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Le Futur exerce l’apartheid à Tripoli (vidéo)

Le Futur exerce l’apartheid à Tripoli (vidéo)
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L'incident durant lequel a été torturé un des réfugiés syriens dimanche 21 avril à Tripoli, où, dévêtu et battu, il a été entrainé dans la rue, une corde au cou et la phrase « je suis un alaouite chabbih » inscrite sur le dos et le visage, cet incident a suscité un tollé de condamnations dans les milieux tripolitains.

                    

En effet, les réactions ont fait de cet incident un acte similaire à l'apartheid exercé durant quatre décennies en Afrique du Sud.

Des personnalités défendant les droits de l'homme ont considéré que de tels agissements sont étrangers aux tripolitains, notant que certains groupes extrémistes et membres de l'Armée syrienne libre (ASL), hostiles à toute opinion opposée, sont derrière ces comportements miliciens, qui entraineraient le pays dans les discordes.

Ces personnalités interviewées par Al-Ahdnews, ont affirmé que les tripolitains sont connus par leur érudition, leur croyance et leur culture, ce qui confirme que de tels agissements monstrueux ne reflétaient guère leur pensée et sont commis par des étrangers qui s'infiltrent dans le tissu social de la ville.


«Est-il possible que les faits arrivent à ce stade et que l'homme soit blâmé pour son appartenance religieuse? Le citoyen libanais, auquel la Constitution garantit la liberté de culte et du déplacement sur tout le territoire, devrait-il désormais dissimuler son identité religieuse en passant dans l'une des rues de Tripoli? », s'est interrogée la personne précitée.

Selon les mêmes sources, le climat qui prévaut dans la capitale du nord, a poussé les visiteurs de la ville à la vigilance ou à restreindre, au maximum, leur passage dans ses rues, qu'en cas de nécessité absolue.

Elles ont exprimé leur condamnation à l'incident de l'agression du refugié syrien qui a été torturé et humilié à cause de son appartenance religieuse, rappelant que la Constitution libanaise et les chartes internationales garantissent la liberté de culte et n'admettent en aucun cas la violation de ces droits.

«Cet incident dangereux et provocant, porte atteinte au tissu social libanais. Il pourrait même avoir des répercussions périlleuses sur la société libanaise. Un fait qui nécessite une action immédiate de la part de l'Etat libanais, représenté par les ministères de l'Intérieur et de la Justice, lesquels doivent poursuivre les agresseurs et les châtier»

Selon les personnalités tripolitaines, le courant du Futur assume la responsabilité de tels agissements racistes dans la ville, témoignant depuis une certaine période d'une campagne de purification ethnique et politique. En effet, tous ceux qui s'opposent au courant du Futur sont contraints à quitter la ville délibérément ou sous les pressions menaçant leurs intérêts. Ce qui a eu lieu lorsque les bureaux de plusieurs partis ou forces connus par leurs divergences avec le courant de Hariri, ont été brulés tout comme des magasins de commerçants alaouites dans le quartier Bab-Tebbené.

Toujours selon ces sources, le discours sectaire provocant adopté par le courant du Futur serait derrière tous les incidents en cours à Tripoli. «Les exactions sont perpétrées par les miliciens, désormais connus par le sabotage et la corruption exercés dans la ville. Parmi ces milices, les groupes commandés par Amid Hammoud ou par l'ancien directeur général des FSI, Ashraf Rifi, qui après sa retraite, semble s'être consacré à diriger des gangs de voyous, à la suite notamment des fuites dans certains journaux, selon lesquelles, une de ces bandes était derrière l'agression odieuse contre le réfugié syrien.

Les sources interrogées par Al-Ahednews ont enfin déploré le sabotage que subit la capitale du nord, laquelle paie le prix fort de sa destruction, par des comportements refusés par la majorité de ses citoyens. «Nous en avons ras le bol. Qu'ils nous laissent vivre en paix», ont-elles conclu.

Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org


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