Algérie: Flou sur la santé et le lieu de Bouteflika
Le flou règne sur le retour de AbdelAziz Bouteflika en Algérie où la spéculation sur son état de santé faisait grand débat dans les sphères du pouvoir comme de l'opposition.
Abdelaziz Bouteflika «va nettement mieux» et il a besoin d'une période «normale» de repos, a annoncé la présidence algérienne ce mardi 7 mai. Mais à Alger, en l'absence du président, on ne sait pas très bien qui le remplace.
Selon ses médecins, Abdelaziz Bouteflika a toujours besoin de repos. Mais rien n'a été dit sur un possible dirigeant par intérim. Rien, non plus, sur le retour du président dans le pays.
Selon le Parisien, le président algérien est toujours, ce mardi 7 mai, à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce. «Aucun changement n'a, d'ailleurs, été demandé pour les prochains jours aux forces de sécurité» qui entourent la présence du président algérien, confie au Parisien, une source militaire. «Ce qui laisse penser que Bouteflika séjournera encore quelques jours dans cet établissement», ajoute cette même source sans plus de précisions.
Cependant, selon France 24, le président algérien, hospitalisé il y a dix jours, ne se trouve plus dans l'établissement militaire parisien. "Mais il n'est plus chez nous !", affirme la standardiste de l'hôpital.
Bouteflika a été transféré au Val-de-Grâce à Paris pour un petit AVC le samedi 27 avril. Son médecin personnel en Algérie évoquait alors un séjour de pas plus d'une semaine à Paris au terme duquel il devait rapidement rentrer au pays.
Des informations ont circulé sur la présence d'Abdelaziz Bouteflika en Algérie. C'est habituellement la visite d'un chef d'Etat étranger qui permet de la confirmer. Mais depuis dix jours, aucun responsable étranger n'est venu à Alger.
Abdelaziz Bouteflika avait déjà été opéré fin 2005 d'«un ulcère hémorragique à l'estomac», à l'hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement d'importantes personnalités françaises et étrangères. Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été «, très malade», mais s'en être «sorti de manière absolument fabuleuse».
Ni vu ni entendu
Depuis son hospitalisation, le chef de l'État algérien n'a été ni vu, ni entendu par ses concitoyens. La dernière fois que le président s'était manifesté publiquement remontait à la semaine dernière, veille du 1er mai, lorsqu'il avait adressé un message aux Algériens par le biais de la même APS. Un autre message était tombé deux jours plus tard, le 3 mai, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, toujours par le biais de l'agence gouvernementale
«Une absence qui paralyse l'Etat»
Le régime algérien est un régime présidentiel, où le chef de l'Etat concentre d'importants pouvoirs. Au quotidien, peu de lois sont débattues et votées au Parlement. Elles sont en revanche appliquées sur ordonnance du président de la République. Comme Abdelaziz Bouteflika est au centre de la plupart des décisions politiques, son absence paralyse l'Etat, selon le journal El Watan.
Le Premier ministre assure un intérim de fait
En théorie, lorsque le président est en incapacité de gouverner, c'est le président du Sénat qui prend le relais pour une période maximum de 45 jours. Ensuite, des élections anticipées sont nécessaires.
Mais aujourd'hui, c'est le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui est sur tous les fronts. C'est lui qui multiplie les déplacements. C'est lui qui rencontre les grévistes de l'éducation. Sauf qu'officiellement, on ne sait pas qui gouverne réellement.
Abdelaziz Bouteflika a désigné le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour le représenter à la 23e réunion du Forum économique mondial sur l'Afrique, prévue du 8 au 10 mai à Cap Town, en Afrique du Sud.
Source : sites web, édité par : moqawama.org
Abdelaziz Bouteflika «va nettement mieux» et il a besoin d'une période «normale» de repos, a annoncé la présidence algérienne ce mardi 7 mai. Mais à Alger, en l'absence du président, on ne sait pas très bien qui le remplace.
Selon ses médecins, Abdelaziz Bouteflika a toujours besoin de repos. Mais rien n'a été dit sur un possible dirigeant par intérim. Rien, non plus, sur le retour du président dans le pays.
Selon le Parisien, le président algérien est toujours, ce mardi 7 mai, à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce. «Aucun changement n'a, d'ailleurs, été demandé pour les prochains jours aux forces de sécurité» qui entourent la présence du président algérien, confie au Parisien, une source militaire. «Ce qui laisse penser que Bouteflika séjournera encore quelques jours dans cet établissement», ajoute cette même source sans plus de précisions.
Cependant, selon France 24, le président algérien, hospitalisé il y a dix jours, ne se trouve plus dans l'établissement militaire parisien. "Mais il n'est plus chez nous !", affirme la standardiste de l'hôpital.
Bouteflika a été transféré au Val-de-Grâce à Paris pour un petit AVC le samedi 27 avril. Son médecin personnel en Algérie évoquait alors un séjour de pas plus d'une semaine à Paris au terme duquel il devait rapidement rentrer au pays.
Des informations ont circulé sur la présence d'Abdelaziz Bouteflika en Algérie. C'est habituellement la visite d'un chef d'Etat étranger qui permet de la confirmer. Mais depuis dix jours, aucun responsable étranger n'est venu à Alger.
Abdelaziz Bouteflika avait déjà été opéré fin 2005 d'«un ulcère hémorragique à l'estomac», à l'hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement d'importantes personnalités françaises et étrangères. Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été «, très malade», mais s'en être «sorti de manière absolument fabuleuse».
Ni vu ni entendu
Depuis son hospitalisation, le chef de l'État algérien n'a été ni vu, ni entendu par ses concitoyens. La dernière fois que le président s'était manifesté publiquement remontait à la semaine dernière, veille du 1er mai, lorsqu'il avait adressé un message aux Algériens par le biais de la même APS. Un autre message était tombé deux jours plus tard, le 3 mai, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, toujours par le biais de l'agence gouvernementale
«Une absence qui paralyse l'Etat»
Le régime algérien est un régime présidentiel, où le chef de l'Etat concentre d'importants pouvoirs. Au quotidien, peu de lois sont débattues et votées au Parlement. Elles sont en revanche appliquées sur ordonnance du président de la République. Comme Abdelaziz Bouteflika est au centre de la plupart des décisions politiques, son absence paralyse l'Etat, selon le journal El Watan.
Le Premier ministre assure un intérim de fait
En théorie, lorsque le président est en incapacité de gouverner, c'est le président du Sénat qui prend le relais pour une période maximum de 45 jours. Ensuite, des élections anticipées sont nécessaires.
Mais aujourd'hui, c'est le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui est sur tous les fronts. C'est lui qui multiplie les déplacements. C'est lui qui rencontre les grévistes de l'éducation. Sauf qu'officiellement, on ne sait pas qui gouverne réellement.
Abdelaziz Bouteflika a désigné le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour le représenter à la 23e réunion du Forum économique mondial sur l'Afrique, prévue du 8 au 10 mai à Cap Town, en Afrique du Sud.
Source : sites web, édité par : moqawama.org