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L’Iran prêt à détruire «Israël»

L’Iran prêt à détruire «Israël»
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Il parait que la République islamique de l’Iran se prépare à un repositionnement dans la région et le monde, à la base de la poursuite de la confrontation et de la lutte face aux pressions et défis.

C’est ce qu’on pourrait déduire du récent discours de sayed Ali Khamenei, à l’occasion du nouvel an iranien. Ce discours renferme tellement de force et de défi, de sorte qu’il pousse à croire que l’Iran envisage de passer à une nouvelle phase dans la confrontation avec ses adversaires.

L’escalade iranienne s’inscrit dans le cadre de la riposte à une escalade similaire, adoptée par le président américain durant sa visite à l’entité israélienne, durant laquelle il a affirmé la pérennité de l’alliance entre Washington et «Tel-Aviv».

En ce qui concerne la confrontation militaire, la République islamique est conscienteL’Iran prêt à détruire «Israël» qu’une frappe américaine à son encontre n’est plus posée à l’agenda américain, à court terme. L’Iran comprend, de même, que les pressions israéliennes contre «Tel-Aviv», la prémuniront de toute éventuelle offensive israélienne, au moins, durant l’année 2013.

Les propos de Sayed Khamenei sur la disposition de son pays à détruire «Tel-Aviv» et «Haïfa», en cas d’offensive israélienne, ne sont point une guerre psychologique, mais illustrent une vrai disposition à détruire l’entité sioniste si l’occasion se présente. Cette position vise à ancrer de nouveaux équilibres de force, lors de toute probable confrontation militaire. Elle vise, en outre, à montrer l’incapacité de Washington et de «Tel-Aviv» à mener une telle confrontation, en dépit de leur recours à la force militaire dans le règlement de leurs problèmes avec les autres.

Concernant la relation avec les États-Unis, sayed Khamenei a reconfirmé que la rupture en est la base et que le dialogue en est l’exception. En effet, le dialogue d’un point de vue  américain est un préambule requis, abstraction faite de ses résultats, alors que pour les Iraniens, le dialogue est toléré à condition qu’il soit un résultat à d’autres démarches qui prouvent l’orientation de Washington de mettre fin à ses mesures hostiles à Téhéran.

Dans ce contexte aucun dialogue n’est prévu entre les deux pays. Il semble que chacun d’eux tienne à ses choix jusqu’au bout : L’Iran est engagé dans son agenda nucléaire et est capable de supporter les sanctions voire de les transformer en opportunités pour réaliser de nouveaux exploits en voie de l’autosuffisance.

Washington, se suffit à la politique des sanctions, puisque l’Iran n’est pas encore parvenu, selon la vision américaine, à l’industrie militaire nucléaire et puisque les sanctions sont toujours un substitut à la guerre.

La crise syrienne, non évoquée dans le discours de sayed Khamenei, pourrait faire sortir la région du statu quo actuel. Selon des sources iraniennes, Téhéran attend à achever son échéance électorale, pour adopter une nouvelle stratégie à l’égard de la crise syrienne, à l’ombre de sa conviction sur le manque de sérieux des appels américains au dialogue entre l’opposition et le régime syrien, de la décision occidentale de fournir les armes à cette opposition et de l’utilisation des armes chimiques, même symboliquement, comme un indice sur l’insistance du camp hostile à Damas, à mener la bataille jusqu’au bout.

Ces sources estiment que l’appui iranien à la Syrie ne se limitera pas, dans l’avenir, à lui permettre de résister face au complot, mais se développera en vue de mettre fin à ce dernier. Un des choix de Téhéran serait d’établir «une équation de terreur» en face des parties soutenant la poursuite de la crise en Syrie.

S’ajoute à ce qui précède, un message essentiel adressé par sayed Khamenei à la scène iranienne interne, à la veille des prochaines présidentielles.

Ce message comprend deux volets :
En premier, couper la voie à la réédition des troubles observés en Iran lors des élections présidentielles de 2009, en confirmant son impartialité à l’égard de tous les candidats, en réponse aux propos concernant sa préférence à un candidat aux dépens d’un autre, lors des anciennes élections.
Dans le second volet du message, sayed Khamenei a appelé les Iraniens à réaliser l’ampleur des défis extérieurs qui les visent, ce qui nécessite une riposte via la participation massive dans l’échéance électorale prévue prochainement.

Source : Assafir, traduit par : moqawama.org

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