Le quotidien «Al-Joumhouria» publie un rapport sur la présence du front Al-Nosra au Liban
Les informations relatives à la présence de bases diverses du front Al-Nosra au Liban, ont soulevé les craintes des Libanais. Des informations suivies de près par les services de sécurité qui ont concentré leur surveillance sur «les bastions sunnites ardents au Liban», dont Tripoli, Saïda et Ersal.
Ces régions comprennent des quartiers pauvres (Bab Tebbené, le camp de Ein-Heloué et son entourage...), menacées toujours d'exploser ou de déclarer le suivisme politique et dogmatique aux courants salafistes extrémistes en réaction à la négligence et à la privation résultant de l'absence des politiques de développement socio-économique. Un fait qui permet l'exploitation de la privation pour des objectifs politiques et sécuritaires périlleux.
Selon les informations citées dans un rapport établi par les services de sécurité, le régime syrien compte trancher la bataille dans la région de Qousseir. En effet, l'armée syrienne assiège cette région du côté sud, ce qui a suscité les craintes des services de sécurité quant à la fuite des combattants du front Al-Nosra, comptant environ 12 mille hommes dans cette région, vers le territoire libanais.
Les informations ont fait état de l'intention de certains d'impliquer le Liban dans le conflit syrien, en créant des climats et des milieux propices à l'accueil des membres du front au Liban.
De ce fait, l'organisation des «Frères Musulmans», actifs dans la région de Chebaa, exerce des pressions ou soudoie les habitants pour les convaincre d'accueillir ces groupes de combattants.
Toujours selon le rapport précité, «les réunions se poursuivent jour et nuit à Tripoli, au camp de Ein-Heloué et à Ersal, sous l'égide de religieux éminents, dans le but d'entrainer le Liban dans le conflit et de fonder un émirat salafiste sur la terre de la diversité religieuse et de la coexistence, sous le prétexte de défendre la communauté sunnite face au régime alaouite de Damas et afin de le remplacer par un état islamiste».
Sur ce, les services de sécurité s'interrogent sur les chances de la réussite du front Al-Nosra sur la scène libanaise, où avaient échoué l'organisation Al-Qaïda et ses homologues, tels «Fateh el-Islam» et les «brigades Abdallah Azzam» et autres.
D'après le rapport, des efforts sont déployés dans le camp palestinien d'Ein-Heloué, en vue de recruter les jeunes pour combattre dans les rangs du front Al-Nosra en Syrie, en échange d'importantes sommes d'argent. Dans ce contexte, Ziad Moubarak (adhérant au groupuscule Jound el-Cham), lequel assure les fonds et les armes à Ahmad el-Assir, a envoyé les deux palestiniens Mouawya Zbeidat et un autre de la famille Abdel Razzak, à Tripoli.
Le fils de Moubarak a accompagné les deux derniers à Tripoli où ils ont été remis à Chadi Mawlaoui et à cheikh Salem Rafei, pour les entrainer avant de les envoyer en Syrie, ce qui a poussé le père du second recruté, Abdel Razzak, à réclamer son fils, menaçant de tenir une conférence de presse pour divulguer l'affaire. Il a pu en fin de compte récupérer son fils, abandonné dans une rue de la ville.
Suivant les données, le front Al-Nosra se trouve au Liban dans les régions suivantes :
- Une force à Ersal qui était commandée par Khaled Hamid, tué par les renseignements de l'armée dans la localité. Cette force est actuellement commandée par un inconnu. Elle regroupe des éléments libanais et syriens lesquels coopèrent avec cheikh Moustapha Houjeiri, surnommé « Abou Takieh » qui avait émis la fatwa autorisant le meurtre des membres de la patrouille de l'armée à Ersal. Ce cheikh est assisté par un groupe de Syriens, dont, Mohammad Khaled Hijazi, Mohsen Saleh et Ahmad Rayess. On rapporte que Ersal renferme environ 200 membres du front Al-Nosra.
- Une force à Tripoli, présidée par Yasser Lababidi, de nationalité syrienne, assisté par le Libanais Mohammad Kassem Hosni, Abdallah Mohammad et Ayman Khayyat, surnommé «Abou Heddo», tous les deux de nationalité syrienne. Cette cellule est directement commandée par le successeur de Ben Laden au Liban, Houssam Sabbagh et par cheikh Salem Rafei. Ce groupe renferme plus de 600 Libanais et Palestiniens.
Les bureaux de ce groupe se trouvent dans le quartier Abi-Samra, près de l'école Koweitienne et à la place Nejmeh de la capitale du nord. Une force regroupant 250 combattants à Ain-Heloué, commandée par des Palestiniens, dont notamment Oussama Chehabi, lequel assure le passage des Palestiniens du camp Yarmouk au Liban, dans le but de rejoindre le groupuscule «Jound el-Cham», dont les cellules se déploient dans les camps Bourj el-Barajneh, Mar Elias et Beddaoui.
Une force à Akkar, concentrée à Halba, Koweiteh et Akroum, où se trouve un bon nombre des partisans du front Al-Nosra. Cette force est présidée par Khodor Khoweiled, surnommé «Abou Thaer». Elle compte plus de 300 éléments libanais et syriens.
Les faits précités sont sans aucun doute préoccupants pour les services de sécurité libanais, surtout que le nombre des combattants d'Al-Nosra augmente au Liban, chaque fois que l'armée syrienne avance sur le terrain en Syrie. Mais le plus important est que ces groupes, non encore organisés dans une structure, sont sous la surveillance minutieuse des Renseignements de l'armée libanaise, qui fait toujours preuve de vigilance à cet égard.
