par une tactique similaire, à la frappe israélienne dont les objectifs directs ont échoué. Elle a modifié la totalité du spectacle stratégique : fin de la trêve au Golan par le lancement de la résistance populaire; prise de mesures militaires et de décisions de riposte immédiate à toute offensive, sans revenir au commandement. Elle a annoncé, à haute voix, qu'elle fournira toujours les armes au Hezbollah.
Dès lors, les règles de l'engagement ont changé. «Israël» ne dispose plus d'une marge pour commettre une nouvelle erreur.
Le facteur israélien a-t-il été épuisé ou la guerre régionale globale sera-t-elle déclenchée?
A l'heure actuelle, il est possible d'interpréter les faits, depuis la visite de Barack Obama dans la région (il avait révélé son vrai visage : Un George Bush noir).
Il avait des différends avec le premier ministre de l'ennemi, Benjamin Netanyahu, mais il s'est employé à le satisfaire. Il a aboli les controverses secondaires entre ses deux alliés, sioniste et ottoman. Il a pavé la voie à son secrétaire d'état, John Kerry, pour conclure la coalition arabo-sioniste, illustrée plus tard dans l'initiative qatarie, relative à l'échange des terrains. Une initiative rejetée par Netanyahu. Ce dernier exige un prix pour assumer la guerre contre la Syrie et le Hezbollah. Il insiste pour obtenir la reconnaissance de «l'état juif» et d'y expulser les Arabes, en un nouvel exode de ceux qui ont résisté sur le territoire occupé en 1948.
Les Etats-Unis sont dans l'incapacité de mener la guerre. Les Turcs ne peuvent agir en l'absence d'une couverture internationale ou de l'Otan, qui leur permette de passer outre les objections de l'institution militaire. Les Arabes sont en pleine impuissance.
Seul «Israël» est donc prêt à assumer la mission. De la sorte, si ses chances sont épuisées, la mission sera déléguée au second plan, sinon, la guerre sera déclenchée.
Dans le premier cas, l'armée syrienne poursuivra ses opérations sur le terrain et nettoiera le pays des terroristes. Tout rebelle armé en Syrie est un terroriste. Le président Assad sortira victorieux de la crise, fort et digne...libéré des engagements de la trêve avec Israël et de la position arabe unanime autour de la capitulation. En cas de guerre, il en sortira comme un nouvel Abdul Nasser, réitérant le leadership du Nationalisme arabe, comme fut le résultat de l'offensive tripartite de 1956. En effet, la force réservée par le tandem syrien-libanais et iranien pour la prochaine confrontation, est immunisée contre la défaite.
En outre, la soi-disant opposition syrienne a été démasquée. Il s'est avéré qu'elle est une cinquième colonne. Elle a perdu la bataille militaire et morale. Son avenir politique est banni.
L'agression israélienne contre Damas a suscité l'enthousiasme d'un large public « d'intellectuels », de «journalistes» et d'activistes, aveuglés par le fanatisme confessionnel et dépourvus de tout sens de patriotisme; Acclamer «Israël», l'allié, n'éveille plus leur honte; des «Islamistes» sous la bannière du «Jihad» arabo-sioniste, des libéraux sous la rubrique de la «démocratie», collaborateurs de Washington et amis de «Tel-Aviv».
Toute cette formation financée par le pétrodollar, est désormais dans le dépotoir de l'histoire.
Des leaders des Frères Musulmans, des salafistes du «jihad» contre la résistance et des membres de l'Armée syrienne libre (libres de toutes les valeurs nationales), n'ont pas seulement applaudi l'agression israélienne, mais y étaient au courant. Ils ont attaqué les postes de l'armée durant les raids. Ils n'ont récolté que l'infamie.
Dorénavant, il n'y a plus de place à la neutralité. Nous devons pointer du doigt les traitres! Dès lors, il n'y a plus d'opposition nationale ou démocratique ou autre en Syrie; Il n'y a que des combattants sur le front du nouveau «Nasser», Bachar Assad, ou des traitres, quels qu'en seraient les noms et les positions.
Ce que le quotidien Al-Akhbar avait prévu le 29 avril 2012, sur l'approbation des Etats-Unis, des pays arabes et de la Turquie, de charger «Israël» d'agresser la Syrie, a été confirmé.
Les préparatifs étaient en cours en attendant l'heure H, accélérée pour deux raisons : les réalisations de l'armée syrienne contre les gangs armés et les terroristes, et le discours tranchant, scellé par Hassan Nasrallah. Sayed Nasrallah avait mis les points de la Résistance sur les «i» de la Syrie. Ce discours a provoqué un climat de tension, imbibé de messages de défi.
Ainsi, «Israël» a lancé son offensive contre les postes militaires syriens, à l'aube du dimanche dernier, plus tôt que prévu. Une offensive coordonnée notamment avec les gangs des Frères Musulmans, lesquels ont tenté, en vain, de profiter des raids israéliens, pour briser la crédibilité du secrétaire Général du Hezbollah et propager la panique.
Pour cet objectif, les Israéliens ont prétendu que tous les sites ciblés sur le territoire syrien, étaient ceux du Hezbollah.
«Tel-Aviv» répond donc au défi lancé par Nasrallah. Supposons-le et examinons l'équation : ceux qui visent le Hezbollah à Damas doivent prévoir comment le parti prendra la revanche...de Damas. A l'heure actuelle, tous les fronts sont en effervescence. Les doigts sur la gâchette, en attendant la capitulation de l'ennemi ou sa folie.
Source : Al-Akhbar, traduit par : moqawama.org