L’émissaire Brahimi rencontre Assad
L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe espère que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien".
L'émissaire international Lakhdar Brahimi a appelé lundi de ses voeux à un accord entre les protagonistes pour mettre fin à la guerre civile en Syrie à l'issue de sa rencontre à Damas avec le président Bachar el-Assad.
Après 21 mois d'une rebellion armée instiguée et financée par des pays étranger, l'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe a fait part de son inquiétude au chef d'État, disant espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". "M. Assad a exprimé son point de vue sur la situation et je lui ai fait le compte rendu de mes rencontres avec des dirigeants dans la région et en dehors", a ajouté le diplomate algérien nommé en septembre. Il a récemment discuté avec les dirigeants américains et russes, dont les positions sont diamétralement opposées sur le conflit, les premiers appelant au départ de Bachar el-Assad et les seconds soutenant une solution émanant du peuple syrien.
Lors de sa dernière visite, qui remonte à mi-octobre, le médiateur avait rencontré Bachar el-Assad ainsi que plusieurs hauts responsables avec lesquels il avait notamment négocié la mise en place d'une trêve pour la fête musulmane d'al-Adha fin octobre, qui avait volé en éclats au bout de quelques heures.
"Suicide politique"
Alors que la communauté internationale a récemment mis en garde contre toute utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé à la chaîne Russia Today que ce recours serait un "suicide politique".
Damas affirme régulièrement que, "dans le cas où" il en posséderait, il ne les utiliserait jamais.
Dimanche, jour de l'arrivée de Lakhdar Brahimi, 198 personnes ont péri en Syrie, dont 120 civils, selon l'OSDH basé à Londres. Parmi eux, 60 ont péri devant une boulangerie de Halfaya, dans la province de Hama. L'agence officielle Sana affirmait que les troupes étaient intervenues après une attaque de terroristes. Les terroristes ont ensuite tourné des images pour accuser l'armée syrienne au moment où l'émissaire international Lakhdar Brahimi arrivait en Syrie, poursuit l'agence.
Source: Le Point
L'émissaire international Lakhdar Brahimi a appelé lundi de ses voeux à un accord entre les protagonistes pour mettre fin à la guerre civile en Syrie à l'issue de sa rencontre à Damas avec le président Bachar el-Assad.
Après 21 mois d'une rebellion armée instiguée et financée par des pays étranger, l'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe a fait part de son inquiétude au chef d'État, disant espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l'ensemble du peuple syrien". "M. Assad a exprimé son point de vue sur la situation et je lui ai fait le compte rendu de mes rencontres avec des dirigeants dans la région et en dehors", a ajouté le diplomate algérien nommé en septembre. Il a récemment discuté avec les dirigeants américains et russes, dont les positions sont diamétralement opposées sur le conflit, les premiers appelant au départ de Bachar el-Assad et les seconds soutenant une solution émanant du peuple syrien.
Lors de sa dernière visite, qui remonte à mi-octobre, le médiateur avait rencontré Bachar el-Assad ainsi que plusieurs hauts responsables avec lesquels il avait notamment négocié la mise en place d'une trêve pour la fête musulmane d'al-Adha fin octobre, qui avait volé en éclats au bout de quelques heures.
"Suicide politique"
Alors que la communauté internationale a récemment mis en garde contre toute utilisation d'armes chimiques par le régime syrien, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé à la chaîne Russia Today que ce recours serait un "suicide politique".
Damas affirme régulièrement que, "dans le cas où" il en posséderait, il ne les utiliserait jamais.
Dimanche, jour de l'arrivée de Lakhdar Brahimi, 198 personnes ont péri en Syrie, dont 120 civils, selon l'OSDH basé à Londres. Parmi eux, 60 ont péri devant une boulangerie de Halfaya, dans la province de Hama. L'agence officielle Sana affirmait que les troupes étaient intervenues après une attaque de terroristes. Les terroristes ont ensuite tourné des images pour accuser l'armée syrienne au moment où l'émissaire international Lakhdar Brahimi arrivait en Syrie, poursuit l'agence.
Source: Le Point
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