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Lavrov sur le déploiement des missiles Patriot par la Turquie:"ne pas exagérer les menaces"

Lavrov sur le déploiement des missiles Patriot par la Turquie:
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"La Russie n'essaie pas d'empêcher la Turquie d'exercer son droit de légitime défense, mais considère qu’il ne faut pas exagérer les menaces", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'issue d'une réunion ministérielle du Conseil Russie-OTAN à Bruxelles. Lors de cette rencontre, l’Alliance atlantique a tenté de persuader le côté russe de "l’utilité du déploiement de missiles anti-aériens Patriot en Turquie".

Lavrov sur le déploiement des missiles Patriot par la Turquie:

L’intention de la Turquie de déployer des missiles anti-aériens américains Patriot à la frontière avec la Syrie a suscité un échange de commentaires entre la Russie et l’OTAN. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov y voit une menace de nouveaux affrontements armés. Pour le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen, ces craintes sont "infondées".

Moscou insiste sur le fait qu’après l’apparition de missiles Patriot à la frontière turque, l’Alliance atlantique peut être considérée comme impliquée dans la crise syrienne. "Tout cela contribue à la militarisation ultérieure du conflit en Syrie", a souligné le ministre russe.

"Nous attirons l’attention à ce qu’il ne faut pas exagérer les menaces. Effectivement, il y a eu des tirs. Mais nous sommes convaincus qu’il s’agit de tirs accidentels. Nous avons proposé notre aide pour établir une ligne directe entre les parties syrienne et turque pour que des incidents fortuits ne donnent pas lieu à des conséquences graves. L’accumulation d’armes crée toujours des risques supplémentaires de voir ces armes être un jour utilisées", a-t-il expliqué.

Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a évoqué le caractère "purement défensif" du déploiement de missiles en Turquie: "Nous n’avons pas l’intention d’attaquer. Cela fait partie de la nature de l’OTAN. Nous sommes prêts à faire le nécessaire pour défendre et protéger nos alliés, en l’occurrence, la Turquie. A mon avis, la Russie ne doit pas en être surprise.

Le chef de la diplomatie russe n’a pas précisé si, selon lui, ces arguments étaient convaincants. "La Syrie n’est pas la Libye et le conflit dans ce pays doit avoir une solution non militaire mais politique", a rappelé M. Lavrov, précisant que ces propos ont été prononcés il n’y pas longtemps par ses interlocuteurs.

Source: la Voix de la Russie

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