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Corée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les États-Unis

Corée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les &Eacutetats-Unis
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La guerre se prépare entre les deux Corées: Pyongyang donne son feu vert pour une frappe nucléaire contre les États-Unis, Washington déploie des missiles à Guam, Pékin demande «calme et retenue», Moscou et Paris s’inquiètent.Corée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les &Eacutetats-Unis

L’armée nord-coréenne a annoncé mercredi qu’elle avait reçu l’approbation finale pour déclencher des opérations militaires contre les États-Unis, y compris d’éventuelles frappes nucléaires.

Dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, l’état-major général de l’armée déclare informer officiellement Washington que les menaces américaines seront «écrasées» par des «moyens de frappe nucléaire».

«L’opération impitoyable» des forces nord-coréennes «a été définitivement examinée et ratifiée», affirme  l'armée, selon qui une guerre pourrait éclater «aujourd'hui ou demain».

Les États-Unis déploient un système de missiles

Un peu avant ces déclarations, le Pentagone a annoncé que les États-Unis allaient déployer un système de missiles antibalistiques THAAD sur l'île de Guam, dans le Pacifique, pour parer à toute éventualité.

Le système THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), qui équipe l'armée américaine depuis 2008, est conçu pour intercepter les missiles balistiques de moyenne portée. Il comprend un lanceur de missiles mobiles, des missiles intercepteurs, un radar et un système de mise à feuCorée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les &Eacutetats-Unis
intégré.

«Les États-Unis restent vigilants face aux provocations nord-coréennes et se tiennent prêts à défendre le territoire américain, nos alliés et nos intérêts nationaux», a déclaré une porte-parole du Pentagone, précisant qu'il s'agit d'une mesure «de précaution».

Plus tôt dans la journée, le secrétaire d’État américain John Kerry avait dénoncé, aux côtés de son homologue sud-coréen Yun Byung-se, «la rhétorique inacceptable (...) du gouvernement nord-coréen ces derniers jours». Et de poursuivre: «En fin de compte, ce que (le dirigeant nord-coréen) Kim Jong-un choisit de faire, c’est de la provocation. C’est dangereux, imprudent, et les États-Unis n’accepteront pas la République populaire démocratique de Corée en tant qu’État nucléaire».

Pour le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, qui s'est entretenu avec son homologue chinois, Chang Wanquan, les provocations de Pyongyang constituent un «grave et réel danger».

La Corée du Nord s'est déclarée en état de guerre en raison des manœuvres militaires communes entre la Corée du Sud et les États-Unis et a notamment menacé de frapper les îles du Pacifique de Guam et Hawai ainsi que le continent américain.

Renseignement US: le Nord aurait déplacé un missile de moyenne portée

Entre-temps, le Nord semblait avoir positionné sur ses côtes est une batterie de missiles Musudan à moyenne portée (3.000 km), ont parallèlement rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap et le quotidien japonais Asahi Shimbun.

Selon des sources de renseignement militaire citées par Yonhap, le Nord pourrait tirer un missile le 15 avril, anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste, Kim Il-Sung, mortCorée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les &Eacutetats-Unis
en 1994.

«Les services de renseignement sud-coréens et américains ont recueilli des indications selon lesquelles le Nord a déplacé vers sa côte orientale un appareil qui semble être un missile de moyenne portée», a fait savoir à l'agence une source anonyme au sein du gouvernement sud-coréen.

D'après des experts, il pourrait s'agir d'un missile balistique de type Musudan, qui a été montré par la Corée du Nord lors d'un défilé militaire tenu en octobre 2010. Le rayon d'action de ce missile est évalué à au moins 3.000 kilomètres.

Le missile aurait pu être transporté par train, mais aucune information le confirmant n'est encore disponible. Selon l'interlocuteur de l'agence, les services spéciaux sud-coréens comme américains suivent de près les déplacements de l'objet.

Pyongyang est en mesure de frapper en Corée du Sud et au Japon où sont respectivement stationnés 28.500 et 50.000 militaires américains.

La communauté internationale appelle à l'apaisement

La Russie s’est dit très préoccupée par la situation «explosive, à proximité de (ses) frontières en Extrême-Orient».

Tandis que la Chine, un allié de poids de Pyongyang, a demandé à «toutes les parties concernées de garder leur calme et de faire preuve de retenue».

Pour sa part, la France a souhaité mercredi que la Chine, qui a «du pouvoir sur la Corée duCorée du Nord: feu vert pour une frappe nucléaire contre les &Eacutetats-Unis
Nord», intervienne dans la crise, par la voix de son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, qui n’a pas exclu «un recours à l’arme nucléaire par un dictateur imprévisible». Celui-ci a ajouté avoir «demandé une réunion du Conseil de sécurité» de l’ONU, annonçant qu’il se rendrait «en Chine à la fin de la semaine prochaine».

À Berlin, un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Andreas Peschke, a également appelé Pékin à jouer un rôle apaisant vis-à-vis de Pyongyang. «Nous attendons de la Chine, qui a un rôle particulier, en tant que voisin et jusqu’ici plus important allié de la Corée du Nord, de jouer ce rôle de façon responsable et apaisante», a-t-il dit mercredi.

Source: Divers, édité par: moqawama.org

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