Source : Al Joumhouria, traduit par : moqawama.org
Ces régions comprennent des quartiers pauvres (Bab Tebbené, le camp de Ein-Heloué et son entourage...), menacées toujours d'exploser ou de déclarer le suivisme politique et dogmatique aux courants salafistes extrémistes en réaction à la négligence et à la privation résultant de l'absence des politiques de développement socio-économique. Un fait qui permet l'exploitation de la privation pour des objectifs politiques et sécuritaires périlleux.
Selon les informations citées dans un rapport établi par les services de sécurité, le régime syrien compte trancher la bataille dans la région de Qousseir. En effet, l'armée syrienne assiège cette région du côté sud, ce qui a suscité les craintes des services de sécurité quant à la fuite des combattants du front Al-Nosra, comptant environ 12 mille hommes dans cette région, vers le territoire libanais.
Les informations ont fait état de l'intention de certains d'impliquer le Liban dans le conflit syrien, en créant des climats et des milieux propices à l'accueil des membres du front au Liban.
De ce fait, l'organisation des «Frères Musulmans», actifs dans la région de Chebaa, exerce des pressions ou soudoie les habitants pour les convaincre d'accueillir ces groupes de combattants.
Toujours selon le rapport précité, «les réunions se poursuivent jour et nuit à Tripoli, au camp de Ein-Heloué et à Ersal, sous l'égide de religieux éminents, dans le but d'entrainer le Liban dans le conflit et de fonder un émirat salafiste sur la terre de la diversité religieuse et de la coexistence, sous le prétexte de défendre la communauté sunnite face au régime alaouite de Damas et afin de le remplacer par un état islamiste».
Sur ce, les services de sécurité s'interrogent sur les chances de la réussite du front Al-Nosra sur la scène libanaise, où avaient échoué l'organisation Al-Qaïda et ses homologues, tels «Fateh el-Islam» et les «brigades Abdallah Azzam» et autres.
D'après le rapport, des efforts sont déployés dans le camp palestinien d'Ein-Heloué, en vue de recruter les jeunes pour combattre dans les rangs du front Al-Nosra en Syrie, en échange d'importantes sommes d'argent. Dans ce contexte, Ziad Moubarak (adhérant au groupuscule Jound el-Cham), lequel assure les fonds et les armes à Ahmad el-Assir, a envoyé les deux palestiniens Mouawya Zbeidat et un autre de la famille Abdel Razzak, à Tripoli.
Le fils de Moubarak a accompagné les deux derniers à Tripoli où ils ont été remis à Chadi Mawlaoui et à cheikh Salem Rafei, pour les entrainer avant de les envoyer en Syrie, ce qui a poussé le père du second recruté, Abdel Razzak, à réclamer son fils, menaçant de tenir une conférence de presse pour divulguer l'affaire. Il a pu en fin de compte récupérer son fils, abandonné dans une rue de la ville.
Suivant les données, le front Al-Nosra se trouve au Liban dans les régions suivantes :
- Une force à Ersal qui était commandée par Khaled Hamid, tué par les renseignements de l'armée dans la localité. Cette force est actuellement commandée par un inconnu. Elle regroupe des éléments libanais et syriens lesquels coopèrent avec cheikh Moustapha Houjeiri, surnommé « Abou Takieh » qui avait émis la fatwa autorisant le meurtre des membres de la patrouille de l'armée à Ersal. Ce cheikh est assisté par un groupe de Syriens, dont, Mohammad Khaled Hijazi, Mohsen Saleh et Ahmad Rayess. On rapporte que Ersal renferme environ 200 membres du front Al-Nosra.
- Une force à Tripoli, présidée par Yasser Lababidi, de nationalité syrienne, assisté par le Libanais Mohammad Kassem Hosni, Abdallah Mohammad et Ayman Khayyat, surnommé «Abou Heddo», tous les deux de nationalité syrienne. Cette cellule est directement commandée par le successeur de Ben Laden au Liban, Houssam Sabbagh et par cheikh Salem Rafei. Ce groupe renferme plus de 600 Libanais et Palestiniens.
Les bureaux de ce groupe se trouvent dans le quartier Abi-Samra, près de l'école Koweitienne et à la place Nejmeh de la capitale du nord. Une force regroupant 250 combattants à Ain-Heloué, commandée par des Palestiniens, dont notamment Oussama Chehabi, lequel assure le passage des Palestiniens du camp Yarmouk au Liban, dans le but de rejoindre le groupuscule «Jound el-Cham», dont les cellules se déploient dans les camps Bourj el-Barajneh, Mar Elias et Beddaoui.
Une force à Akkar, concentrée à Halba, Koweiteh et Akroum, où se trouve un bon nombre des partisans du front Al-Nosra. Cette force est présidée par Khodor Khoweiled, surnommé «Abou Thaer». Elle compte plus de 300 éléments libanais et syriens.
Les faits précités sont sans aucun doute préoccupants pour les services de sécurité libanais, surtout que le nombre des combattants d'Al-Nosra augmente au Liban, chaque fois que l'armée syrienne avance sur le terrain en Syrie. Mais le plus important est que ces groupes, non encore organisés dans une structure, sont sous la surveillance minutieuse des Renseignements de l'armée libanaise, qui fait toujours preuve de vigilance à cet égard.
Source : Al Joumhouria, traduit par : moqawama.org