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Maduro: Obama, "grand chef des diables"

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Les relations se tendent chaque jour un peu plus entre Caracas et Washington. Samedi, le président vénézuélien Nicolas Maduro a qualifié de «grand chef des diables» son homologue américain, qui la veille s'était refusé à reconnaître sa courte victoire à la présidentielle du 14 avril.

«C'est Obama lui-même, pantin de ce pouvoir impérial qui est derrière le financement en dollarsMaduro: Obama, de cette droite qui veut détruire la démocratie vénézuélienne», a ajouté celui qui se présente comme le fils spirituel de l'ancien président Hugo Chavez, décédé le 5 mars dernier.

Nicolas Maduro soupçonne les Etats-Unis de soutenir le chef de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles, qui réclame l'annulation du scrutin.

Vendredi, lors d'une interview à la chaîne américaine en espagnol Univision, Barack Obama, en tournée en Amérique latine, avait critiqué l'élection et la tourmente politique qu'elle avait provoquée, estimant que «les droits fondamentaux des Vénézuéliens n'avaient pas été respectés».

Le président américain a également jugé «ridicule», samedi dans un entretien à la chaîne Telemundo, l'accusation selon laquelle Timothy Hallet Tracy arrêté fin avril au Venezuela serait un espion. Né en 1978 dans le Michigan (nord des Etats-Unis), l'homme avait été interpellé à l'aéroport de Caracas alors qu'il s'apprêtait à quitter le Venezuela. Le nouvel exécutif le soupçonne d'avoir participé à un plan présumé de la droite vénézuélienne visant à contester les résultats de la présidentielle du 14 avril et à provoquer les violences post-électorales qui ont faitMaduro: Obama, neuf morts – selon le gouvernement – au lendemain du scrutin.

«A peine parti d'Amérique centrale, Obama prononce un grand nombre d'impertinences et d'insolences (...) donne un ordre et son consentement pour que la droite fasciste attaque la démocratie vénézuélienne», a accusé Nicolas Maduro.

Le nouveau président vénézuélien soutient que les affrontements qui ont suivi l'élection, comme la rixe qui a opposé mardi dernier au parlement des députés de la majorité et de l'opposition, avaient été «planifiées» avant la tournée de Barack Obama en Amérique latine, qui l'a emmené de jeudi à samedi au Mexique et au Costa Rica.

L’ingérence des Etats-Unis dans la situation au Venezuela est remarquable. Ils ont exprimé plusieurs fois être «favorables» à un nouveau décompte des voix de l'élection présidentielle du 14 avril, remportée avec une courte avance de Nicolas Maduro sur Henrique Capriles.
Les deux pays aux relations tendues sont privés d'ambassadeurs depuis 2010, mais ont des chargés d'affaires.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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