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The Guardian: Bachar al-Assad, beaucoup plus résistant que prévu

The Guardian: Bachar al-Assad, beaucoup plus résistant que prévu
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L'une des caractéristiques de la crise syrienne est que Bachar al-Assad s'est avéré beaucoup plus résistant que beaucoup ne l'imaginaient, a affirmé vendredi le quotidien britannique The Guardian.

«Les journalistes et les commentateurs ont passé les deux dernières années à jongler avec un paysage parsemé de propagande, d'illusions et d'importantes doses de vœux pieux, pour saisirThe Guardian: Bachar al-Assad, beaucoup plus résistant que prévu
enfin que le président syrien possède une réel pouvoir de rester en place», a-t-il expliqué.

The Guardian a souligné que le président Assad a toujours de fidèles et puissants alliés, comme sayed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah.

Sayed Nasrallah a affirmé, mardi, que «la Syrie possède de vrais amis dans l'axe de la Résistance- comme la Russie et l'Iran-, qui ne permettront pas qu'elle tombe».

Selon le quotidien, la Syrie illustre un Moyen-Orient où tout ce qui peut aggraver les choses se passe invariablement: massacres, exode des réfugiés vers la Jordanie, tensions au Liban et en Irak, utilisation d'armes chimiques, risque de conflit avec «Israël». La diplomatie est inexistante. Personne ne croit à une solution négociée. La Syrie est détruite.

Et d’ajouter: «Il serait faux de décrire une ambiance optimiste à Damas -c'est une ville tendue et effrayée, où résonne constamment le bruit de la guerre. Mais les cercles gouvernementaux syriens pensent que leurs arguments commencent à porter leurs fruits auprès de l'opinion publique locale».

Le quotidien britannique a rappelé que le président Assad a insisté dès le début qu'il ne faisait pas face à un soulèvement populaire pour la démocratie et la liberté -le modèle des premiers jours du «printemps arabe»- mais à des «gangs terroristes armés», financés par l'Arabie saoudite et le Qatar, alliés aux Etats-Unis, à la Turquie et à «Israël».

«Comme toute propagande réussie, certaines parties de ces arguments étaient vraies, d'autres totalement fausses. L'inimitié arabe est bien réelle. Mais le caractère islamiste de l'insurrection a été exagérée. Les États-Unis ont fait un peu plus que de coordonner les livraisons d'armes avec les pays du Golfe », a estimé The Guardian.

Maintenant, «Assad dit que l'ennemi est al-Qaïda et que la Syrie et l'Occident devraient être dans la même tranchée », a-t-il poursuivi, soulignant qu’«il y a certainement des signaux que l'Armée syrienne libre (ASL) perd du terrain au profit du front djihadiste Jabhat al-Nosra».

Mis à part la présence des amis étrangers, la résistance du régime est toujours un trait marquant de la grande image, a affirmé le journal.

«Des avancées militaires ont été réalisées par l'armée régulière lors de contre-attaques près de Idlib et Damas et les lignes d'approvisionnement des rebelles ont été durement touchés», a-t-il dit.

Source: mediarama, édité par: moqawama.org

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