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Un tournant : premier attentat-suicide au Mali

Un tournant : premier attentat-suicide au Mali
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Des Maliens observent le corps d’un extrémiste qui a commis hier le premier attentat-suicide recensé au Mali et revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Un extrémiste a commis hier le premier attentat-suicide recensé au Mali, à Gao, récemment reprise aux groupes armés, selon une source sécuritaire. "Il est arrivé à notre niveau à moto, c’était un Tamashek (Touareg), et le temps de l’approcher, il a fait exploser sa ceinture", a déclaré l’adjudant Mamadou Keita, de l’armée malienne, ajoutant : "Il est mort sur le coup et chez nous il y a un blessé léger." L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

Un tournant : premier attentat-suicide au Mali

Au même moment à Bamako, au moins une personne a été tuée et six ont été blessées dans l’attaque par des forces de l’ordre du camp d’une ancienne unité d’élite de l’armée malienne, les Bérets rouges, a affirmé un responsable militaire. Un civil, riverain du camp où le calme était revenu hier après-midi, a, lui, affirmé avoir vu "trois morts : un garçon et deux femmes", et cinq femmes blessées "par balles".

6 500 déplacés

Pour leur part, les soldats français et tchadiens, après avoir pris jeudi le contrôle d’Aguelhok, sont entrés hier à Tessalit, dans l’extrême nord-est du Mali, à moins de 90 km de la frontière algérienne. Cette région est la cible depuis plusieurs jours d’intenses frappes aériennes françaises, visant des dépôts logistiques et des centres d’entraînement.
Sur le plan humanitaire, quelque 6 500 déplacés se situent dans la région de Kidal "dans un état de grande détresse", selon le Comité international de la Croix-Rouge. Elle se situe dans les Ifoghas, vaste zone de montagnes et de grottes où une bonne partie des chefs et des combattants extrémistes se seraient réfugiés après le lancement de l’intervention française il y a près d’un mois.

Au Sahel

C’est aussi dans cette région que les sept otages français au Sahel seraient détenus. Le président François Hollande avait affirmé samedi dernier que "les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages", précisant que les soldats français au Mali en étaient "tout près".

Source: agences, édité par moqawama.org

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