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La Syrie et l’Afghanistan sur la table de l’Otan, Kerry présent

La Syrie et l’Afghanistan sur la table de l’Otan, Kerry présent
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Le nouveau secrétaire d’Etat américain John Kerry participe mardi à Bruxelles à sa première réunion des ministres des affaires étrangères de l’Otan, au cours de laquelle l’alliance devrait réaffirmer sa «vigilance» vis-à-vis de la situation en Syrie et évoquer l’avenir de l’Afghanistan. La Syrie et l’Afghanistan sur la table de l’Otan, Kerry présent

Arrivé avec quelques minutes de retard sur l’horaire prévu au siège de l’Alliance atlantique, dans la banlieue de Bruxelles, M. Kerry n’a fait aucune déclaration à la presse.

Cette réunion «constitue une chance pour poursuivre le dialogue transatlantique sur un large éventail de sujets auxquels l’Otan doit faire face jusqu’en 2014 et au-delà: la tourmente qui continue au Proche-Orient et en Afrique du Nord, l’Afghanistan, ainsi que les développements dans la péninsule coréenne», a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen.

Fin 2014, retrait des troupes étrangères d’Afghanistan

M. Rasmussen doit rencontrer dans la journée le président afghan Hamid Karzaï, invité par John Kerry à participer mercredi, toujours à Bruxelles, à une réunion trilatérale Etats-Unis/Afghanistan/Pakistan avec le chef de l’armée pakistanaise Ashfaq Kayani.La Syrie et l’Afghanistan sur la table de l’Otan, Kerry présent

En revanche, il n’est pas prévu que M. Karzaï participe aux débats des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, qui examineront d’abord à 28, puis avec la Russie et enfin avec les pays participant à la mission de l’Isaf la situation afghane, alors que le gros des troupes étrangères doit avoir quitté le pays fin 2014.

«Je m’attends à ce que nous approuvions les efforts à faire pour mettre en place un financement approprié des forces afghanes après 2014», a expliqué M. Rasmussen, même s’il est encore trop tôt pour que les alliés annoncent le nombre de soldats qui resteront déployés pour «aider les forces afghanes» après le retrait des troupes combattantes.

Cette question reste dépendante d’un accord, toujours en négociation, entre Kaboul et les alliés sur l’immunité des soldats étrangers.

"Maintenir notre vigilance" en Syrie

Sur la Syrie, tout en répétant qu’elle n’a pas l’intention d’intervenir directement, l’alliance ne peut que constater que «la situation empire», a souligné M. Rasmussen.

«Nous ne pouvons pas ignorer le risque d’un emballement régional, avec de possibles implicationsLa Syrie et l’Afghanistan sur la table de l’Otan, Kerry présent
pour la sécurité des alliés», a ajouté le chef de l’Otan.

«L’Otan a apporté son soutien à la Turquie (le seul membre de l’Otan frontalier de la Syrie, ndlr) avec le déploiement rapide de missiles Patriot, mais nous devons maintenir notre vigilance», a souligné M. Rasmussen.

Enfin, les alliés devaient discuter des «provocations et menaces» de la Corée du Nord, qui constituent un «défi sérieux pour la stabilité et la sécurité régionale et internationale», selon M. Rasmussen.

«La communauté internationale doit envoyer un message fort et uni», a-t-il insisté.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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