Syrie: La France intervient… n’intervient pas…
"Nous n'avons pas l'intention d'intervenir en Syrie", a déclaré mardi le ministre français de la Défense Jean-Yves le Drian, alors qu'on lui demandait de confirmer l'information selon laquelle le porte-avion Charles de Gaulle croiserait au large des côtes syriennes avec des commandos à son bord, aux côtés du porte-avion américain Eisenhower.
Le Charles de Gaulle "est en exercice. Il est souhaitable que nous soyons précautionneux", a estimé Jean-Yves le Drian sur BFMTV. C'est-à-dire ? "Si d'aventure Bachar al-Assad utilisait les armes chimiques, la ligne rouge serait franchie", a menacé le ministre de la Défense, ajoutant que la France et ses alliés auraient alors "une position très dure".
Quant à l'existence de ces armes chimiques, elle ne fait, pour lui, pas de doute. "Elles existent, on sait où elles sont stockées. Elles ne sont pas utilisées. Elles sont protégées par les forces de Bachar al-Assad".
Interrogé sur la possibilité d'une intervention préventive des Occidentaux en Syrie, Jean-Yves Le Drian a prétendu qu'"aujourd'hui cette question n'était pas posée, l'utilisation des armées chimiques n'est pas prouvée". "Si d'aventure Bachar al-Assad utilisait les armes chimiques, la ligne rouge serait franchie et à ce moment-là nous prendrons les dispositions qu'il conviendra de prendre avec nos alliés", a-t-il répété sans autre précision.
Ces déclarations interviennent après la publication par l'hebdomadaire français le Point d'un article qui braque la lumière sur les préparations secrètes de la France pour une intervenir militaire en Syrie.
"Les forces spéciales de l’armée française déployées discrètement en Jordanie sont prêtes à intervenir pour des opérations ciblées en Syrie", révèle Le Point dans un article daté du mardi 4 décembre.
Selon les informations du journal, l’intervention "prendrait la forme de frappes sur des cibles +L"+ (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks d'armes chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert".
"Cette intervention prendrait la forme d’une participation à une coalition multinationale qui engloberait, entre autres, les États-Unis, le Royaume Uni, la Turquie et la Jordanie", précise le Point. "Cette intervention, si elle est décidée, aura pour but de mettre la main sur le stock d'armes chimiques du régime de Damas", conclut l’hebdomadaire.
Ce n'est pas la première fois où les déclarations de responsables occidentaux contredisent des données sur le terrain quant au dossier syrien. Ce qui laisse à penser que ces pays, dont la France, n'ont pas l'intention de rester les bras croisés, comme ils le prétendent, en regardant Bachar al-Assad vaincre le complot tramé à l'encontre de la Syrie, à cause de sa position stratégique dans l'axe de la résistance.
Source: BFMTV, le point, édité par: moqawama.org
Le Charles de Gaulle "est en exercice. Il est souhaitable que nous soyons précautionneux", a estimé Jean-Yves le Drian sur BFMTV. C'est-à-dire ? "Si d'aventure Bachar al-Assad utilisait les armes chimiques, la ligne rouge serait franchie", a menacé le ministre de la Défense, ajoutant que la France et ses alliés auraient alors "une position très dure".
Quant à l'existence de ces armes chimiques, elle ne fait, pour lui, pas de doute. "Elles existent, on sait où elles sont stockées. Elles ne sont pas utilisées. Elles sont protégées par les forces de Bachar al-Assad".
Interrogé sur la possibilité d'une intervention préventive des Occidentaux en Syrie, Jean-Yves Le Drian a prétendu qu'"aujourd'hui cette question n'était pas posée, l'utilisation des armées chimiques n'est pas prouvée". "Si d'aventure Bachar al-Assad utilisait les armes chimiques, la ligne rouge serait franchie et à ce moment-là nous prendrons les dispositions qu'il conviendra de prendre avec nos alliés", a-t-il répété sans autre précision.
Ces déclarations interviennent après la publication par l'hebdomadaire français le Point d'un article qui braque la lumière sur les préparations secrètes de la France pour une intervenir militaire en Syrie.
"Les forces spéciales de l’armée française déployées discrètement en Jordanie sont prêtes à intervenir pour des opérations ciblées en Syrie", révèle Le Point dans un article daté du mardi 4 décembre.
Selon les informations du journal, l’intervention "prendrait la forme de frappes sur des cibles +L"+ (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks d'armes chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert".
"Cette intervention prendrait la forme d’une participation à une coalition multinationale qui engloberait, entre autres, les États-Unis, le Royaume Uni, la Turquie et la Jordanie", précise le Point. "Cette intervention, si elle est décidée, aura pour but de mettre la main sur le stock d'armes chimiques du régime de Damas", conclut l’hebdomadaire.
Ce n'est pas la première fois où les déclarations de responsables occidentaux contredisent des données sur le terrain quant au dossier syrien. Ce qui laisse à penser que ces pays, dont la France, n'ont pas l'intention de rester les bras croisés, comme ils le prétendent, en regardant Bachar al-Assad vaincre le complot tramé à l'encontre de la Syrie, à cause de sa position stratégique dans l'axe de la résistance.
Source: BFMTV, le point, édité par: moqawama.org