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Sayed Khamenei: Si l’Iran décide d’avoir la bombe, Washington ne pourra l’en empêcher

Sayed Khamenei: Si l’Iran décide d’avoir la bombe, Washington ne pourra l’en empêcher
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L'Iran n'a pas l'intention de se doter de l'arme atomique mais, s'il le décidait, les Etats-Unis ne pourraient pas l'en empêcher, a affirmé samedi le leader de laSayed Khamenei: Si l’Iran décide d’avoir la bombe, Washington ne pourra l’en empêcher Révolution islamique, sayed Ali Khamenei.

«Nous croyons que les armes atomiques doivent être supprimées et nous ne voulons pas en construire», mais «si nous en décidions autrement aucune force ne pourrait nous en empêcher», a réitéré le grand Ayatollah, dans une allocution devant une foule massive de la ville de Tabriz (nord-ouest), retransmise par la télévision d'Etat.

La République islamique a pris la décision de renoncer à l'arme atomique «non parce que (sa possession par Téhéran) perturberait les Américains, mais parce que nous considérons, pour des raisons religieuses, que les armes atomiques sont un crime contre l'humanité», a souligné son éminence.

L'Imam Khamenei a toujours dit que la possession de l'arme nucléaire était un «péché contre l'islam» et il a longuement réaffirmé samedi cette thèse, accusant les Etats-Unis et les pays occidentaux de «mentir» lorsqu'ils affirment que «Téhéran pourrait vouloir construire la bombe atomique».

«Ils veulent juste nous empêcher de bénéficier de nos droits légitimes à enrichir de l'uranium et à Sayed Khamenei: Si l’Iran décide d’avoir la bombe, Washington ne pourra l’en empêcher utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques», a ajouté l'ayatollah Khamenei.

Téhéran a nié à maintes reprises toutes les accusations de l'Occident et d'«Israël» qui le soupçonnent de chercher à se doter de la bombe nucléaire. Il reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

L’Iran doit reprendre ses discussions avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) prévue le 26 février à Almaty au Kazakhstan, après huit mois de suspension.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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