Biden veut renforcer le soutien international à l’opposition syrienne
Le vice-président américain Joe Biden a exprimé son souhait samedi à Munich que la communauté internationale "renforce son soutien à l'opposition syrienne au régime de Bachar el-Assad", qui "n'est plus capable de diriger la nation".
"Nous travaillons ensemble, avec nos partenaires, pour qu'elle (l'opposition syrienne, NDLR) devienne plus unie, plus solidaire", a-t-il déclaré, sans détailler, devant des responsables de nombreux pays réunis pour la Conférence sur la sécurité.
Joe Biden devait s'entretenir de la Syrie dans la journée avec le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Aucune annonce importante n'est cependant attendue à l'issue de ces rencontres bilatérales organisées dans un grand hôtel de Munich.
Le vice-président américain a souligné que "de grandes divergences" demeuraient entre les Etats-unis et la Russie sur la Syrie, parmi d'autres grands dossiers internationaux.
Intervenant après le responsable américain, Sergueï Lavrov a souhaité pour sa part que le Groupe d'action sur la Syrie, conduit par le représentant spécial de l'Onu, Lakhdar Brahimi, se réunisse à nouveau pour tenter de parvenir à une solution de transition, estimant que l'on pouvait "faire des progrès".
La Russie insiste pour faire appliquer l'accord de Genève sur une transition politique, adopté en juin 2012 par le Groupe d'action. Cet accord ne contient aucun appel direct à Bachar al-Assad à renoncer au pouvoir, alors que les Occidentaux, certains pays arabes et l'opposition syrienne exigent son départ.
Le Groupe de contact rassemble les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, de pays représentant la Ligue arabe, de la Turquie, et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU, ainsi que la Haute représentante aux Affaires étrangères de l'Union européenne.
"Nous devons nous demander comment faire en sorte que les armes qui arrivent dans les zones de conflit ne se retournent pas contre nous", a par ailleurs affirmé M. Lavrov, sans citer explicitement la Syrie.
Vendredi soir, Lakhdar Brahimi avait déploré les multiples divisions, entre les Syriens eux-mêmes, mais aussi au sein de la communauté internationale, qui ne permettent pas de progresser dans le sens d'une solution en Syrie. "Le pays éclate de plus en plus chaque jour", a regretté le diplomate algérien, en constatant qu'il n'y avait pas actuellement de solution en vue.
Source: agences
"Nous travaillons ensemble, avec nos partenaires, pour qu'elle (l'opposition syrienne, NDLR) devienne plus unie, plus solidaire", a-t-il déclaré, sans détailler, devant des responsables de nombreux pays réunis pour la Conférence sur la sécurité.
Joe Biden devait s'entretenir de la Syrie dans la journée avec le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Aucune annonce importante n'est cependant attendue à l'issue de ces rencontres bilatérales organisées dans un grand hôtel de Munich.
Le vice-président américain a souligné que "de grandes divergences" demeuraient entre les Etats-unis et la Russie sur la Syrie, parmi d'autres grands dossiers internationaux.
Intervenant après le responsable américain, Sergueï Lavrov a souhaité pour sa part que le Groupe d'action sur la Syrie, conduit par le représentant spécial de l'Onu, Lakhdar Brahimi, se réunisse à nouveau pour tenter de parvenir à une solution de transition, estimant que l'on pouvait "faire des progrès".
La Russie insiste pour faire appliquer l'accord de Genève sur une transition politique, adopté en juin 2012 par le Groupe d'action. Cet accord ne contient aucun appel direct à Bachar al-Assad à renoncer au pouvoir, alors que les Occidentaux, certains pays arabes et l'opposition syrienne exigent son départ.
Le Groupe de contact rassemble les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, de pays représentant la Ligue arabe, de la Turquie, et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU, ainsi que la Haute représentante aux Affaires étrangères de l'Union européenne.
"Nous devons nous demander comment faire en sorte que les armes qui arrivent dans les zones de conflit ne se retournent pas contre nous", a par ailleurs affirmé M. Lavrov, sans citer explicitement la Syrie.
Vendredi soir, Lakhdar Brahimi avait déploré les multiples divisions, entre les Syriens eux-mêmes, mais aussi au sein de la communauté internationale, qui ne permettent pas de progresser dans le sens d'une solution en Syrie. "Le pays éclate de plus en plus chaque jour", a regretté le diplomate algérien, en constatant qu'il n'y avait pas actuellement de solution en vue.
Source: agences