Ahmadinejad: "Nous serons du côté de l’Arabie saoudite et de l’Egypte si elles sont attaquées"
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affiché le soutien de son pays à l'Egypte et à l'Arabie Saoudite, affirmant que l'Iran sera de leur côté au cas où elles sont attaquées, dans une interview à la chaine de télévision al-Mayadeen.
Lors de l’entretien diffusé lundi 4 février sur la chaine libanaise, le chef de l’Etat iranien a souligné la relation historique entre l'Egypte et l’Iran, et les traits historiques et culturels communs entre les deux pays. Il a estimé que les équations politiques dans la région changeront lorsque l'Iran et l'Egypte seront solidaires, et que ces deux pays sont capables, au cas où ils sont unifiés, de changer l’équation en Palestine en faveur du peuple palestinien. "Si l’Iran et l'Egypte se mettent d'accord, la Palestine sera libérée", a-t-il dit, affirmant que son pays n'interfère pas dans les affaires intérieures des pays de la région.
Evoquant la situation en Syrie, le président iranien a répété que la guerre n'était pas la solution et a souhaité que toutes les parties parviennent à un accord national. "La guerre n'est pas la solution (...) Un gouvernement qui s'impose par la guerre, les choses seront très difficiles pour lui... Il faut éviter une guerre de religion en Syrie", a-t-il dit. "Le peuple syrien est le seul à décider son sort par des élections libres, dont l’organisation exige l’établissement de la sécurité dans le pays. Décider qui part ou qui reste en Syrie est le droit du peuple syrien, et nous devons œuvrer pour réaliser une entente nationale, a-t-il plaidé. Il a considéré que le raid israélien sur le centre de recherche scientifique près de Damas révèle une faiblesse chez les Sionistes.
Il a pour sa part considéré que l’impérialisme veut diviser tous les pays, dont la Syrie, la Turquie, l'Irak, l'Iran et l'Arabie Saoudite, insistant sur la présence d'un plan occidental pour diviser l'Irak. Le président iranien a appelé les pays du Golfe à travailler en faveur de l'unité politique en l'Irak, et le peuple irakien à s'unifier pour protéger son pays. Il a mis en garde contre le risque de contagion présenté par les mouvements de contestation pour toute la région. "Si un incendie se déclare, il brûlera tout le monde", a prévenu Ahmadinejad. "Je le dis en toute honnêteté, ceux qui s'immiscent (dans les affaires de l'Irak) en paieront les conséquences. La sédition sunnite-chiite est un nouveau projet d'arrogance", a-t-il prévenu.
"Si l'Egypte et l'Arabie saoudite sont attaquées, nous serons de leurs côtés, comme nous l'avons toujours été avec les autres peuples", a martelé le chef d’Etat iranien. "Le soutien accordé au peuple palestinien est l'une des stratégies de base de la révolution islamique", a-t-il expliqué. Il a salué la visite du président palestinien en Iran. "Mon ambition est de prier à al-Qods, après la libération complète de la Palestine, et Gaza se trouve actuellement sur cette voie", a-t-il dit. Quant à l'invitation américaine de l’Iran au dialogue, il a répondu que le dialogue avec Washington nécessite "la présence de circonstances équitables, et non pas l’imposition des conditions sur autrui".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se rendra mardi au Caire, à la tête de la délégation iranienne, pour participer aux travaux du 12ème Sommet islamique, qui se tiendra mercredi et jeudi prochains. L'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec l'Egypte en 1980 après que le président Anouar Sadate a signé un traité de paix avec "Israël". En octobre dernier, les vols directs entre les deux pays ont repris après 30 ans d'interruption.
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org
Lors de l’entretien diffusé lundi 4 février sur la chaine libanaise, le chef de l’Etat iranien a souligné la relation historique entre l'Egypte et l’Iran, et les traits historiques et culturels communs entre les deux pays. Il a estimé que les équations politiques dans la région changeront lorsque l'Iran et l'Egypte seront solidaires, et que ces deux pays sont capables, au cas où ils sont unifiés, de changer l’équation en Palestine en faveur du peuple palestinien. "Si l’Iran et l'Egypte se mettent d'accord, la Palestine sera libérée", a-t-il dit, affirmant que son pays n'interfère pas dans les affaires intérieures des pays de la région.
Evoquant la situation en Syrie, le président iranien a répété que la guerre n'était pas la solution et a souhaité que toutes les parties parviennent à un accord national. "La guerre n'est pas la solution (...) Un gouvernement qui s'impose par la guerre, les choses seront très difficiles pour lui... Il faut éviter une guerre de religion en Syrie", a-t-il dit. "Le peuple syrien est le seul à décider son sort par des élections libres, dont l’organisation exige l’établissement de la sécurité dans le pays. Décider qui part ou qui reste en Syrie est le droit du peuple syrien, et nous devons œuvrer pour réaliser une entente nationale, a-t-il plaidé. Il a considéré que le raid israélien sur le centre de recherche scientifique près de Damas révèle une faiblesse chez les Sionistes.
Il a pour sa part considéré que l’impérialisme veut diviser tous les pays, dont la Syrie, la Turquie, l'Irak, l'Iran et l'Arabie Saoudite, insistant sur la présence d'un plan occidental pour diviser l'Irak. Le président iranien a appelé les pays du Golfe à travailler en faveur de l'unité politique en l'Irak, et le peuple irakien à s'unifier pour protéger son pays. Il a mis en garde contre le risque de contagion présenté par les mouvements de contestation pour toute la région. "Si un incendie se déclare, il brûlera tout le monde", a prévenu Ahmadinejad. "Je le dis en toute honnêteté, ceux qui s'immiscent (dans les affaires de l'Irak) en paieront les conséquences. La sédition sunnite-chiite est un nouveau projet d'arrogance", a-t-il prévenu.
"Si l'Egypte et l'Arabie saoudite sont attaquées, nous serons de leurs côtés, comme nous l'avons toujours été avec les autres peuples", a martelé le chef d’Etat iranien. "Le soutien accordé au peuple palestinien est l'une des stratégies de base de la révolution islamique", a-t-il expliqué. Il a salué la visite du président palestinien en Iran. "Mon ambition est de prier à al-Qods, après la libération complète de la Palestine, et Gaza se trouve actuellement sur cette voie", a-t-il dit. Quant à l'invitation américaine de l’Iran au dialogue, il a répondu que le dialogue avec Washington nécessite "la présence de circonstances équitables, et non pas l’imposition des conditions sur autrui".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se rendra mardi au Caire, à la tête de la délégation iranienne, pour participer aux travaux du 12ème Sommet islamique, qui se tiendra mercredi et jeudi prochains. L'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec l'Egypte en 1980 après que le président Anouar Sadate a signé un traité de paix avec "Israël". En octobre dernier, les vols directs entre les deux pays ont repris après 30 ans d'interruption.
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org
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