Valls: il y a "plusieurs dizaines de Merah potentiels" en France
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls assure qu'il y a en France aujourd'hui "plusieurs dizaines de Merah potentiels", parlant d'un "ennemi intérieur", dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié vendredi.
"En mars 2012, Mohamed Merah a tué des soldats français parce qu'ils étaient soldats, tué des enfants et un père juif parce qu'ils étaient juifs", déclare le ministre. "Ces dernières semaines encore, nous avons démantelé des réseaux qui avaient frappé ou s'apprêtaient à le faire. Des cellules organisent même des passages d'individus sur les théâtres de guerre où l'on mène le "jihad". C'est le cas autour d'une centaine de personnes, Français ou résidants qui vont en Syrie encadrés par les groupes proches d'al-Qaëda. Une poignée d'entre eux seraient allés ou revenus du Sahel ou de la Somalie. Nos services de police et de renseignements doivent en permanence harceler ces groupes. C'est pour cela que je n'ai pas hésité à expulser les prédicateurs qui, dans les mosquées ou sur Internet, s'en prennent aux intérêts fondamentaux de notre pays," a-t-il prétendu.
"Nous faisons face à un ennemi extérieur au Mali, nous faisons aussi face à un ennemi intérieur qui est le fruit d'un processus de radicalisation", ajoute M. Valls. "Il part de la petite délinquance, passe par le trafic de drogue, parfois par la prison, jusqu'à la conversion à un islamisme radical et à la haine de l'Occident." "Il y a en France aujourd'hui plusieurs dizaines de Merah potentiels. Tous ne passent pas à l'acte, mais il faut se prémunir", assure-t-il.
La France qui affiche une politique hostile à l'égard des extrémistes qui perpètrent des massacres contre des civils innocents dans la société française, ne se soucient pas de même pour les civils syriens, persécutés et terrorisés par les extrémistes de l'opposition armée instiguée et soutenue par les pays régionaux et occidentaux, dont l’hexagone fait partie.
Source: Le Point
"En mars 2012, Mohamed Merah a tué des soldats français parce qu'ils étaient soldats, tué des enfants et un père juif parce qu'ils étaient juifs", déclare le ministre. "Ces dernières semaines encore, nous avons démantelé des réseaux qui avaient frappé ou s'apprêtaient à le faire. Des cellules organisent même des passages d'individus sur les théâtres de guerre où l'on mène le "jihad". C'est le cas autour d'une centaine de personnes, Français ou résidants qui vont en Syrie encadrés par les groupes proches d'al-Qaëda. Une poignée d'entre eux seraient allés ou revenus du Sahel ou de la Somalie. Nos services de police et de renseignements doivent en permanence harceler ces groupes. C'est pour cela que je n'ai pas hésité à expulser les prédicateurs qui, dans les mosquées ou sur Internet, s'en prennent aux intérêts fondamentaux de notre pays," a-t-il prétendu.
"Nous faisons face à un ennemi extérieur au Mali, nous faisons aussi face à un ennemi intérieur qui est le fruit d'un processus de radicalisation", ajoute M. Valls. "Il part de la petite délinquance, passe par le trafic de drogue, parfois par la prison, jusqu'à la conversion à un islamisme radical et à la haine de l'Occident." "Il y a en France aujourd'hui plusieurs dizaines de Merah potentiels. Tous ne passent pas à l'acte, mais il faut se prémunir", assure-t-il.
La France qui affiche une politique hostile à l'égard des extrémistes qui perpètrent des massacres contre des civils innocents dans la société française, ne se soucient pas de même pour les civils syriens, persécutés et terrorisés par les extrémistes de l'opposition armée instiguée et soutenue par les pays régionaux et occidentaux, dont l’hexagone fait partie.
Source: Le Point