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L’Iran rejette les accusations d’ingérence du CCG

L’Iran rejette les accusations d’ingérence du CCG
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L'Iran a rejeté mercredi les accusations lancées la veille par les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui avaient sommé Téhéran de «cesser immédiatement et définitivement»  ses «ingérences» dans leurs affaires internes.L’Iran rejette les accusations d’ingérence du CCG

«En rejetant la responsabilité de leurs problèmes internes sur d'autres Etats de la région, ils oublient les réalités du terrain», a commenté le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence Irna.

«Attribuer ces problèmes à l'extérieur ou utiliser des méthodes oppressives ne sont pas une bonne manière de répondre aux demandes du peuple», a-t-il ajouté.

Au terme de leur sommet annuel à Manama, les monarchies du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Koweït et Qatar) ont notamment accusé l’Iran mardi de «favoriser en sous-main la contestation bahreïnie, tout comme celle de la minorité chiite dans l'Est de l'Arabie saoudite». Ce que Téhéran a rejeté catégoriquement.

Ces monarchies ont également apporté leur soutien au régime de Bahreïn, confronté depuis début 2011 à une contestation populaire. Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début du mouvement.

M. Mehmanparast a réaffirmé la souveraineté de Téhéran sur les trois îles dans le Golfe, Abou Moussa et les îlots de la grande et petite Tomb, rejetant les accusations du CCG selon lesquelles l’Iran «occupe ces trois îles des Emirats».

«Ces trois îles sont une partie inséparable du territoire iranien», a-t-il martelé.

Concernant les inquiétudes du CCG sur un éventuel accident nucléaire à la centrale de Bouchehr, installé en bordure du Golfe, le porte-parole a assuré que l'unique centrale iranienne bénéficiait des «normes internationales les plus strictes».

Source: Agences

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