Iran: manifestations monstres pour le 34e anniversaire de la Révolution
Plusieurs centaines de milliers d'Iraniens se sont rassemblés dimanche matin à Téhéran et dans les autres villes du pays pour participer aux manifestations marquant le 34e anniversaire de la Révolution islamique.
La foule convergeait vers la place Azadi (Liberté) de huit points différents. Les manifestants brandissaient des drapeaux iraniens, des portraits du fondateur de la République islamique, l'ayatollah Rouhollah Khomeiny et de son successeur, l'ayatollah Ali Khamenei. Ils scandaient également "Mort à l'Amérique" et "Mort à Israël", ennemis jurés du régime islamique.
Les célébrations sont organisées dans l'ensemble du pays, notamment dans les grandes cités de Machhad, Ispahan, Shiraz et Kerman. L'anniversaire est célébré en pleine crise économique, en raison des sanctions politiques et économiques internationales imposées à l'Iran pour tenter de faire infléchir son programme nucléaire controversé. Mais selon un récent sondage de l'institut américain Gallup, le programme nucléaire est soutenu par une grande majorité de la population iranienne.
Ahmadinejad: la proposition US pour un dialogue bilatéral avec l'Iran n'est pas suffisant
S’exprimant devant les participants, le président iranien a souligné que la proposition des Etats-Unis pour un dialogue bilatéral avec l'Iran sur le dossier nucléaire est un "changement de ton nécessaire mais pas suffisant", tout en fustigeant les sanctions américaines.
"Arrêtez de pointer une arme sur nous et moi-même je négocierai avec vous. Vous avez tout fait pour nous empêcher de devenir un pays nucléaire et vous avez échoué. La meilleure solution est la coopération et l'entente", a-t-il ajouté, en appelant à "un dialogue dans le respect, la justice et non sous la pression".
Mahmoud Ahmadinejad a appelé les Iraniens à rester "unis derrière le leader de la Révolution qui a le dernier mot notamment sur les activités nucléaires et la diplomatie, réaffirmant que "la nation iranienne ne renoncera pas d'un iota à ses droits légitimes" concernant le nucléaire.
Source : agences