Egypte: l’armée chargée d’assurer la sécurité, appels à manifester
Le président égyptien Mohamed Morsi a chargé l'armée d'assurer la sécurité jusqu'aux résultats du référendum constitutionnel de samedi, au centre d'une grave crise politique et d'appels à manifester mardi qui font planer la menace de nouvelles violences.
Par ce décret prenant effet lundi, l'armée retrouve le pouvoir d'arrêter des civils, un droit très décrié après la chute de Moubarak en février 2011. Le chef de l'Etat a demandé à l'armée "d'appuyer les services de police et de coopérer avec elles" jusqu'aux résultats du référendum.
D'autre part, le président a cherché à calmer les critiques en annulant, samedi soir, un décret qui lui accordait de quasi pleins pouvoirs en plaçant ses décisions au-dessus de tout contrôle judiciaire. Il a néanmoins maintenu au 15 décembre, le référendum sur un projet de Constitution, qui provoque la colère de l'opposition libérale et de gauche, ainsi que des milieux laïques et des Eglises chrétiennes.
Nouvelles manifestations
Après plus de deux semaines d'une crise marquée par de nombreuses manifestations parfois meurtrières, les deux camps appellent à de nouveaux rassemblements rivaux mardi.
Des affrontements entre militants pro et anti Morsi, mercredi soir, près du palais présidentiel au Caire, avaient fait sept morts et des centaines de blessés. L'armée a déployé des chars et des soldats pour protéger les abords de la présidence, dans le quartier d'Héliopolis.
L'opposition estime que le texte ouvre la voie à une extension de l'application de la loi islamique (charia) et offre peu de garanties pour les libertés. Washington a lancé une claire mise en garde, et appelle à la retenue des deux côtés. "Nous ne voulons pas voir se répéter les erreurs de l'ère Moubarak", a averti son porte-parole.
Une coalition de 23 associations égyptiennes de défense des droits de l'Homme a d'ailleurs souligné, lundi, que ce projet ne comporte aucune référence aux traités et conventions de sauvegarde des droits de l'Homme ratifiés par l'Egypte.
Source: lexpress.fr
Par ce décret prenant effet lundi, l'armée retrouve le pouvoir d'arrêter des civils, un droit très décrié après la chute de Moubarak en février 2011. Le chef de l'Etat a demandé à l'armée "d'appuyer les services de police et de coopérer avec elles" jusqu'aux résultats du référendum.
D'autre part, le président a cherché à calmer les critiques en annulant, samedi soir, un décret qui lui accordait de quasi pleins pouvoirs en plaçant ses décisions au-dessus de tout contrôle judiciaire. Il a néanmoins maintenu au 15 décembre, le référendum sur un projet de Constitution, qui provoque la colère de l'opposition libérale et de gauche, ainsi que des milieux laïques et des Eglises chrétiennes.
Nouvelles manifestations
Après plus de deux semaines d'une crise marquée par de nombreuses manifestations parfois meurtrières, les deux camps appellent à de nouveaux rassemblements rivaux mardi.
Des affrontements entre militants pro et anti Morsi, mercredi soir, près du palais présidentiel au Caire, avaient fait sept morts et des centaines de blessés. L'armée a déployé des chars et des soldats pour protéger les abords de la présidence, dans le quartier d'Héliopolis.
L'opposition estime que le texte ouvre la voie à une extension de l'application de la loi islamique (charia) et offre peu de garanties pour les libertés. Washington a lancé une claire mise en garde, et appelle à la retenue des deux côtés. "Nous ne voulons pas voir se répéter les erreurs de l'ère Moubarak", a averti son porte-parole.
Une coalition de 23 associations égyptiennes de défense des droits de l'Homme a d'ailleurs souligné, lundi, que ce projet ne comporte aucune référence aux traités et conventions de sauvegarde des droits de l'Homme ratifiés par l'Egypte.
Source: lexpress.fr