L’ange martyr, un héros inoubliable (vidéo)
Sara Raad
Mardi le 25 Avril 1995, vers 14 heures d’après-midi, la ville de BintJbeil, dans la région frontalière du Sud de Liban, demeurait sous le joug de l'occupation israélienne et ses soldats étaient dispersés partout à la recherche des combattants, et pour capturer les gens, et armer leurs agents. C'était une ville malheureuse, désespérée où toute sorte de vie s'était arrêtée.
En cette journée, une gigantesque explosion secoua la ville, dont la détonation a retenti dans d'immenses surfaces de la région occupée et des régions libérées avoisinantes. Une longue fumée noire a couvert le ciel de BintJbeil, poussant les habitants à se demander des raisons.
Avec aisance et tranquillité, un jeune combattant de la Résistance islamique, à bord de sa voiture bourrée de 50 kg de TNT, s'est fait exploser, contre un centre israélien de la région, au moment où deux convois militaires sionistes se sont rencontrés à son entrée, provoquant sa destruction, et plusieurs dizaines de soldats sionistes et de collaborateurs ont été morts ou blessés.
Le Centre 17 sioniste abritant le bâtiment du commandement de la direction des opérations de la division de l'Ouest, le bâtiment de l'administration civile, et le bâtiment de la direction des services de renseignements. Le convoi regroupait entre 35 à 40 soldats qui devraient être remplacés par d'autres.
Le martyr Salah Ghandour, surnommé «l'ange des martyrs de la Résistance islamique» (Malak, en arabe), a pu écraser les soldats de l'occupation par cette opération, faisant notamment choquer ses chefs, qui se croyaient à l'abri des frappes de la Résistance, dans cette région lointaine au fond des territoires occupés.
Père de trois enfants, ce martyr pieux de 27 ans a fait preuve par son acte et son sacrifice que le martyre est le secret de la victoire. C'est la technique divine contre la technologie du crime, de la barbarie, et de la tyrannie.
C'est ainsi que cette opération martyre exceptionnelle du Malak a accéléré la déroute de l'armée sioniste, tout comme la libération héroïque en Mai 2000.
Source: moqawama.org