Le Qatar finance les extrémistes que la France combat au Mali!
Marine le Pen accuse le Qatar de financer le terrorisme
Des parties françaises accusent actuellement le Qatar de favoriser "l'expansion mondiale de l'islamisme radical". La présidente du Front National Français s'est prise violemment à Doha qu'elle a accusé de financer les groupes rebelles dans le Nord-Mali, dans un communiqué diffusé vendredi 18 janvier.
Elle a accusé ainsi "les élites françaises" de s'être fourvoyées dans une alliance dangereuse avec le Qatar. "Nous sommes les alliés du Qatar, pays qui a armé tous les islamistes du monde en toutes circonstances. Doha est devenue la capitale de villégiature des élites françaises. On sait pertinemment que le Qatar est du côté des islamistes", avait renchéri l'ancienne candidate du FN à la présidentielle sur France Info.
"Si le Qatar ne veut pas que la France s'engage au Mali, c'est parce qu'elle vise à y déloger les éléments les plus fondamentalistes, alliés de l'émirat partout dans le monde", a assuré Marine Le Pen. Elle a également regretté la chute des régimes en Libye, Syrie et autres Tunisie : "C'étaient des régimes critiquables, mais laïcs, qui contribuaient à contenir la menace islamiste. Par conséquent, en faisant chuter ces régimes et par un jeu de vases communicants, on aidait à la propagation et au surarmement des fondamentalistes islamiques".
Les présidents français n’ignorent rien de la stratégie qatarie
L’hebdomadaire français "Le Canard Enchaîné", avait cité en juin 2012 une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), qui assure que le riche émirat gazier du Qatar financerait les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali.
Dans son édition du mercredi 6 juin, le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique français, affirme que l’émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle de l’Azawad au mois de mars dernier.
L’article, intitulé " “Notre ami du Qatar” finance les islamistes du Mali", indique que la Direction du renseignement militaire (DRM, qui dépend du chef d’état-major des armées françaises) a recueilli des renseignements selon lesquels "les insurgés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA indépendantiste et laïc), les mouvements Ansar Eddine, Al-Qaëda au Maghreb Islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar". Le montant de cette aide financière n’est toutefois pas précisé.
Dans son édition du 26 mars dernier, le Canard avait déjà cité des accusations semblables portées par des services de renseignement français contre le petit émirat gazier. Le journal satirique affirme aussi que les responsables français, au premier rang desquels le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n’ignorent rien de la stratégie qatarie au Mali.
Au début de l’année, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) aurait transmis plusieurs notes à l’Élysée, informant la présidence des "activités internationales" du Qatar. Apparemment sans grand effet, le prince al-Thani étant un grand allié de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
La France est contre les extrémistes équipés par le Qatar
Cette hypothèse de juin 2012 semble être confirmée par les informations parues sur lefigaro.fr le 20/01/2013, dans un article rédigé par Mélanie Matarese, à propos de l’équipement des extrémistes auteurs l’attaque du site gazier d’In Amenas.
"On a trouvé parmi leurs kalachnikovs un modèle typiquement libyen, l’AK104, confie une source proche des militaires. Mais aussi des roquettes F5, petits modèles apparus pendant la guerre en Libye", signale le Figaro dans son article. "Leurs tenues aussi venaient de Libye. Il s’agit de celles données par le Qatar aux rebelles du CNT (le Conseil national de transition, NDLR), reconnaissables à leur couleur. Les gilets pare-balles sont jaunes avec des taches marron aux dessins très spécifiques, poursuit la journaliste. "Et aussi des vestes et des pantalons d’un vert très reconnaissable. Enfin, ils avaient du mortier à calibre 60, particulier à la France, dont se servaient aussi les rebelles en Libye", assure Mélanie Matarese dans son article.
Source: médias divers, édité par moqawama.org
Des parties françaises accusent actuellement le Qatar de favoriser "l'expansion mondiale de l'islamisme radical". La présidente du Front National Français s'est prise violemment à Doha qu'elle a accusé de financer les groupes rebelles dans le Nord-Mali, dans un communiqué diffusé vendredi 18 janvier.
Elle a accusé ainsi "les élites françaises" de s'être fourvoyées dans une alliance dangereuse avec le Qatar. "Nous sommes les alliés du Qatar, pays qui a armé tous les islamistes du monde en toutes circonstances. Doha est devenue la capitale de villégiature des élites françaises. On sait pertinemment que le Qatar est du côté des islamistes", avait renchéri l'ancienne candidate du FN à la présidentielle sur France Info.
"Si le Qatar ne veut pas que la France s'engage au Mali, c'est parce qu'elle vise à y déloger les éléments les plus fondamentalistes, alliés de l'émirat partout dans le monde", a assuré Marine Le Pen. Elle a également regretté la chute des régimes en Libye, Syrie et autres Tunisie : "C'étaient des régimes critiquables, mais laïcs, qui contribuaient à contenir la menace islamiste. Par conséquent, en faisant chuter ces régimes et par un jeu de vases communicants, on aidait à la propagation et au surarmement des fondamentalistes islamiques".
Les présidents français n’ignorent rien de la stratégie qatarie
L’hebdomadaire français "Le Canard Enchaîné", avait cité en juin 2012 une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), qui assure que le riche émirat gazier du Qatar financerait les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali.
Dans son édition du mercredi 6 juin, le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique français, affirme que l’émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle de l’Azawad au mois de mars dernier.
L’article, intitulé " “Notre ami du Qatar” finance les islamistes du Mali", indique que la Direction du renseignement militaire (DRM, qui dépend du chef d’état-major des armées françaises) a recueilli des renseignements selon lesquels "les insurgés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA indépendantiste et laïc), les mouvements Ansar Eddine, Al-Qaëda au Maghreb Islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar". Le montant de cette aide financière n’est toutefois pas précisé.
Dans son édition du 26 mars dernier, le Canard avait déjà cité des accusations semblables portées par des services de renseignement français contre le petit émirat gazier. Le journal satirique affirme aussi que les responsables français, au premier rang desquels le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n’ignorent rien de la stratégie qatarie au Mali.
Au début de l’année, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) aurait transmis plusieurs notes à l’Élysée, informant la présidence des "activités internationales" du Qatar. Apparemment sans grand effet, le prince al-Thani étant un grand allié de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
La France est contre les extrémistes équipés par le Qatar
Cette hypothèse de juin 2012 semble être confirmée par les informations parues sur lefigaro.fr le 20/01/2013, dans un article rédigé par Mélanie Matarese, à propos de l’équipement des extrémistes auteurs l’attaque du site gazier d’In Amenas.
"On a trouvé parmi leurs kalachnikovs un modèle typiquement libyen, l’AK104, confie une source proche des militaires. Mais aussi des roquettes F5, petits modèles apparus pendant la guerre en Libye", signale le Figaro dans son article. "Leurs tenues aussi venaient de Libye. Il s’agit de celles données par le Qatar aux rebelles du CNT (le Conseil national de transition, NDLR), reconnaissables à leur couleur. Les gilets pare-balles sont jaunes avec des taches marron aux dessins très spécifiques, poursuit la journaliste. "Et aussi des vestes et des pantalons d’un vert très reconnaissable. Enfin, ils avaient du mortier à calibre 60, particulier à la France, dont se servaient aussi les rebelles en Libye", assure Mélanie Matarese dans son article.
Source: médias divers, édité par moqawama.org