Nucléaire: l’Iran annonce des avancées dans les négociations avec l’AIEA
L'Iran a annoncé mercredi un accord sur certains points avec l'agence nucléaire de l'ONU, tout en confirmant avoir entamé la modernisation d'un site d'enrichissement d'uranium.
"Des négociations intensives sur un cadre visant à régler les questions concernant le programme nucléaire iranien ont eu lieu (...). Des divergences ont été réglées et un accord sur certains points des modalités (de ce cadre) a été trouvé", a annoncé Ali Asghar Soltanieh, le représentant iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à l'issue d'une journée de discussions à Téhéran.
Cité par les médias iraniens, il a ajouté que de "nouvelles propositions" avaient été faites et que les deux parties se retrouveraient "pour une nouvelle réunion", sans plus de précisions.
L'équipe de l'agence onusienne revenait mercredi pour la troisième fois en trois mois à Téhéran pour tenter de conclure un "accord cadre" lui permettant d'enquêter plus librement sur le programme nucléaire iranien, qu'ils accusent de cacher un volet militaire.
Dans la journée, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA), Fereydoun Abbassi Davani, a confirmé que son pays avait commencé il y a un mois l'installation de centrifugeuses de nouvelle génération sur son site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre).
Selon lui, ces centrifugeuses sont destinées à faire de l'enrichissement à 5%, pour produire de l'électricité. M. Abbassi Davani a également écarté tout accès à Parchin tant que l'AIEA n'aura pas fourni à l'Iran les éléments sur lesquels l'agence base ses soupçons.
L'Iran avait informé fin janvier l'AIEA, chargée de surveiller ses activités nucléaires, de cette modernisation qui avait été dénoncée par les grandes puissances et "Israël".
Téhéran doit reprendre ses discussions avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) prévue le 26 février à Almaty au Kazakhstan, après huit mois de suspension.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a prétendu mercredi "espérer que l'Iran fera preuve de souplesse dans ces négociations et que nous pourrons faire des progrès importants".
Les grandes puissances veulent notamment que l'Iran cesse l'enrichissement d'uranium à 20% qui, poussé à un niveau de pureté de 90%, peut être utilisé pour la fabrication de la bombe atomique.
L'Iran a nié à maintes reprises toutes les accusations de l'Occident et d'"Israël" qui le soupçonnent de chercher à se doter de la bombe nucléaire. La mission iranienne auprès de l'ONU a réaffirmé dans un communiqué hier la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran et estimé que le droit légitime de l'Iran à l'enrichissement d'uranium devait être pleinement reconnu par le groupe 5+1. La mission a par ailleurs jugé futile la double approche partiale adoptée par les Occidentaux, car les pressions feront capoter les efforts diplomatiques. Des sanctions ont été décidées par l'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne pour forcer Téhéran à infléchir sa position. Mais l'Iran exige un allègement des sanctions internationales avant toute réduction éventuelle de son activité d'enrichissement, une demande rejetée par les 5+1.
Sources: agences
"Des négociations intensives sur un cadre visant à régler les questions concernant le programme nucléaire iranien ont eu lieu (...). Des divergences ont été réglées et un accord sur certains points des modalités (de ce cadre) a été trouvé", a annoncé Ali Asghar Soltanieh, le représentant iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à l'issue d'une journée de discussions à Téhéran.
Cité par les médias iraniens, il a ajouté que de "nouvelles propositions" avaient été faites et que les deux parties se retrouveraient "pour une nouvelle réunion", sans plus de précisions.
L'équipe de l'agence onusienne revenait mercredi pour la troisième fois en trois mois à Téhéran pour tenter de conclure un "accord cadre" lui permettant d'enquêter plus librement sur le programme nucléaire iranien, qu'ils accusent de cacher un volet militaire.
Dans la journée, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA), Fereydoun Abbassi Davani, a confirmé que son pays avait commencé il y a un mois l'installation de centrifugeuses de nouvelle génération sur son site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre).
Selon lui, ces centrifugeuses sont destinées à faire de l'enrichissement à 5%, pour produire de l'électricité. M. Abbassi Davani a également écarté tout accès à Parchin tant que l'AIEA n'aura pas fourni à l'Iran les éléments sur lesquels l'agence base ses soupçons.
L'Iran avait informé fin janvier l'AIEA, chargée de surveiller ses activités nucléaires, de cette modernisation qui avait été dénoncée par les grandes puissances et "Israël".
Téhéran doit reprendre ses discussions avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) prévue le 26 février à Almaty au Kazakhstan, après huit mois de suspension.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a prétendu mercredi "espérer que l'Iran fera preuve de souplesse dans ces négociations et que nous pourrons faire des progrès importants".
Les grandes puissances veulent notamment que l'Iran cesse l'enrichissement d'uranium à 20% qui, poussé à un niveau de pureté de 90%, peut être utilisé pour la fabrication de la bombe atomique.
L'Iran a nié à maintes reprises toutes les accusations de l'Occident et d'"Israël" qui le soupçonnent de chercher à se doter de la bombe nucléaire. La mission iranienne auprès de l'ONU a réaffirmé dans un communiqué hier la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran et estimé que le droit légitime de l'Iran à l'enrichissement d'uranium devait être pleinement reconnu par le groupe 5+1. La mission a par ailleurs jugé futile la double approche partiale adoptée par les Occidentaux, car les pressions feront capoter les efforts diplomatiques. Des sanctions ont été décidées par l'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne pour forcer Téhéran à infléchir sa position. Mais l'Iran exige un allègement des sanctions internationales avant toute réduction éventuelle de son activité d'enrichissement, une demande rejetée par les 5+1.
Sources: agences