Un nouveau partisan indéfectible d’"Israël" nommé à l’Office français de l’immigration et de l’intégration
Par Hicham Hamza
Le ministère de l’Intérieur a désigné Rémy Schwartz pour présider l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Problème : cet éminent juriste est également un dirigeant communautaire engagé, comme son prédécesseur, aux côtés d’"Israël".
Mardi 15 janvier, le Journal Officiel a annoncé le remplacement d’Arno Klarsfeld par Rémy Schwartz, nommé par décret du Président de la République.
Schwartz est réputé pour les spécialistes des questions communautaires. Conseiller d’État, il avait été, en 2003, le rapporteur de la Commission Stasi, à l’origine de l’interdiction des signes religieux – et plus spécifiquement, du foulard islamique – à l’école. Six ans plus tard, il était également intervenu en faveur de la prohibition du niqab dans l’espace public.
Président et cofondateur en 1995 de la Communauté juive libérale (CJL) d’Ile-de-France, l’homme a construit, en parallèle, une image de chantre de la laïcité lors de ses interventions devant les parlementaires à propos du foulard à l’école ou du niqab.
Sur la question d’'Israël", Rémy Schwartz n’affiche pas exactement une attitude "libérale" ou progressiste si l’on en juge par ses propos relatés dans une lettre de décembre 2007, à Jacques Chirac et Bertrand Delanoë au sujet de leur assistance matérielle pour consolider son centre communautaire. Extraits:
"Enfin, nous vous savons gré de vos vœux de sécurité pour Israël. Vous connaissez notre attachement indéfectible à cet État, si petit dans le monde mais objet du maximum de haine. Il n’est pas d’autre État dans le monde de moins de 7 millions d’habitants sur un confetti de territoire qui soit, sans discontinuité depuis sa création, menacé en permanence de destruction. S’il est une singularité de notre pays, c’est bien dans sa façon dont les médias ont pu traiter Israël pendant des années, présentant cette démocratie isolée dans son environnement, comme le responsable de l’essentiel des malheurs du Proche-Orient."
La signature de Valls
Arno Klarsfeld avait sans doute le tort d’être trop proche de Nicolas Sarkozy pour demeurer dans ses fonctions. Qu’il se rassure : Rémy Schwartz, dont il salue aujourd’hui la "compétence", partage les mêmes accointances idéologiques. Cependant, sur le fond, il n’est pas certain que la désignation d’un activiste communautaire, attaché de manière indéfectible à "Israël" et propulsé à la tête d’un organisme chargé de l’intégration française, soit un signe de concorde nationale. Imagine-t-on un seul instant Manuel Valls suggérer à François Hollande la nomination à la présidence de l’OFII d’un leader musulman -à la fois culturel et religieux- de Barbès qui aurait déclaré sa flamme pour la Palestine ?
Source: oumma.com
Le ministère de l’Intérieur a désigné Rémy Schwartz pour présider l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Problème : cet éminent juriste est également un dirigeant communautaire engagé, comme son prédécesseur, aux côtés d’"Israël".
Mardi 15 janvier, le Journal Officiel a annoncé le remplacement d’Arno Klarsfeld par Rémy Schwartz, nommé par décret du Président de la République.
Schwartz est réputé pour les spécialistes des questions communautaires. Conseiller d’État, il avait été, en 2003, le rapporteur de la Commission Stasi, à l’origine de l’interdiction des signes religieux – et plus spécifiquement, du foulard islamique – à l’école. Six ans plus tard, il était également intervenu en faveur de la prohibition du niqab dans l’espace public.
Président et cofondateur en 1995 de la Communauté juive libérale (CJL) d’Ile-de-France, l’homme a construit, en parallèle, une image de chantre de la laïcité lors de ses interventions devant les parlementaires à propos du foulard à l’école ou du niqab.
Sur la question d’'Israël", Rémy Schwartz n’affiche pas exactement une attitude "libérale" ou progressiste si l’on en juge par ses propos relatés dans une lettre de décembre 2007, à Jacques Chirac et Bertrand Delanoë au sujet de leur assistance matérielle pour consolider son centre communautaire. Extraits:
"Enfin, nous vous savons gré de vos vœux de sécurité pour Israël. Vous connaissez notre attachement indéfectible à cet État, si petit dans le monde mais objet du maximum de haine. Il n’est pas d’autre État dans le monde de moins de 7 millions d’habitants sur un confetti de territoire qui soit, sans discontinuité depuis sa création, menacé en permanence de destruction. S’il est une singularité de notre pays, c’est bien dans sa façon dont les médias ont pu traiter Israël pendant des années, présentant cette démocratie isolée dans son environnement, comme le responsable de l’essentiel des malheurs du Proche-Orient."
La signature de Valls
Arno Klarsfeld avait sans doute le tort d’être trop proche de Nicolas Sarkozy pour demeurer dans ses fonctions. Qu’il se rassure : Rémy Schwartz, dont il salue aujourd’hui la "compétence", partage les mêmes accointances idéologiques. Cependant, sur le fond, il n’est pas certain que la désignation d’un activiste communautaire, attaché de manière indéfectible à "Israël" et propulsé à la tête d’un organisme chargé de l’intégration française, soit un signe de concorde nationale. Imagine-t-on un seul instant Manuel Valls suggérer à François Hollande la nomination à la présidence de l’OFII d’un leader musulman -à la fois culturel et religieux- de Barbès qui aurait déclaré sa flamme pour la Palestine ?
Source: oumma.com